Dimanche 26 août : (suite)

Nous garons alors la voiture sur notre emplacement de camping et nous rejoignons au plus vite le point d'eau. En effet, les trois éléphants sont bien là, au milieu de l'eau. Mais, il n'y a pas qu'eux ! Il doit bien y avoir une bonne centaine de springboks, des dizaines de zèbres et d'oryx. Un grand koudou mâle boit au bord de la marre, il est rejoint par des femelles plus petites et rayées de blanc sur leurs flancs. C'est un véritable zoo ! Enfin, c'est même mieux qu'un zoo, car il y a vraiment beaucoup d'animaux autour du point d'eau. Un quatrième éléphant arrive alors et ses trois premiers congénères sortent de l'eau comme s'ils avaient reçu l'ordre de le faire. Des springboks se battent entre eux derrière les éléphants, c'est magique !

Nous n'avons pas envie de quitter le point d'eau mais pourtant, il faut aller manger. Nous cherchons un peu d'ombre contre la carrosserie de la voiture mais le soleil est bien haut. Après nos sandwichs, nous allons à tour de rôle prendre une douche. Dans la fraîcheur du matin, ça aurait été très désagréable de ressortir mouillé des sanitaires mais à cette heure-ci, ça fait du bien de se rafraîchir un peu. Pendant qu'Anne-Marie prend sa douche, Christophe met une batterie du caméscope à charger mais la batterie et son chargeur, noirs, captent les rayons du soleil et à cause de la chaleur, le voyant de charge s'éteint malgré les tentatives de Christophe de recouvrir le tout d'un sac poubelle blanc. Nous ne comptions repartir qu'à 15 heures (ce qui est encore trop tôt pour partir en safari) mais à 14h30, nous remontons dans la voiture pour refroidir la batterie du caméscope avec la climatisation de la voiture (nous avons un convertisseur 12 V / 220 V à brancher sur la prise allume-cigare, vraiment très utile ; en plus, cet été, nous avons acheté une multiprise allume-cigare pour pouvoir alimenter le GPS en même temps que le convertisseur).

Cette fois, nous partons vers l'est du parc. Nous faisons un premier arrêt au point d'eau de Nebrowni qui est véritablement accaparé par des dizaines de zèbres. Les springboks sont toujours à l'abri sous les branches des arbustes, ce qui nous permet de nous en rapprocher suffisamment pour les prendre en photo au grand angle depuis le bord de la piste. Un peu plus loin, un aigle serpentaire est en pleine chasse : on va le laisser faire !

Nous continuons ensuite vers le point d'eau de Kapupuhedi, mais il n'y a aucun animal dans les parages. Au point d'eau d'Ondongab, quelques oryx posent devant le pan en compagnie de quelques springboks. Nous empruntons alors la mauvaise piste qui nous mène jusqu'au point d'eau d'Aus. Espérons que ces 15 km de piste en vaillent le coup ?

Heureusement, un peu avant le point d'eau, quelques pintades picorent au bord de la piste. Au bord du point d'eau, une girafe est en train de boire, son image se reflète dans l'eau. Nous continuons ensuite vers le point d'eau d'Olifantsbad : Il n'y a pas d'éléphant, ce qui est un comble pour ce point d'eau ! Mais avec quelques impalas, des pintades, des zèbres, le cadre est vraiment sympa. L'heure tourne, il nous faut maintenant revenir au camp avant la tombée du jour. En passant au point d'eau de Gemsbokvlakte, deux girafes s'en vont mais un bel éléphant est encore en train d'y boire. Nous prenons quand-même une dizaine de minutes pour le photographier. Nous avions prévu de passer au point de vue sur le pan mais nous n'avons plus le temps. De toute façon, la journée a déjà été bien remplie !

Arrivé au camp, Anne-Marie passe à la superette pour acheter deux Coca-Colas et un esquimau (que nous partageons à deux). Nous garons la voiture et nous rejoignons aussitôt le point d'eau en sirotant nos Coca-Colas. Le soleil se couche, nous distinguons dans le cercle solaire tout rouge, quelques éléphants mais ils sont très loin. Le point d'eau semble désert alors que c'était l'abondance à midi. Nous retournons donc préparer le dîner. Cette fois, nous préparons des spaghettis pour manger avec la rouelle de porc qui grille au dessus du feu de bois. Les pâtes mettent un temps fou à cuire. Tant pis, nous mangeons donc la viande bien avant les pâtes qui, en désespoir de cause, sont quand-même avalées très "al dente" !

De nouveau après la vaisselle, nous migrons avec nos chaises pliantes (et chemises ET polaires) vers le point d'eau. En arrivant, aucun animal n'est présent autour de la mare. Mais une dizaine de minutes après, des zèbres arrivent dans le claquement de leurs sabots sur les pierres, puis des girafes, deux rhinocéros, un éléphant... Ils finissent par tous repartir, nous laissant seuls. Nous attendons à nouveau une bonne dizaine de minutes avant que deux éléphants reviennent (toujours que des mâles, nous n'avons toujours pas vu de troupeaux avec des petits), suivis de zèbres, etc...