"Epupa falls"
Jeudi 30 août : La 3ième plus belle chute au monde !
Ce matin, nous n'avons mis le réveil qu'à 7 heures du matin, soit une heure après le lever du soleil : chouette, une grasse matinée ! Il faut dire qu'aujourd'hui, il n'y a pas grand-chose au programme : route jusqu'aux chutes d'Epupa et visite desdites chutes. Nous pouvons donc nous reposer un peu après les journées éprouvantes passées à Etosha. Avant de quitter le lodge, nous payons notre petite note : 446 dollars namibiens (45 euros) pour les deux steaks, les deux desserts, les 4 cidres et les deux Amarulas. Bien sûr, nous n'oublions pas le pourboire en glissant le billet dans un ancien réservoir de liquide de frein en métal (qu'on imagine provenant d'un Land Rover vu la nationalité des propriétaires), recyclé en tirelire. Comme d'habitude, il nous a fallu 1 heure 20 pour nous préparer et c'est à 8 heures 20 que nous quittons le lodge pour les 150 km de pistes que nous avons à faire aujourd'hui. Les premiers kilomètres ne sont pas terribles mais nous rejoignons vite la D3701 qui est déjà meilleure, mais toute droite sur des kilomètres. C'est dans un sens pire qu'une petite piste sinueuse car c'est monotone et donc fatiguant !
Arrivé à Emebe, nous tournons à droite sur la C43 en direction du nord. Nous entrons maintenant au cœur du pays Himba car ils sont nombreux à faire du stop le long de la piste (surtout les hommes, beaucoup moins les femmes). De toute façon, nous ne pouvons pas prendre en stop les femmes Himbas car notre loueur nous facturerait alors assez cher le nettoyage des housses recouvrant les sièges.
Elles sont jolies avec leur maquillage rouge à base de graisse qu'elles s'étalent sur tout le corps, mais elles laisseraient des traces indélébiles sur les housses des sièges. Puis, il faut avouer que nous ne comprenons pas tous les signes de la main qu'elles nous font : certaines doivent faire du stop, mais d'autre doivent aussi nous demander de nous arrêter pour nous proposer de l'artisanat et nous ne pouvons nous arrêter pour chaque sollicitation.
Nous arrivons à Epupa à 11 heures et demie du matin, nous avons fait la route en moins de 3 heures. Notre camping, l'"Omarunga Camp" est situé à moins de 50 mètres des chutes. Cette nuit, nous serons bercés (ou presque) par le bruit des chutes. Nous avons un grand emplacement tout au bord du fleuve (toujours habité par les crocodiles) avec un grand coin en béton pour faire du feu et une lampe électrique, mais nous n'avons pas de prise électrique. Si nous voulons recharger une batterie, il faut demander au bureau du camping (heureusement nous avons tout rechargé ou presque, la veille au soir). Les sanitaires sont magnifiques, ils sont situés dans un bâtiment avec un beau toit de chaume. Les douches sont grandes et impeccables. Nous pensons alors à nous enregistrer pour l'excursion Himba, c'est-à-dire la visite d'un village Himba avec un guide, pour le lendemain matin à 8 heures.
Après avoir mangé nos sandwichs et même s'il est midi (ce qui n'est pas terrible pour les photos), nous allons faire une petite reconnaissance au dessus des chutes : elles sont exposées vers l'ouest ! Nous reviendrons donc vers 16 heures pour profiter de la lumière du soleil couchant. En attendant, nous en profitons pour nous reposer un peu sur notre place de camping avant de rejoindre la belle piscine (et son bar, pour deux Coca-Colas) pour deux petits ploufs (un peu fraîche, l'eau), la séance d'écriture de cartes postales (il nous restera plus qu'à trouver des timbres quand nous passerons devant une poste ; au passage il est bon de noter que nous avons trouvé de jolies cartes postales dans les magasins des camps à Etosha) et un peu de lecture.
Vers 16 heures, nous retournons aux chutes, la lumière est vraiment très belle et les chutes sont splendides ! Tout près des campings, il y a une première grosse chute qu'on pourrait croire être la seule. Quand nous sommes arrivés, un couple se faisait guider par des gamins. Anne-Marie repère qu'ils partent ensemble sur un sentier à flanc de colline, en longeant la gorge formée après cette première grosse chute.