Jeudi 13 septembre : (suite & fin)

Finalement, c'est trois fois rien car nous n'avons pas abîmé de pneu, ni éclaté de vitre et encore moins embouti la carrosserie. Nous nous attendions à une revue détaillée du matériel de camping mais ils s'en foutent totalement. Ca nous gène un peu de ne pas faire le constat de retour (et de n'avoir aucun papier prouvant le bon état du véhicule) mais bon, ils nous répètent que nous n'avons à nous préoccuper de rien (ça fait presque deux mois que nous sommes rentrés quand nous écrivons ces lignes et à ce jour, nous n'avons toujours pas découvert de mauvaise surprise avec la carte bancaire, tant mieux...)

Nos attendons une dizaine de minutes dans les bureaux du loueur que Caroline de Madiza viennent rechercher le GPS qu'elle nous avait loué (et qui a été très utile). Le loueur du 4x4 nous raccompagne ensuite à l'aéroport où nous nous enregistrons jusqu'à Toulouse. Sur l'A-380, nous allons être coincés sur deux places au milieu de la rangée mais au moins nous allons être ensemble. Pour pallier à d'éventuels problèmes, nous avions toujours conservé du liquide en dollars namibiens, il nous faut donc les changer car dès que nous aurons quitté le sol namibien, ces dollars n'auront plus aucune valeur. Nous les échangeons donc dans un bureau de change : après prélèvement de la commission, nous ne récupérons que 195 euros au lieu de 220 euros au taux officiel ! De toute façon, nous n'avons pas le choix, nous n'allions pas acheter pour 200 euros de souvenirs dans les boutiques de l'aéroport.

Nous passons ensuite les contrôles de sécurité (sans problème, donc sans vidage complet du sac photo) et après une attente patiente dans la salle d'embarquement, nous embarquons à l'heure dans le Boeing 737 de la "South African Airway". Le repas à bord est excellent  ! C'est un colombo épicé comme il faut, bien meilleur que dans un restaurant à touristes aux Antilles. Ca remet un peu de baume au cœur car nous sommes tristes de quitter la Namibie qui fût notre formidable terrain de jeu ces trois dernières semaines. Mais comme dirait Arnold, nous reviendrons !

A Johannesburg, nous passons le contrôle d'immigration (l'agent est affalé dans son siège, cool), puis le contrôle de sécurité (toujours sans avoir à déballer tout le contenu du sac photo) et nous errons ensuite quelques heures dans le centre commercial. Cette fois, Anne-Marie n'abandonne pas Christophe devant un magasin de tongs mais devant une fenêtre donnant sur les pistes. Il y a un net progrès !

Bien avant l'heure du vol, nous nous rendons vers notre salle d'embarquement pour être assis au plus près de la porte lorsque l'embarquement commencera. Comme il fait encore jour, Christophe tente quelques photos du gros avion au travers des vitres de l'aérogare et nous tombons alors sur les deux reporters qui venaient aussi de Windhoek et qui étaient en même temps que nous, au contrôle de l'immigration. Ils reviennent d'un reportage photo sur les lodges de luxe en Namibie. Par déformation professionnelle (et toujours à la recherche d'un scoop), ils nous posent un tas de questions sur notre voyage, les voyages que nous avons fait ou encore nos connaissances dans le milieu du tourisme (au passage, nous leur filons l'adresse de notre site pour qu'ils aillent rechercher les coordonnées d'un copain guide). Ils nous posent aussi une question bizarre : dans combien de temps, ça va péter en Namibie ? Nous n'avons ressenti aucune tension, ça serait vraiment étrange que le pays se déchire, les pompistes ne semblaient pas inquiets. Mais ce n'est pas un sujet qu'on abordait lors de nos rencontres.

Après avoir un peu discuté avec les reporters, nous rejoignons notre salle d'embarquement. Nos billets sont vérifiés avant de pouvoir accéder à une zone délimitée par des sièges. Nous aurions pu penser que cela permettrait d'attendre calmement et confortablement assis mais, bien avant l'annonce du début de l'embarquement, une longue file se forme devant la porte. Incorrigibles, ces Allemands, de vrais chenilles processionnaires ! Nous ne nous gênons pas pour embarquer le plus vite possible : vu que c'est le bordel, il n'y a pas de raison que nous n'y participions pas non plus.

Météo de la journée :
Beau ! Mais, nous étions à l'intérieur des aérogares, ça n'a pas d'importance  !

L'A-380 de la Lufthansa