Lundi 3 septembre : (suite & fin)
Nous sommes de retour au lodge à 14h45, bien fatigués mais avec des images plein les yeux. Nous déposons les sacs photo dans notre 4x4 et nous passons au bar du camping pour boire un Coca-Cola bien frais. Notre guide est justement assis dans une salle à côté du bar. Anne-Marie lui demande combien nous avons fait de kilomètres aujourd'hui. Il ne sait pas exactement mais ils font habituellement entre 200 et 300 km dans la journée, ça dépend des animaux qu'ils voient ! Christophe qui avait oublié de mettre en route notre GPS de randonnée (il n'a commencé à enregistrer qu'à 11h30), n'a qu'une trace de 50 km qui couvre les deux dernières heures du safari (pause déjeuner exclue). Pour les 4h30 qui manquent, nous pouvons facilement estimer que nous avons fait 150 km, ce qui fait donc 200 km de passages de gués, de lit sablonneux de rivières, de champs de cailloux rouges... Pas étonnant que nous soyons fatigués alors que nous nous sommes laissés conduire. Et dire que notre guide fait ça un jour sur deux.
Nous profitons du reste de la journée pour nous reposer et lire à l'ombre de la tonnelle de notre emplacement de camping. Nous sommes plongés dans nos lectures quand soudain, nous entendons un bruit bizarre du côté de la voiture (qui est grande ouverte avec les appareils photo à l'intérieur). Nous découvrons alors deux calaos à bec jaune en train d'essayer de démonter nos essuie-glaces. Nous les regardons un instant, n'osant pas aller chercher un appareil photo au risque de les faire fuir, mais devant leur insistance à s'en prendre au caoutchouc des essuie-glaces, il faut se résoudre à les chasser. Ils quittent bien le pare-brise mais se reposent aussitôt sur les portières. Anne-Marie saisit alors un appareil photo pour les prendre au travers de la vitre. Les calaos semblent être attirés par quelque chose à l'intérieur de la voiture mais quoi ? Il n'y a pas de nourriture dans la cabine. De toute façon, pour éviter de se faire déposséder de quelque chose par ces deux voleurs, nous refermons bien les portes.
Vers 18 heures, Christophe allume le feu et sous le soleil couchant, nous attendons les braises pour mettre à cuire les 1,3 kg de T-bones qu'Anne-Marie a achetés à Opuwo. Elle n'avait demandé que deux T-bones à mettre sous vide mais le boucher lui en avait mis trois et pour seulement 6 euros de viande, elle n'avait pas réclamée. Nous mangeons la première côte saignante pendant que les deux autres restent au chaud dans un coin du feu. La cuisson de la seconde est donc medium (avec finition à la cendre car elle a voulu s'enfuir de la grille) et c'est "well done" que nous dégustons la dernière. Nous avons ouvert une bouteille de vin blanc, du pinot, à l'apéritif mais bien que pas mauvais, il ne va pas du tout avec la viande. Il faudra acheter une bouteille de rouge la prochaine fois.
Météo de la journée :
Beau, mais très froid le matin avant le lever du soleil, surtout lorsque le 4x4 avance.
Pique-nique dans le désert
Notre "cuisine" du camping de Palmwag