Tarpon en plongée de nuit

Jeudi 24 janvier : Embarquement immédiat !

4 heures du matin, le réveil sonne... C’est toujours le moment presque le plus désagréable du voyage mais bon, le téléporteur n’ayant pas encore été inventé, il n’y a pas encore moyen d’éviter les longues heures en avion pour se rendre à un autre point de la planète. Mais comme il s’agit des vacances, c’est quand-même supportable  !

Comme nous voyageons avec notre matériel de plongée, nous avons trois bagages à mettre en soute au lieu de deux. Il nous faut donc payer un supplément bagage, chose que nous n’avons pas pu faire à l’avance par internet pour cause d’incompatibilité des systèmes informatiques d’Air France et de KLM (ça fait déjà combien de temps que les deux compagnies sont dans le même groupe ?). Après avoir enregistré nos trois bagages, l’hôtesse nous envoie au comptoir Air France pour payer le supplément, en nous précisant bien, pour essayer d’avoir le même prix, de montrer la facture du supplément pour le retour que nous avons pu payer par internet. Et ça marche, après avoir galéré avec son logiciel (et oui, il y a plus d’une personne avec un nom d’origine flamande dans l’avion), la dame du comptoir fini par trouver le bon dossier et le moyen de nous faire payer le même prix que par internet (34 euros de moins, ce n’est pas rien). C’est une bonne nouvelle, le voyage débute bien !

Par contre, elle n’arrive pas à imprimer la carte d’embarquement manquante, le système informatique d’Air France ne semble vraiment pas au point. Il nous faut donc retourner au guichet d’enregistrement pour que l’hôtesse nous l’imprime.

Pour une fois, le contrôle de sécurité du hall B se déroule sans problème, là aussi, c’est important de le noter tellement c’est rare. Nous arrivons ensuite dans le hall d’embarquement du hall A. Deux vols vont pratiquement partir à la même heure : l’un pour Amsterdam, le nôtre, et un pour Francfort. Alors que personne ne fait la queue devant la porte de notre vol, une longue file d’attente s’est déjà formée devant la porte pour le vol de Francfort : il va vraiment falloir que l’Europe dégage des fonds pour une étude psychosociologique sur le goût immodéré des allemands pour les files d’attente .

Après presque deux heures de vol, une longue traversée de l’aéroport d’Amsterdam, une longue attente au contrôle des passeports avant d’entrer en zone internationale, un peu de magasinage "stérile" (c'est-à-dire sans achat ) et une visite de la zone "récréative" de l’aéroport (il y a une bibliothèque où l’on peut emprunter des livres avec de bons fauteuils pour s’asseoir et des prises électriques pour recharger les appareils électroniques, l’aéroport d’Amsterdam doit vraiment être un des meilleurs d’Europe), nous arrivons enfin à la salle d’embarquement qui est séparée en deux : une zone avant le contrôle de sécurité et une zone après, juste avant l’accès à l’avion. Vers les 11 heures et demi, nous passons (via un scanner corporel) dans la partie sécurisée et nous nous asseyons pour attendre l’embarquement, comme 99,99 % des passagers. Le panneau d’affichage indique que l’embarquement commencera à 11h45, pour une fermeture des portes de l’appareil à 12h00. A 11h50, nous sommes encore dans la salle d’embarquement, mais à 12h05, les portes de l’A-330 sont fermées et l’appareil est en train d’être poussé sur la piste. En moins de 15 minutes, tout le monde a embarqué, trouvé sa place, rangé son bagage à main et s’est assis : ça, c’est de l’efficacité ! Il faut dire que tout le monde a sagement attendu assis que son numéro de rangée soit appelé avant de se présenter à la porte, ça aide certainement beaucoup. Français et allemands devraient en prendre exemple !