Dimanche 2 septembre : (suite & fin)
Après avoir bu un Coca-Cola au bar du camping, nous repartons à 3 heures et demie de l'après midi, refaire la piste que nous avons faite ce matin, 20 km dans un sens et forcément, 20 km dans l'autre. Nous ne revoyons pas les éléphants mais nous croisons pour la première fois du voyage, un oryx accompagné de son petit, mais aussi une girafe avec son girafeau, des koudous... Il y a fort à parier que demain, nous ferons à nouveau une partie de cette route, mais elle vaut le coup.
Nous rentrons au camping vers 17 heures. Le temps de prendre une douche avec vue sur le ruisseau (l'eau était très chaude), nous nous dirigeons ensuite vers le restaurant. Nous y arrivons trop tôt mais nous profitons de la terrasse pour siroter un cidre devant le coucher du soleil agrémenté de palmiers en contre-jour, magnifique ! Le menu, de l'entrée au dessert, est à 200 dollars namibiens. Nous décidons de prendre une bouteille de vin rouge mais nous ne savons pas laquelle choisir. Notre serveur nous propose de nous ramener les entrées, une petite salade avec de l'avocat, en attendant que le sommelier vienne nous conseiller... En fait, en guise de sommelier, il s'agit d'un autre serveur qui s'y connaît en vin et qui nous propose un très bon choix, une bouteille de shiraz. Le vin est certes servi un peu trop frais mais il est vraiment très bon. Quand notre serveur nous apporte les entrées, et que nous le remercions, il nous répond "you're welcommmmmmeeeeee..." en faisant s'éterniser la phrase. En plat principal, nous avons un bon morceau de bœuf servi avec des patates douces, des haricots verts et des carottes. La cuisson de la viande est presque saignante (rare en V.O.) comme nous l'avons demandée, c'est vraiment très bon. En dessert, le morceau de cheesecake est tout petit, mais pas mauvais.
Ce soir, nous ne perdons plus de diesel. Alors, soit en roulant cet après-midi, nous avons consommé assez de diesel pour passer sous le trou (ce qui veut dire que le trou est situé un peu au dessus de la moitié du réservoir, ce qui est donc une bonne nouvelle), soit les vibrations de l'après ont remis le bouchon en place (hypothèse assez illusoire), ou encore qu'avec la température plus froide, le bouchon de savon s'est raffermi... Peu importe, le principal est que nous ne perdions plus de carburant.
Alors que nous nous étions assis dans le noir pour contempler la voie lactée, notre guide pour le safari de demain passe nous voir pour reconfirmer l'heure du rendez-vous et nous recommander de prendre des vêtements chaud (et de quoi couper le vent).
Météo de la journée :
Beau, rien d'autre à rajouter !
Ca devient la routine...
Lundi 3 septembre : Les éléphants du désert !
En pleine nuit, nous sommes réveillés par le "hiiiiiii-youuuuu" des zèbres qui ne sont pas loin de nous. Nous entendons le bruit de leurs sabots contre les pierres. Puis, Christophe entend un bruit de plastique, comme le couvercle d'une glacière... Branle-bas de combat ! Nous avons oublié de ranger la glacière avec les céréales pour le petit-déjeuner à l'intérieur, les zèbres sont en train de se régaler... Christophe sort de son sac de couchage, enfile son pantalon, ouvre la tente et éclaire dehors : rien, aucun zèbre, ni éléphant, dans le halo de sa frontale, déception ! En tous cas, la glacière sera bien mieux enfermée à l'arrière du pick-up que dehors.
A 6 heures du matin, il faut encore nuit noire et ça caille ! Nous ressortons vite les polaires des sacs de voyage avant de déjeuner. Heureusement dans notre cuisine toute équipée, nous prenons quand-même le petit-déjeuner confortablement. A 6h50, nous arrivons devant l'accueil du lodge où deux Land Rovers attendent. Il y en a un pour le safari d'une demi-journée et un pour nous. Notre guide nous dit alors que nous attendons 3 autres personnes qui finissent leur petit-déjeuner au lodge.
Quand nous partons, il est 7h10, le soleil se lève à peine. En roulant, nous avons l'impression d'affronter le blizzard nord-américain, c'est glacial. Heureusement, dans le 4x4, il y avait des capes en polaire qui font aussi coupe vent, idéales pour protéger nos jambes du froid (pour le buste, nous avions prévu, heureusement).