Dimanche 26 août : (suite & fin)
Ce soir, le projecteur sous lequel nous nous sommes assis, s'est coupé très tôt dans la soirée, avant de se rallumer une bonne dizaine de minutes après ! C'est donc l'usure qui fait se couper les lampes et non pas un quelconque programmateur. Par contre, impossible de veiller tard, nous sommes bien fatigués par cette journée. Vers 10 heures du soir, nous retournons nous coucher. En revenant des toilettes, nous passons à 2 mètres d'un chacal qui a trouvé un os à ronger dans une quelconque poubelle. Il ne montre aucune agressivité, heureusement car lui et ses congénères vadrouillent partout dans le camping (alors qu'Il n'y en avait presque pas il y a 10 ans).
Météo de la journée :
Passages nuageux dans la matinée, jusqu'à 10h30. Puis, il a fait très chaud, avec des tornades de poussière dans le camping.
Lundi 27 août : Des éléphants par centaine !
Ce matin, nous quittons le camp d'Okaukuejo pour rejoindre le camp d'Halali. Enfin de nouvelles découvertes , même s'il y a 10 ans, nous n'avions pas fait tous les points d'eau que nous avons faits la veille. Une nouvelle fois, la carte du parc est soumise à rude épreuve à force d'être dépliée et repliée. Certes, toutes les pistes du parc sont indiquées sur la cartographie du GPS mais celui-ci n'indique par l'importance des points d'eau (s'ils ne sont que saisonniers ou alimentés à l'année). La carte du parc est donc nécessaire.
Nous repassons à nouveau par le point d'eau de Nebrowni qui est toujours occupé par des zèbres. En continuant vers l'ouest, nous passons près du point d'eau d'Homob : rien de particulier à signaler. Nous empruntons alors la piste qui suit le bord du pan pour rejoindre les points d'eau de Sueda et de Salvadora. Cette route est assez intéressante car elle offre de beaux points de vue sur le pan. Avant d'arriver à Sueda, nous faisons un petit détour par le point d'eau de Charitsaub en pensant qu'il serait à sec (car qualifié de saisonnier sur la carte) mais un grand troupeau de zèbres est en train d'y boire. Nous profitons d'avoir une bonne hauteur de caisse avec le 4x4 pour grimper sur la partie supérieure du parking qui offre une belle vue sur le point d'eau et les alentours. Par contre, à Sueda et Salvadora : rien à signaler.
Nous continuons ensuite vers le point d'eau de Rietfontein et en arrivant, c'est le délire : des girafes, des koudous, des oryx et de l'autre côté du point d'eau, un rhinocéros, le premier que l'on voit de jour. Par contre, il y a aussi du touriste et c'est difficile de se placer entre les véhicules déjà présents pour avoir une vue dégagée sur le point d'eau. Alors que nous sommes en train d'observer le rhinocéros qui s'est rapproché de l'eau, d'un coup, sans qu'on entende le moindre bruit annonciateur, un éléphant surgit derrière le car situé devant nous. Celui est immédiatement suivi d'un second éléphant, puis par une mère avec son éléphanteau. Et c'est tout le reste du troupeau qui passe devant nous, à une vingtaine de mètres de notre véhicule. La veille, nous nous étions demandés s'il y avait des troupeaux avec des petits car nous n'avions vu jusque là que des mâles solitaires (voir en duo ou trio) mais nous avons maintenant la réponse : c'est oui ! Sans arriver à compter précisément les jeunes éléphanteaux qui se cachent entre les pattes des adultes, au moins 29 éléphants sont en train de boire de l'autre côté du point d'eau. C'est magique ! Dès que les premiers ont fini de boire, ils passent alors au bain de boue : ça à l'air cool de se vautrer dans la gadoue, si on est un éléphant, bien sûr !
Alors que nous regardons ces éléphants batifoler dans la boue, une nouvelle horde d'éléphants arrive. Ils sont un peu moins nombreux que la première troupe. Et, comme si ça ne suffisait pas, un troisième groupe pointe alors le bout de leurs trompes. L'arrivée de ces derniers s'effectue dans de nombreux barrissements car quelques adolescents des différents groupes en profitent pour mesurer leur force. La troisième troupe passe alors devant nous pour s'éloigner des premiers arrivés. Ca commence à en faire des éléphants : maintenant, il doit bien avoir presque 70 éléphants devant nous. Le premier groupe commence alors à s'éloigner du point d'eau pour passer au bain de poussière. Après avoir attendu plus d'une heure et demie, nous décidons de repartir et nous apercevons alors une quatrième horde d'éléphants se diriger vers le point d'eau !
Vers midi et demi, nous arrivons à Halali où nous pouvons choisir l'emplacement qui nous plait. Ce camp est beaucoup moins couru qu'Okaukuejo et il y a plein de places libres. Après avoir choisi un emplacement sous un arbre, nous laissons la table et les chaises pliantes pour marquer notre nouveau territoire d'une journée. Nous faisons alors un tour jusqu'au au point d'eau du camp, Il est assez petit et seulement deux springboks sont en train d'y boire.