Mardi 5 février : (suite)
De retour au "Dive Inn" (heureusement, ce n'était pas un "dive master" du club), nous discutons un peu avec la plongeuse qui nous a montré l'hippocampe. C'est une mamie d'un certain âge. Elle nous demande si notre séjour à Bonaire nous plait et si nous reviendrons : affirmatif ! Quand ? Nous ne savons pas, mais nous reviendrons, c'est certain !
Nous rentrons ensuite à l'appartement pour nous reposer un peu avant de repartir pour la toute dernière plongée du séjour. On nous a recommandé "Salt Pier" (Prof. max. : 19 m / Tps : 55 min.), c'est donc ce site que nous choisissons. En fait, c'est une plongée que nous dédions à un copain, Marco, qui comprendra cette dédicace car le site fait un peu décharge. De nombreux tuyaux et morceaux de métal gisent au fond autour du quai de chargement du sel. Ce sont certainement des morceaux arrachés par une quelconque tempête ou des débris délibérément jetés à l'eau lors de la construction du quai ou de ses réparations. Pour Christophe, le corail autour du quai semble comme couvert de poussières. Les piliers du quai sont assez bien concrétionnés par les éponges et le site est quand-même très poissonneux : chevaliers ponctués, serpentine, poisson "24 heures" (le premier repéré par Anne-Marie, c'est Christophe qui avait vu en premier les autres lors des plongées précédentes), diodon, mérou...
Sur le retour, nous voyons même un petit barracuda et, un peu plus loin, une murène dorée qui cohabite avec une murène enchainée dans le même trou. De retour vers le rivage, nous observons quelques instants une belle murène tachetée qui a élu domicile dans un tuyau. Puis, près du rivage, Christophe aperçoit alors un tortue verte qui ne se laisse malheureusement pas approcher (et comme nous sommes sur le sable, remué par les vagues, la visibilité n'est pas terrible). Snif, c'était la dernière plongée. Ce n’était peut-être pas la plus belle plongée du séjour, mais bon, ce n’était pas mal quand même !
De retour à l'appartement, Anne-Marie rince les combinaisons et les gilets stabilisateurs sous la douche pendant que Christophe fait prendre leurs bains au caisson photo et au flash dans l'évier. Il n'y a plus qu'à préparer la purée déshydratée et faire cuire les lamelles de viande épicée, tout en buvant un petit verre de chardonnay sud-africain. Nous sauvegardons les dernières photos, il n'y aura plus qu'à trier les 1.775 sous-marines dans les prochaines semaines, de retour à la maison. Avant d'aller nous coucher, nous rentrons les stabs dans la cuisine. Nous les posons gonflées sur les chaises de jardin en plastique devant un ventilateur : l'objectif est de faire sécher au plus vite les back-packs des stabs qui mettent toujours du temps à sécher.
Météo de la journée :
Super beau avec quelques petits nuages (donc quand Yahoo annonce du temps brumeux, il fait beau et quand Yahoo annonce du beau temps, comme pour ces deux derniers jours, il y a beaucoup de nuages ; heureusement, Yahoo annonce du temps brumeux jusqu'à la fin du séjour ).
Barracuda
Mercredi 6 février : Mahi-mahi dans l’assiette !
Après une petite grasse matinée, nous nous rendons au "Yellow Submarine" pour rendre les deux blocs, les plombs et payer la facture. C’était inutile de se rendre à ce centre car notre ardoise est à "Port Bonaire". Heureusement, par téléphone, ils récupèrent les informations et nous pouvons régler notre facture à "Yellow Submarine". A 48 $US per personne, le supplément pour la sortie à Klein Bonaire, c’est à dire sans le prix du gonflage puisque nous avions un forfait, il vaut mieux plonger du bord (ce qui n’était pas possible à Klein Bonaire). Par contre, il nous faudra revenir dans la journée car nous avons oublié les carnets de plongée pour les tamponner.