Mercredi 12 septembre : (suite & fin)

De retour au lodge, nous avons le droit au champagne (toujours du vin mousseux sud-africain, moins bon que celui du petit-déjeuner après le vol en montgolfière, mais pas mauvais quand-même) avec des petits gâteaux apéritifs. Nous en profitons pour aller chercher notre netbook afin de profiter de la wifi, il faudrait qu'on choisisse nos places dans l'A-380 pour éviter d'être séparés. La wifi fonctionne très bien mais nous n'arrivons pas à nous connecter sur le site de la Lufthansa pour nous enregistrer. Tant pis ! Au moins, ça nous aura fait passer le temps jusqu'au repas : en entrée, soupe aux fruits de mer (avec des fruits de mer entiers), puis pavé de viande d'oryx servi avec des haricots verts et des carottes et un gros morceau de gâteau en dessert (un peu bourratif). Pour changer un peu, nous avons pris une bouteille de "Pinotage-Shiraz", pas mauvaise mais le shiraz tout seul était bien meilleur. Difficile à savoir si c'est l'effet de l'altitude, mais nous déjà sommes bien pompettes quand la serveuse nous propose un verre d'Amarula. Nous prétextons que nous avons déjà assez bu avec la bouteille de vin mais c'est surtout que nous avons la nôtre à finir ce soir.

Météo de la journée :
Nuageux le matin mais les nuages sont vite partis, très venteux à 2.000 mètres de haut.

Alex le Lion ?

Jeudi 13 septembre : Le retour, 1ère partie !

Heureusement, le vent s'est arrêté dans la nuit et nous avons bien dormi (Christophe a entendu quelques rugissements du lion avant le lever du jour). Nous prenons le petit-déjeuner entourés de guépards, de phacochères et d'un paon, véridique ! L'enclos des guépards est attenant au restaurant, nous pouvons donc les voir juste de l'autre côté de la vitre. Et de l'autre côté du restaurant, deux phacochères gambadent en liberté à 10 cm de l'employé qui nettoie la piscine. Ils ont même essayé de pousser les portes du restaurant. Les deux phacochères semblent habitués des lieux et n'effraient personnes malgré leurs imposantes canines érigées en défense. Quant au paon, il fait la roue à côté de la piscine mais cet animal est beaucoup moins surprenant que les phacochères.

En reprenant la voiture, la roue avant gauche est un peu dégonflée (elle semble souffrir d'une crevaison lente). De toute façon, nous n'allons pas perdre de temps à essayer de la regonfler. En une demi-heure, nous sommes de retour à Windhoek dans les locaux du loueur, après deux petites frayeurs. Le clignotant droit qui nous avait posé des problèmes le tout premier jour, et qui avait par la suite parfaitement fonctionné tout le long du voyage, a décidé de ne plus fonctionner, du tout, depuis le premier jour à Sesriem (après le passage sur le sable mou). Cela ne nous avait pas posé de problème car, vu le nombre de voiture sur la piste, il n'était pas vraiment nécessaire de signaler nos changements de direction aux autres véhicules puisqu'il n'y en avait pas.

En revenant sur la route goudronnée à proximité de Windhoek, Christophe s'était rassuré car nous n'avions pas croisé beaucoup de voitures. Sauf qu'au premier croisement avec la rocade périphérique de Windhoek, nous sommes retombés dans une grosse circulation avec pleins de voitures. Le clignotant redevenait donc nécessaire pour tourner à droite. Nous n'avions que deux changementds de direction à faire, mais deux à droite au milieu d'un flot continu de voitures. Nous avons fait comme à vélo, en tendant le bras pour signaler les changements de direction et c'est passé sans problème, juste avec une petite pointe d'adrénaline.

En redonnant les clefs de la voiture au loueur, nous lui expliquons les problèmes de que nous avons eu : la fuite du réservoir supplémentaire, le clignotant et la pompe 12 volts qui grille les fusibles quand elle est chaude, mais nous oublions de mentionner la crevaison lente au pneu avant gauche.