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NAMIBIE du 23 août au 14 septembre 2012
Voyage du 23 août au 14 septembre 2012
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Vendredi 7 septembre : Ca pue moins !

Nous avions programmé le réveil très tôt ce matin, pour monter à l'arche avant le lever du soleil, mais c'était complètement inutile car bien avant le lever du soleil, un groupe d'une vingtaine d'espagnols passe tout près de notre campement en discutant à voix haute. Nous les avons entendus arriver de loin. Heureusement, ils montent sur un autre rocher, ça aurait été assez désagréable qu'ils grimpent sur notre rocher à nous. Le soleil n'est pas encore levé mais le ciel est déjà tout clair, le décor autour de nous est assez irréel. Ca mérite bien une photo ! Christophe prend alors son appareil pour aller faire deux ou trois photos sur un petit rocher. Et en revenant, horreur ! Il découvre alors qu'à l'aller, il a posé le pied à 20 cm d'une vipère sans la voir. Son mimétisme est tel que ses écailles reproduisent très fidèlement le grain de la roche. Heureusement pour lui, il fait assez frais, la vipère est donc paralysée par le froid (sinon, il faut espérer qu'elle se soit enfuie en ressentant les vibrations sur le sol) mais c'est quand-même assez surprenant d'en voir une posée comme ça, à découvert, sur un rocher.

Christophe retrouve alors le sac du bois qu'il avait jeté dans la poubelle la veille au soir. Il avait fait l'erreur de mettre à l'intérieur du sac, l'emballage plein de jus des saucisses. A 2 heures du matin, Anne-Marie avait entendu du bruit dehors, elle avait imaginé des personnes mais ça devait simplement être un animal qui, attiré par l'odeur des saucisses, avait fait la poubelle. Christophe laisse le sac là où il est pour revenir le chercher plus tard avec la pince à barbecue (au cas où une vipère se soit réfugiée dans ou sous le sac). Alors que pour le moment nous avions toujours laissé la nuit les roues de secours en dehors du 4x4 (les roues de secours sont rangées de manière à ne pas avoir à vider toute la benne pour changer une roue, mais pour accéder au matériel de camping, il faut donc d'abord retirer les roues de secours), Il est clair qu'à partir de maintenant, nous les rangerons la nuit dans la benne du pick-up pour éviter qu'un quelconque nuisible se niche dans la jante et qu'on se fasse piquer en la rangeant. Et en marchant, nous ferons aussi très attention où nous poserons les pieds (surtout Christophe).

Après cette séquence adrénaline, nous montons sur notre rocher au dessus de notre campement. Certes, nous ne profitons pas de la vue sur le soleil levant (qui se lève côté plateau, ça doit donc donner une ligne horizontale avec un cercle rouge) mais nous sommes au bon endroit pour prendre l'arche en photo quand le soleil l'éclairera.

Mais pour le moment, nous sommes encore dans l'ombre et nous n'avons vraiment pas chaud. Les espagnols descendent alors de leur rocher et repartent vers leur camp à 3 exceptions près qui vont se placer sous l'arche encore à l'ombre (pour se prendre en photo au flash). Heureusement, ils ne restent pas et quand le soleil commence à éclairer l'arche, nous l'avons rien que pour nous. En un mot : magnifique !

Nous redescendons ensuite de notre rocher pour préparer le petit-déjeuner. Pendant que l'eau chauffe (ça met encore des plombes), Christophe prend le 400 mm pour aller faire une photo de la vipère qui n'a pas bougé d'un poil (ou d'une écaille). En zoomant avec l'appareil photo, nous découvrons que ses yeux sont bien ouverts en grand, ça fait froid dans le dos ! Les calaos sont de retour alors que nous n'avons allumé que le réchaud à gaz, ce sont des petits malins mais ils ne récupéreront rien. Après avoir plié le camp, nous retournons prendre des photos à l'est du Spitzkoppe, près du gros caillou à plusieurs bosses. Nous ne quittons le parc qu'à 8 heures 30, mais nous avons déjà pris quelques dizaines de photos.

Nous prenons alors la direction d'"Henties Bay". La piste est toute droite, bien lisse, on pourrait conduire à plus de 60 km/h sans souci s'il ne fallait compter sur des passages sablonneux complètement inattendus. Si on arrive trop vite dans ces pièges où il faut un peu jouer du volant, c'est le tonneau assuré. Cela dit, malgré la présence du mouchard, nous poussons parfois jusqu'à 70 km/h... La piste est bien longue, longue, interminable. Elle descend en pente douce jusqu'à la mer. A 90 km de la côte, nous étions encore à 900 mètres d'altitude et à 50 km de la côte, nous sommes à 500 mètres d'altitude.

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"Le Damaraland (11 / 14)"
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