Samedi 25 août : (suite)
Nous en avons pour 1.344 dollars namibiens de diesel, espérons que nous n'aurons pas à refaire des pleins aussi importants que celui-ci dans les prochains jours. Mais il devient donc urgent de repasser par la case ATM. Christophe donne au pompiste 5 dollars namibiens de pourboire, soit 50 centimes d'euros, comme ce qui est recommandé dans le carnet de Madiza, pourboire aussitôt partagé avec le nettoyeur de vitre.
Nous redescendons alors la grande avenue pour rejoindre le mall où se trouve le Checkers, un supermarché où nous devrions pouvoir y faire toute nos courses, à condition de trouver avant une banque. En garant la voiture, un gardien vient à notre rencontre. Christophe lui demande naïvement combien ça coûte et il obtient en réponse : "ce que vous me donnez". Christophe lui laisse 5 dollars namibiens, ce qui semble lui convenir. A l'entrée du mall, il y a une banque. Nous demandons alors au guichet d'accueil si nous pouvons retirer de l'argent liquide et l'employée nous montre l'emplacement des ATM dans le centre commercial. Nous essayons d'expliquer que nous voulons retirer plus de 2.000 dollars namibiens et elle nous dirige alors vers un des guichets de la banque. Mais quand arrive notre tour, le guichetier nous dit qu'ils n'acceptent pas les cartes étrangères. La situation devient grave ! En désespoir de cause, nous nous dirigeons vers les ATM : nous retirons 2.000 dollars namibiens avec la carte Visa (nous ne pouvons toujours pas retirer plus). Un ATM à côté de celui que nous venons d'utiliser, est muni du logo MasterCard mais les transactions échouent (un peu brutalement en plus). La situation est désespérée !!!
De toute façon, dans l'immédiat, il faut au moins faire les courses, en espérant pouvoir payer avec une carte bancaire à la caisse. Nous rejoignons donc le Checkers au premier étage du mall et en arrivant devant le supermarché, c'est le coin des banques, avec des ATM munis du logo MasterCard. Anne-Marie essaie avec sa carte à l'ATM de la "Ned Bank" et ça fonctionne ! Elle retire une première fois 2.000 N$ et même, une seconde fois, 2.000 N$ : victoire ! Au moins, nous devrions pouvoir faire le plein de carburant pendant la moitié du séjour.
Nous avons établi la veille au soir une liste de ce que nous devions acheter mais l'organisation des rayons du supermarché (bien qu'aux normes très européennes) n'est pas comme nous avons l'habitude. Le papier essuie-tout n'est pas à côté du papier toilette mais à côté des sacs poubelles situés près du rayon alcool, alors que le liquide vaisselle est encore ailleurs (comme de bons Français, nous pourrions dire que cette organisation est bordélique car ce n'est pas comme chez nous, en France, mais nous ne le dirons pas !). Bref, nous finissons tout de même par trouver ce que nous cherchons après avoir errés de longues minutes dans les rayons.
Parmi ce qui nous a été très utile (lors du voyage), il y a bien évidemment le liquide vaisselle, deux torchons (de très bonne qualité à 39 dollars namibiens les deux), l'allume-feu et les allumettes (qui ne se sont pas révélées de bonne qualité), les sacs poubelles (extrêmement fins, ils se déchiraient pour un rien) et des sachets congélation munis d'un zip (très utiles pour protéger l'électronique du sable et de la poussière, comme par exemple les batteries d'appareil photo en charge aux bornes électriques des campings). Le papier toilette n'a eu son utilité que deux fois, lorsque nous avons bivouaqué, car il y en avait dans toutes les toilettes des campings.
Côté bouffe, nous avons pris de la viande à griller au barbecue, sous vide, dont de la rouelle de porc marinée, des ribs de porcs et des pavés de bœufs (qui se révéleront excellents). Nous avons aussi pris, pour pallier à un cas de force majeure, des saucisses genre Knacky Herta, pleines de conservateurs. Pour accompagner ces viandes, nous avons pris des pâtes, de la purée en sachet (plutôt pas mauvaise ; l'année dernière au Canada, cela avait été notre plus grande erreur de prendre de la purée déshydratée) et du riz (y compris des sachets pour servir de stabilisateur aux appareils photo). Nous serons loin des 5 fruits et légumes par jour mais ça sera plus simple pour préparer les repas. Christophe a pris ce qu'il croyait être de la sauce tomate ("tomato sauce" : c'est ce qui était inscrit sur l'étiquette) en emballage ressemblant à une bouteille de ketchup mais en fait, c'était bien du ketchup !