Samedi 25 août : (suite & fin)

Après la vaisselle (rapide), nous prenons nos chaises pliantes et nous allons nous installer sous un des projecteurs éclairant le point d'eau. Deux rhinocéros sont arrivés pendant notre absence et boivent maintenant au plus près du mur du camp. C'est le moment d'augmenter les iso sur l'appareil photo et de tenter une vingtaine de photos sur ces rhinocéros. Il y a 10 ans, nous étions en argentique et nous n'avions aucun moyen de savoir si l'exposition était correct, cela avait été assez frustrant ! Aujourd'hui, Christophe a pris plus de 100 photos dans la soirée, entre les rhinocéros, l'éléphant qui a suivi, les girafes qui sont venues ensuite, les zèbres... Et encore, à 21h30, deux des trois projecteurs qui éclairent le point d'eau se sont arrêtés, nous avons cru que c'était fait exprès (pour économiser de l'électricité ou pour moins déranger les animaux ?), il n'y avait plus assez de lumière pour les photos et nous sommes retournés nous coucher (ce qui était mieux dans un sens, car le lendemain, le réveil a sonné à 6 heures du matin).

Météo de la journée :
Beau, un peu de brume et quelques nuages le soir qui masquent un peu la lune.

Eléphant au point d'eau d'Okaukuejo

Dimanche 26 août : Premier lion !

Après une nuit d'enfer où les chacals n'ont pas arrêté de hurler, nous nous levons à 6 heures du matin. Le globe tout rouge du soleil émerge tout juste des arbres. Le temps de petit-déjeuner (et d'arriver à faire chauffer de l'eau dans la bouilloire), de replier la tente et de ranger les sacs à l'arrière du 4x4, nous quittons le camp à 7h20, en direction du nord du parc. Sitôt sortis du camp, nous nous garons sur le côté de la piste pour laisser passer un troupeau de zèbres. Les pistes à l'intérieur du parc sont en très bon état et malgré une petite halte pour photographier une autruche, nous arrivons rapidement au point d'eau de Wolfnes situé au bord du pan. Aucun animal dans les parages, nous continuons donc jusqu'au point d'eau suivant.

Quand nous arrivons à proximité du point d'eau d'Okondeka, des voitures sont amassés un peu plus loin sur la piste. Mais que regardent-ils donc ? Nous nous avançons et là, à une cinquantaine de mètres de la piste, il y a un lion avec une belle crinière, magnifique ! Mais ce fainéant est couché dans des herbes hautes et ne lève qu'épisodiquement la tête. Après une heure d'attente, il se lève enfin, fait une dizaine de mètres et se recouche à nouveau ! Maintenant, il est encore plus caché par les herbes hautes. Nous décidons alors de continuer vers l'est, vers le point d'eau d'Adamax. Nous ne croisons plus trop d'animaux, à part un troupeau de gnous, un varan qui était sur la piste mais qui se réfugie vite fait dans les hautes herbes à notre arrivée, et bien sûr, quelques springboks, zèbres ou oryx.

Vers 11 heures du matin, le soleil est maintenant trop haut, nous ne distinguons plus que quelques springboks qui se sont réfugiés dans l'ombre des acacias. Pour les imiter, nous décidons de revenir vers le camp d'Okaukuejo, en passant par le point d'eau de Natco. A proximité du camp, nous croisons à nouveau des zèbres là où nous les avions déjà croisés ce matin. Très près du camp, trois éléphants sont en train de traverser la piste. Quand nous arrivons à leur hauteur, nous ne distinguons plus que les postérieurs de ces pachydermes entre les arbustes, mais nous savons où ils se rendent : ils vont boire au point d'eau du camp !