Mardi 11 septembre : (suite & fin)
Quand nous sommes arrivés au vlei, il n'y avait qu'une dizaine de personnes sur la croûte de sel mais en repartant à 9 heures et demie, les touristes arrivent en masse. Ce sont d'ailleurs des "touristes de masse" qui imaginent se rendre à la plage (ils vont avoir du mal à trouver la mer) : que penser de cette fille en petite robe de plage rose bonbon et qui marche en tongs ? Comme des centaines de personnes piétinent chaque jour le sable, il y a fort peu de risque de tomber sur une vipère mais il doit pourtant en avoir caché sous le sable !
Il est donc temps de quitter le vlei, nous traversons donc pour la quatrième fois le sable mou. Sauf que là, impossible de garder une certaine vitesse car deux 4x4 de location se sont ensablés et il n'y a plus qu'un étroit passage entre les deux voitures. Heureusement, ça passe sans problème, même au ralenti ! A 10 heures, nous nous garons sur le parking bondé de Sossuslvei et nous nous équipons pour partir à pied en direction de "Hidden Vlei", situé à 1,5 km du parking (ça grimpe un peu plus qu'à "Dead Vlei"). Le soleil tape maintenant dur et quand nous sommes de retour à la voiture, à 11 heures, nous avons bien vidé nos gourdes que nous avions pris soin de remplir au départ. Nous voyons alors un couple partir en direction du vlei avec seulement une petite bouteille d'eau à moitié remplie chacun, soit moins de 15 cl d'eau par personne. C'est une idée ! Dans ce genre d'idée surnaturelle, il y a aussi cette Citroën C1 garée à coté de notre 4x4 : ça doit être du sport de parcourir la Namibie dans une aussi petite voiture (même avec les sièges arrière rabattus, ça ne fait pas beaucoup de place).
Sur la route du retour pour Sesriem, nous ne nous arrêtons pas pour prendre des photos car le soleil écrase tout, il n'y aucune ombre sur les dunes pour les mettre en relief. En rentrant au camping, Christophe déploie la tente pour aller se coucher, il a mal au ventre et a de la fièvre. A 16 heures, il se force à lever. Nous devons aller faire le plein de carburant et surtout regonfler les pneus. Heureusement, en marchant un peu, ça commence à aller un peu mieux.
Nous ressortons donc du parc national, le gardien à la barrière vérifie notre permis et note notre sortie sur son carnet (Christophe lui signale que nous revenons tout de suite). Le pompiste est très loquace. Jeune, il a rêvé de venir jouer au foot dans une équipe française. Il nous pose des tas de questions sur ce que nous avons visité en Namibie. Il est content d'appendre que c'est la seconde fois que nous visitons la région. Nous passons ensuite faire regonfler les pneus. Le pneu avant gauche était presque à plat. L'employé nous demande pourquoi nous voulons remettre 2,2 bars, ça serait plus confortable avec un peu moins de pression. C'est juste que c'est la valeur indiquée par le loueur qui nous a permis de ne pas crever jusque là. En rigolant, Christophe lui répond que nous aimons bien sautiller sur la piste.
Anne-Marie passe alors au magasin de la station acheter deux "Savanna Dry Light" que nous mettons aussitôt dans les sacs isothermes. Nous retournons alors à "Elim Dune" pour les savourer au pied de la dune. Nous grimpons un peu dans la dune (mais pas trop haut car Christophe est toujours un peu cassé) pour prendre quelques photos et nous rentrons au camping avant la tombée du jour. Ce soir, il n'y a pas d'électricité dans les sanitaires, il faut prendre la douche à la lueur des frontales. De plus, côté homme, l'eau est froide, ce qui casse un peu plus Christophe qui ne mange presque pas au dîner (et ne savoure même pas les dernières gouttes de shiraz).
Météo de la journée :
Pas trop froid dans la nuit, beau dans la journée mais quelques nuages le soir.
"Dead Vlei"