Samedi 2 février : (suite)
Avant de repartir, nous allons saluer le "dive master" que nous avons croisé l'autre soir au "Coco Palm". Il nous demande si nous sommes descendus voir l'épave d'une barque par 40 mètres de fond. Trop profond pour le Nitrox 32 (ou en dehors des marges de sécurité) et visiblement, comme nous avons fait demi-tour peu après la chaine, nous ne sommes pas allés assez loin (mais qui veut rester longtemps sous l'eau, ménage son bloc et donc ne fait pas d'effort). Nous lui signalons que nous avons vu des ptérois par 15 mètres de fond. Il va en informer un chasseur qui ira les tuer. Ces poissons, bien que magnifiques, sont des intrus pour la région et perturbent l'écosystème. En repassant par Kralendijk, nous nous arrêtons devant le "Patagonia" pour essayer de réserver pour le soir mais la femme en train de mettre les tables dehors ne parle pas anglais. En repartant, aucun voyant ne s'allume au tableau de bord : c'est encore une cosse de la batterie qui est desserrée. C'est étrange qu'on n'ait pas eu de surprise de ce genre sur les pistes défoncées du parc national.
A 17h30, nous nous mettons à l'eau, pour la troisième plongée de la journée, à "Bachelor's Beach" (Prof. max. : 17 m / Tps : 43 min.), le site le plus proche de l'appartement pour éviter de perdre du temps sur la route (et profiter d'une mise à l'eau est très facile). Cette fois, nous partons côté gauche, en direction du sud. C'est une plongée sympa : poissons anges, poissons coffres, gros diodon, etc... En fin de plongée, sur le haut du tombant, nous croisons furtivement un tarpon qui nous ignore royalement ! Il faut dire que le soleil est en train de se coucher car il est 18h10, nous n'avons pas encore allumé les phares de plongée.
Après une douche rapide, nous repartons au centre de Kralendijk pour aller manger au "Patagonia". La salle est climatisée et la température est assez basse. Nous choisissons donc la table la plus éloignée d'une climatisation. Christophe est un peu déçu car il pensait manger une parillada mais il n'y en a pas au menu. Anne-Marie choisit le plus gros steak à la carte mais quand elle passe sa commande au serveur, il lui répond que non ? Il n'y en a plus ou quoi ? C'est juste qu'il essaie de faire remarquer qu'elle risque de ne pas le finir. C'est fort sympathique de ne pas pousser à la consommation (et d'éviter de gaspiller) mais il ne connait pas Anne-Marie qui, frustrée, insiste.
Elle capitule juste sur la cuisson : "rare" est impossible, le serveur conseille "medium rare". Christophe suit : "21 oz", ça fait combien en grammes ? Ca ne semble pas raisonnable mais tant pis ! Quand les assiettes arrivent, elles sont gigantesques : il y a l'énorme morceau de bœuf au milieu (de bonne taille mais pas si impressionnant que ça) mais aussi des frites, du riz, des carottes, du maïs, une sorte de rougail et un grand pot de sauce... Et dire que demain, nous plongeons sur Klein Bonaire, il faudra être à 8h30 au club, nous ne pourrons pas dormir un peu plus si la nuit a été quelque peu perturbée par une digestion difficile. De plus, pour compliquer la chose, nous avons pris une bouteille de vin rouge, du Callia Alta Shiraz (35 $US la bouteille
), du vin argentin de San juan, plutôt pas mauvais. C'était la seule bouteille en stock car le serveur a pris celle qui était exposée sur une armoire dans la salle. Il ne doit pas en ouvrir souvent car il sent à plusieurs fois le goulot (et non pas le bouchon car c'était un bouchon à vis, ce qui limite le risque que le vin soit bouchonné). Les dernières bouchées du steak sont difficiles à avaler, Anne-Marie a du mal à le finir (mais elle devait le faire). Pour une fois, elle renonce même au dessert. Pour aider la digestion et laisser passer les effets de l'alcool, nous marchons un peu pour aller repérer la "Playa Cha Cha Cha", située juste à côté du port. Peut-on vraiment plonger là sans risque ? Nous verrons bien de jour...
Météo de la journée :
Beau le matin mais grosses averses dans l'après-midi avec de gros nuages.