Mercredi 5 septembre : (suite & fin)

Il nous demande alors pourquoi nous ne restons qu'une journée au Mont Brandberg. Il nous dit qu'il est possible de monter au sommet en 3 jours, information intéressante pour un autre voyage (pas vraiment pour nous, mais pour convaincre des amis passionnés de montagne de nous suivre). Nous en venons alors à parler du vin sud-africain (que nous apprécions beaucoup depuis ce soir) et en particulier, du vin pétillant sud-africain qui n'a pas la droit de porter le nom de champagne, bien qu'ils soient souvent meilleurs que certains champagnes français beaucoup plus chers. Il nous parle alors de Jaegermeister mais nous ne savons pas ce que c'est. Il nous offre alors deux verres de cette liqueur allemande au goût de thym et d'autres épices. Il nous explique qu'elle est originaire de Namibie. Puis, il nous demande si nous connaissons les springboks (affirmatif) et nous en offre alors deux verres... Il veut ensuite nous offrir de la tequila mais Christophe trouve une échappatoire en disant que demain matin, il veut se lever tôt pour prendre des photos au lever du jour. Le propriétaire nous dit que son employé peut nous ramener en voiture au camping mais nous insistons pour rentrer à pied. Avant de le quitter, il nous remet sa carte (celle du lodge) en insistant sur le fait que c'est une affaire familiale (ses parents ont maintenant pris leur retraite à "Henties Bay").

Entre midi et deux, Christophe avait enregistré le chemin jusqu'au lodge sur notre GPS de randonnée, et ce soir, il nous est très utile pour revenir, bourrés, à notre 4x4. C'est bien un des premières fois qu'il nous est vraiment utile pour retrouver notre chemin (c'est vrai qu'avec la nuit noire, ça aurait difficile de revenir au camping). Avant de nous coucher, nous sortons un sac de couchage supplémentaire pour éviter d'avoir froid dans la nuit.

Météo de la journée :
Beau, super ciel bleu de chez super ciel bleu, un bleu très intense !

Le mont Brandberg

Jeudi 6 septembre : Oh, le gros caillou !

Après une nuit bien froide, nous nous réveillons juste après le lever du soleil. Nous avons plus ou moins bien dormi. Christophe a fait des rêves de grande vadrouille, le film avec Bourvil et Louis de Funès, étrange effet secondaire du Jaegermeister ! Après avoir plié le camp, nous passons payer la note et c'est justement le propriétaire qui est à la caisse : 394 dollars namibiens pour les deux repas, la bouteille de vin, les deux Coca-Colas et le café, pas cher ! Avant de partir, il nous demande si nous avons vu les éléphants : ils étaient au camping et ils ont cassé quelques canalisations. Nous reprenons donc la direction du camping pour les chercher. Nous trouvons bien une bouse toute fraîche, mais pas de pachyderme à l'horizon. Tant pis, nous devons continuer notre route.

A Uis (les rues de la ville sont goudronnées, un plaisir surnaturel), nous remettons 300 dollars namibiens de diesel et nous faisons vérifier la pressions des pneus. Pendant ce temps, Anne-Marie achète à la boutique de la station des canettes de Coca-Cola et de Schweppes citron. Christophe vérifie alors que le réservoir ne fuit pas : pas une goutte à l'horizon, c'est parfait !

La piste pour rejoindre le Spitzkoppe n'est pas en très bon état mais bien meilleure que la piste avant Twyfelfontein. Très vite, nous apercevons au loin les trois cailloux du Spitzkoppe qui dépassent de la plaine. En fait, il y a d'autres montagnes qui émergent de la plaine mais les sommets du Spitzkoppe donnent vraiment l'impression de gros cailloux lisses posés sur le sol. A l'entrée de la réserve, nous payons 110 dollars namibiens de droits d'entrée (50 N$ par personne au lieu de 45 N$ comme indiqué dans le carnet de voyage de Madiza). L'employé qui nous a accueillis nous indique que l'on peut visiter le "Bushmen paradise" soit par soi-même en achetant une carte, soit avec un guide pour 200 dollars namibiens. Nous demandons alors quand nous pouvons visiter ce "Bushmen paradise" avec un guide et il nous donne rendez-vous à 14h30 à l'accueil du parc.

En attendant, nous nous aidons de la carte photocopiée du carnet de voyage de Madiza (et du GPS, toutes les pistes sont cartographiées) pour trouver l'emplacement de camping situé au pied d'une arche de pierre (quelques jours avant de partir, un voyageur avait posté des photos de cette arche sur un forum, nous voulions donc être tout près pour voir cette arche au lever du soleil). La place de camping n° 5 possède un coin pour le feu et une chiotte rudimentaire entourée de bambous tressés, c'est bien mieux qu'à Twyfelfontein.