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NAMIBIE du 23 août au 14 septembre 2012
Voyage du 23 août au 14 septembre 2012
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Samedi 1er septembre : (suite)

Nous arrivons à Opuwo à 10 heures un quart. C'est la ville des rencontres de civilisation avec les Himbas en vêtement de cuir, les Hereros en robes "style colonial", très larges et très puritaines (avec une coiffe en tissu en forme de cornes de vache), les "entre-les deux" avec la poitrine dénudée mais les fesses couvertes de tissus divers, les "entre-les deux avec soutien-gorge", les "style occidental", les "style occidental version racoleur" (jean's très moulant et T-shirt très évasé) et sans oublier les touristes en pantalon de toile beige... Bien sûr, il s'agit de la description des femmes car les hommes arborent très peu de tenues traditionnelles et sont souvent habillés à l'occidental. Notre auto-stoppeuse nous quitte sur le parking du supermarché de la ville. Très vite, nous sommes sollicités. Une première vendeuse arrive pour essayer de nous vendre des bracelets, suivie d'une seconde... Heureusement, elles n'insistent pas trop et repartent assez vite.

Anne-Marie entre alors dans le supermarché pendant que Christophe garde la voiture. En passant aux caisses, une femme lui demande d'acheter quelque chose pour elle. Anne-Marie refuse, c'est toujours difficile mais pourtant c'est la seule chose à faire pour éviter que la mendicité se développe. Quant à Christophe, des gamins lui demandent s'il n'a pas de bouteille d'eau vide. Dommage, nous en avons jeté en quittant le camping ce matin. Une chorale passe alors sur le parking. Christophe demande à un passant : c'est la chorale de l'église, ils font la quête. Puis, Ricardo, un jeune ado, arrive pour demander à Christophe s'il est français ? Ricardo est d'origine angolaise et parle convenablement l'anglais, le portugais et se débrouille pas mal en français. Il demande à Christophe s'il n'a pas des livres pour améliorer son français mais à part ceux que nous somme sen train de lire, nous n'en n'avons pas d'autres. Ricardo commence alors à parler de football, il rêve d'aller au Brésil pour la prochaine coupe du monde, mais sans trop se faire d'illusion.

Quand Anne-Marie revient, nous rangeons les courses à l'arrière et nous partons faire le plein de diesel. Nous évitons la grande station à côté du supermarché, il y a des voitures dans tous les sens. C'est un peu le bordel, inutile d'aller se jeter là-dedans avec le 4x4 que Christophe ne maîtrise pas assez pour manœuvrer précisément. Par contre, nous étions passés devant une petite station essence, trois pompes et personne en train d'y attendre.

Quand nous y arrivons, le pompiste est en train de ranger le tuyau du gonfleur, ça tombe bien, il nous faut vérifier la pression des pneus. Pendant le plein, deux dames arrivent pour essayer de vendre des bracelets. Elles essaient alors tous les arguments commerciaux. L'une montre son bébé qu'elle a dans le dos mais ce n'est pas le bon argument pour faire plier Christophe. Sans succès, elles se retournent ensuite vers Anne-Marie, ce qui fait marrer le pompiste. Ils sont sympas les pompistes en Namibie, ils discutent beaucoup, ils veulent savoir d'où l'on vient, ce que l'on va faire, ce que l'on a fait. Par contre, leurs manomètres ne semblent pas être spécialement fiables. Certes, les pneus sont chauds mais la valeur affichée par le manomètre est de 2,7 bars, ce n'est pas normal ça ! Le mieux est de ne pas les dégonfler et de vérifier que tous les pneus sont à la même valeur, 2,7 bars. Nous retournons ensuite retirer 2.000 dollars namibiens dans un ATM en face du supermarché, nous sommes maintenant prêts à continuer notre route.

Après avoir passé le col de Joubert où la piste est en mauvais état (c'est aussi en plein travaux), nous arrivons vers 2 heures et demie de l'après-midi au "Khowarib Lodge" géré par des Néerlandais. Nous avons la place de camping n° 7 (avec un petit coin cuisine) situé au bord d'un petit canyon, à 5 minutes d'une retenue d'eau qui déborde, formant alors une petite cascade où l'on peut de baigner. Nous mangeons alors nos sandwichs avant de rejoindre le cascade. L'eau est même chaude, c'est plus sympa qu'une piscine. Quand nous sommes arrivés à la cascade, une famille d'Allemands était en train de s'y baigner à poil mais dès qu'ils nous ont aperçu, ils ont vite remis leurs maillots. Et quand nous repartons, dès que nous avons disparu de leurs vues, nous entendons à nouveau des grands cris de joie, ils sont certainement retournés à l'eau, sans maillot.

Avant d'aller à la cascade, Christophe avait vu du liquide goutter sous notre 4x4 mais cela pouvait être de l'eau qu'il avait utilisée pour essayer de nettoyer la vitre arrière maculée de poussière (et ainsi éviter de se rouler dans la poussière en dépliant la tente). Mais en revenant, ça goutte toujours, une goutte toutes les 5 à 6 secondes, et ça sent le diesel. Comme nous avons fait plus de 100 km depuis la station, cela ne peut pas être un problème de trop plein, nous avons donc un réservoir percé ! Nous passons au lodge pour voir si un mécanicien pourrait nous aider mais comme c'est le week-end, il n'y a plus que la gérante et ses deux "Johan" (un grand et un petit).

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"Le Kaokoland (5 / 6)"
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