Dimanche 3 février : (suite)
Après la plongée, le "Dive master" nous fait signer sa liste de palanquée (ou une décharge comme quoi, on est bien revenu sur le bateau ?) et à 12h30, nous sommes de retour au ponton du club. Nous disons à Sylvie qu'elle peut venir demain à notre appartement, nous partirons plonger ensemble. A 13 heures, nous mangeons à l’appartement nos restes de pique-nique du parc national et à 14 heures et quelques, nous retournons au centre de Kralendijk. Le matin, des stands et des buvettes étaient en train d'être montés, visiblement c'étaient des préparatifs pour le carnaval. Nous avons trouvé sur internet qu’aujourd’hui aura lieu le carnaval des enfants mais aucune information concernant l'horaire. Nous attendons donc dans la rue principale que ça commence. Vers 16 heures (plutôt 16h30 où nous étions), le premier char arrive : le thème est "Hansel et Gretel" (c'est en néerlandais mais nous avons quand même compris ). Le char est suivi des jeunes danseuses avec des tenues très bariolées. La sono du char diffuse une musique très style "gnangnan" d'origine coréenne. Certains groupes ont des costumes recherchés mais dansent sur des musiques très "world music" (allez Anne-Marie, c'est l’heure de l'aquagym
"private joke", désolé) alors que d’autres groupes aux costumes beaucoup moins travaillés, sont précédés d'une remorque où l'orchestre joue en live de la musique antillaise. Et ça, c'est bien mieux car la musique est plutôt bonne. Les mecs ne plaisantent pas : gros générateur électrique (ce n’est pas le petit groupe électrogène à l'arrière d'un pick-up, les guadeloupéens font petits joueurs sur ce coup là) et des enceintes énormes derrières les remorques, les décibels sont lâchés ! La plupart des enfants ont heureusement des bouchons d'oreilles. Après le passage des différents groupes dans la rue principale (on peut imaginer qu'il y aura un second passage car les remorques sont équipées de projecteurs au dessus des enceintes pour éclairer les danseuses), nous rentrons à l'appartement, nous en avons assez pris plein les oreilles.
Au fait, hormis cette activité carnavalesque, nous pouvons affirmer que tout est fermé à Kralendijk le dimanche, et cela malgré la présence d’un paquebot de croisière. Seul le glacier était ouvert (ils ont une bonne glace au chocolat noir). Ce soir, nous faisons "light" avec des fines côtelettes au barbecue.
Météo de la journée :
Beau le matin mais gros nuages le soir.
Lundi 4 février : Il n'y a pas le feu au lac !
Nous ne pouvons que constater la ponctualité suisse : 8h30 précises, Sylvie est devant notre appartement ! Nous partons donc en direction du "Yellow Submarine" pour qu'elle puisse y récupérer ses affaires de plongée et deux blocs gonflés à l'air. Nous récupérons pour nous des blocs gonflés au Nitrox pour la journée. Nous avons décidé de retourner plonger à "1000 Steps" (Prof. max. : 26 m / Tps : 55 min.), puisque ce sont nos dernières plongées du séjour, nous en profitons de refaire celles que nous avons préférées. Arrivé sur le site, nous nous équipons rapidement et nous découvrons alors un autre cliché suisse : il n'y a pas le feu au lac
. Christophe descend en premier avec l'appareil photo et se met à l'eau pour attendre Anne-Marie et Sylvie qui arrivent quelques minutes après. Avant l'immersion, Christophe répète les consignes de sécurité et indique à Sylvie le signe "100 bars" pour nous permettre de savoir quand faire demi-tour (tous les deux, nous avons la même consommation, nous n'avons donc pas besoin de nous faire signe à mi-pression).
Nous nous dirigeons d'abord vers la bouée où est amarré un bateau (qui partira pendant notre plongée) puis, nous descendons le long du récif. La faune est toujours là : chevaliers ponctués, poissons anges, poissons coffres, poissons bourses... Soudain, Anne-Marie pique un sprint : elle est en train de suivre une grosse murène verte qui nage en pleine eau. Quand Sylvie nous fait signe qu'elle est à 100 bars, nous remontons vers les 10 mètres de profondeur pour revenir vers la bouée et nous explorons le haut du tombant. Quand, Sylvie nous signale qu'elle est à 50 bars, Christophe doit pousser un peu Anne-Marie vers la surface car elle ne veut plus remonter (elle a encore suffisamment de Nitrox dans le bloc pour continuer une dizaine de minutes de plus).