Mardi 28 août : (suite & fin)

Le guide qui avait embarqué une grande glacière à bord du 4x4, nous propose des bières mais aussi du cidre. Nous goûtons à notre premier cidre "Savanna Dry" (pas mauvais). Au point d'eau de Chudop, nous attendons un long moment que des félins arrivent mais l'attente est vaine, dommage ! Nous quittons donc le point d'eau un peu frustrés mais ce sont les règles du jeu en safari, on n'est pas certain de gagner à tous les coups. Le guide revient au camp de Namutoni en prenant la route la plus longue et en roulant au ralenti, mais à part quelques éléphants occupés à manger des feuilles, aucun lion ne passera dans le halo du phare rouge.

Après avoir passé plus de trois heures sur les pistes, nous sommes de retour au camp, c'est donc le moment de penser au pourboire. Nous découvrons alors notre premier pingre suisse : ce monsieur, qui s'est vanté d'avoir son propre 4x4 en Afrique du Sud pour ces (nombreux) voyages en Namibie, ne veut donner que 50 dollars namibiens en tout et pour tout, au nom de tout le groupe. C'est quand-même un peu étrange que quelqu'un qui viendrait aussi souvent en Namibie ne connaisse pas les règles pour les pourboires (alors, soit c'est monsieur "super pingre", soit c'est monsieur "affabulateur total" ; c'est vraiment difficile de comprendre les pingres qui chipotent pour 5 euros alors qu'ils viennent de prendre un avion avec un billet à plus de 1.000 euros). Nous, nous donnons 10 % du prix du safari (les autres font ce qu'ils veulent), c'est à dire un peu plus que les 30 dollars namibiens, par personne, recommandés par le carnet de voyage de Madiza. C'est vrai que c'est un pourboire conséquent en comparaison du salaire moyen d'un Namibien, mais, au moins, nous avons la conscience tranquille

Météo de la journée :
Beau, presque aucun nuage et beau coucher de soleil.

Rhinocéros en rouge !

Mercredi 29 août : "Low Range" !

Aujourd'hui, nous quittons le parc national d'Etosha pour une longue route jusqu'à la frontière nord de la Namibie. Christophe vérifie les niveaux du 4x4 mais aussi la pression des pneus avec le petit gonfleur 12 volts muni d'un manomètre. Le pneu avant gauche a perdu un peu de pression. Christophe pense alors gagner du temps en regonflant le pneu avec ce gonfleur 12 volts. Mais il n'arrive qu'à griller le fusible de la prise allume-cigare, ce qui est très ennuyeux car nous avons besoin d'alimenter le GPS avec cette prise. De plus, la boîte à fusible est introuvable. Christophe trouve bien celle située sous le capot, qui protège le moteur et ses accessoires, mais impossible de trouver celles pour l'habitacle.

Nous passons donc à la station service où le mécano est déjà en train de chercher le même problème sur une autre voiture. De toute façon, il ne sait pas plus que nous où se trouve la boîte à fusible et entreprend de tester, de visu, un a un tous les fusibles de la boîte à fusible du moteur (Anne-Marie lui montrera que la fonctionnalité de chaque fusible est inscrit à l'intérieur du capot de la boîte à fusible). Cela dit, c'est quand-même lui qui, après quelques minutes de recherche, trouve enfin le cache situé sous le volant, cache servant à dissimuler la boîte à fusible de l'habitacle. A priori, ce n'est pas la première fois que ce fusible grille car il n'est pas comme les autres. Notre mécano prend alors un des fusibles de secours pour le remplacer. Il faudra qu'on pense à en racheter un (quand nous croiserons une station essence munie d'un magasin). Quand nous lui demandons combien nous devons, la réponse est évasive, c'est à notre appréciation. Nous lui donnons un pourboire qui semble suffisant car il l'accepte avec un grand sourire.

Heureusement, nous n'avons perdu que 30 minutes par rapport à notre horaire habituel. Nous quittons donc le camp de Namutoni à 8 heures du matin. Nous mettons aussitôt le cap sur le point d'eau de "Klein Namutoni". La veille, le guide du safari de nuit nous avait dit qu'on verrait certainement des félins aux premières heures (même si c'est un peu raté). Malheureusement, nous n'observons que quelques pintades et des springboks. Et zut ! Nous reprenons alors la direction du nord du parc, en nous arrêtant au point d'eau de "Groot Okevi" que nous n'avions pu voir la veille à cause des éléphants. Mais aujourd'hui, il n'y a plus d'éléphant, ni d'autre animal.