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NAMIBIE du 23 août au 14 septembre 2012
Voyage du 23 août au 14 septembre 2012
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mardi 4 septembre : (suite)

Le site de "Burnt Mountain" offre tout de même un gros avantage : il n'y a personne et un bon vent fait bien baisser la température, si bien qu'avec les vitres ouvertes, il ne fait pas trop chaud dans le 4x4 ! Idéal pour lire un peu, en attendant que le soleil redescende un peu.

A 15 heures, nous quittons "Burnt Mountain" et un quart d'heures plus tard, nous arrivons au site archéologique de Twyfelfontein. Il y a maintenant une grande bâtisse pour l'accueil où nous payons 120 dollars namibiens pour l'entée. Un guide va nous accompagner pour la visite, un vieux guide boitant. Celui-ci nous apporte peu d'explications sur le site (d'accord, nous savions déjà l'essentiel car nous l'avons déjà visité en 2002) et nous sort trois mauvaises plaisanteries qui doivent normalement plaire aux groupes de touristes français prônant la beaufitude comme philosophie de vie (la prochaine fois, pour voir, nous dirons que nous sommes suisses, belges ou québécois mais pas français). Enfin, nous allons dire que c'est l'explication aux réflexions un peu racistes qu'il nous sort. Oui, l'Homme noir a peut-être raison de porter son bébé dans le dos, c'est peut-être mieux que l'enfant soit porté derrière en cas de chute de la mère, sauf qu'Anne-Marie vient juste de faire la démonstration qu'on peut aussi tomber sur les fesses. Ce ne sont que des différences culturelles, il n'y a pas une méthode meilleure qu'une autre (sauf que si cela avait réellement posé un problème, les kangourous auraient leur poche dans le dos, ce qui est un fait scientifique irrévocable). Mais surtout, on s'en fout complètement ! Nous, ce que l'on veut savoir, c'est ce que représentent les cercles avec un point : notre guide a quand-même l'explication, ce sont des points d'eau et comme sur les cartes actuelles d'Etosha, la présence d'un point au milieu du cercle indique le caractère saisonnier ou pas du point d'eau.

Le site a bien été aménagé depuis 10 ans, des tonnelles ont été installées pour permettre aux visiteurs d'attendre à l'ombre que les passerelles en métal, permettant de se rapprocher des pétroglyphes, se libèrent. Christophe ne se souvient plus si les passerelles existaient il y a 10 ans mais Anne-Marie pense que oui. Après avoir parcouru la "Lion man route" (celle qui passe devant les pétroglyphes les plus célèbres du site) avec le guide, nous lui demandons si nous pouvons faire la "Dancing kudu route". Visiblement, il est fatigué et il ne veut pas la faire mais il nous répond que nous pouvons la faire par nous même : tant mieux !

Christophe lui laisse un pourboire et nous partons seuls sur le sentier. Anne-Marie s'aperçoit alors qu'elle a perdu une de ses branches de lunettes de soleil, et zut ! Ces lunettes sont à sa vue et dans un pays comme la Namibie, c'est pratiquement nécessaire d'en avoir pour conduire. Nous voilà donc reparti en arrière pour essayer de retrouver cette branche de lunette. Quand nous croisons d'autres guides, nous leur demandons s'ils ne l'ont pas trouvée ! La branche a dû glisser entre des rochers et nous ne la retrouvons pas. Tant pis, nous parcourons alors rapidement "Dancing kudu route", en passant juste à côté de la source incertaine qui a donné son nom au site.

De retour à l'accueil du site, nous achetons deux Coca-Colas mais il n'y a qu'une table de libre qu'à côté des toilettes qui sentent un peu. Nous allions partir quand notre guide nous demande si nous pouvons le prendre en stop. Lui qui est capable de faire 100 km à pied dans le désert en une journée, il a besoin de rejoindre son village en voiture ? Nous ne lui en voulons pas d'avoir soutenu que 100 km à pied dans le désert ne pouvait être réalisé que par un Homme noir (au fait, c'est à cause des pétroglyphes d'otarie du site distant de plus de 100 km de la côte) et nous le prenons donc en stop.

Nous le ramenons chez lui avant de refaire demi-tour pour rejoindre à nouveau "Organ Pipes" pour y faire des photos avec la lumière du soleil couchant. Au moins, en autonomie, nous pouvons prendre notre temps (20 minutes), pas comme ces groupes qui ne restent même pas 3 minutes sur le site. En revenant vers le camping, nous faisons plusieurs arrêts pour prendre des photos des collines des environs, des collines de gros cailloux étranges.

De retour au camp, heureusement les mouches sont presque toutes parties. Christophe allume le feu avec le bois disponible sur notre emplacement de camping mais il est trop vert. Il nous faut prendre dans nos propres réserves pour avoir de belles braises. A tour de rôle, nous allons vite prendre une douche avant qu'il n'y ait plus de soleil du tout car il n'y a aucune lumière dans le camp. L'eau est froide car personne n'est venu mettre du bois sous le "donkey system" qui sert à chauffer l'eau. Ce soir, pour la première fois depuis le début du voyage, nous arrivons à manger synchronisé : la saucisse (grillée sur le feu de bois) et le riz (cuit avec le réchaud à gaz) sont prêts en même temps, même si le riz est un peu "al dente" !

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"Le Damaraland (6 / 14)"
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