Vendredi 30 mars : (suite & fin)
Pour finir le séjour en beauté, nous passons le reste de la matinée à la plage du Bourg que nous mesurons dans toute sa longueur, 425 pas de l'extrémité nord au ponton, puis 200 pas du ponton à l'extrémité sud de la plage à côté des barques des pêcheurs. Et sur ces 200 pas, il n'y a que 4 serviettes, dont les 2 nôtres, posées sur la plage, ça laisse de la place entre les serviettes !
A midi pile-poil, quand nous arrivons au snack, les langoustes viennent elles aussi d'arriver. Elles attendent, vivantes, dans une bassine en plastique, de passer au grill. Nous commandons à l'apéritif deux daïquiris. Ce cocktail a toujours un effet euphorisant sur Anne-Marie qui se met presque à chanter... Le menu commence par une assiette de crudité avec des accras plutôt bons. Puis, 400 grammes de langouste, grillée à point et nappée d'une sauce chien : que c'est bon ! Les légumes pays sont visiblement imbibés de sauce chien, ça en change tout le goût, c'est très bon comme ça ! A 2 heures moins le quart, nous commandons deux blancs mangés coco (faits maison) car des bananes flambées auraient pris trop de temps de préparation. Nous ne savions pas quoi faire dans l'après-midi, si nous aurions eu le temps de passer ou non au jardin de Balata, mais maintenant, nous le savons : ça sera juste ménage de l'appartement, nettoyage de la voiture et retour à l'aéroport ! Le service dans ces snacks est vraiment très lent (et un peu désorganisé) mais la cuisine est très bonne, c'est le principal !
Nous finissons de refaire les sacs et de faire le ménage de l'appartement au pas de charge. Heureusement que la propriétaire nous avait laissé les clefs jusqu'à notre départ. A 3 heures un quart, nous quittons les Anses d'Arlet. Dans la semaine, nous avions rejoué au loto, si ça se trouve, nous pourrions rester car nous n'avons même pas regardé si nous avons gagné !
Arrivés à l'aéroport, nous nous garons au parking visiteur : nous allons payer deux euros mais nous allons pouvoir nous enregistrer à l'avance, tranquillement, et nous débarrasser de nos sacs, ce qui évitera d'avoir à les transporter dans la navette du loueur de voiture. A l'enregistrement, on nous propose de retarder d'un jour notre départ (de 3 au 4 mois, ça aurait été mieux) : Air France cherche 6 volontaires pour ne partir que demain (ils ont un rapatriement sanitaire, ça peut se comprendre). Nous sommes ouverts à la proposition car nous n'avons prévu de rentrer le samedi que pour le confort. L'hôtesse nous propose un bon d'achat de 300 euros (sur un vol Air France) et une nuit dans un grand hôtel à Ste Luce avec les transferts. Aye, ça, c'est moins cool ! Car, à part se cramer les neurones au bord de la piscine, nous n'allons rien pouvoir faire et nous allons être prisonnier des restaurants de l'hôtel ou de Ste Luce (ça va encore faire râler Christophe des menus à plus de 18 euros avec des crabes farcis surgelés). Nous déclinons l'offre, ils trouveront bien d'autres volontaires et nous éviterons ainsi d'arriver lundi matin au travail sur les rotules.
Après l'enregistrement, nous ressortons de la zone aéroportuaire, direction le Lamantin pour faire le plein d'essence et passer un coup de jet haute pression sur la voiture. Il faut attendre un peu, deux Antillais sont en train de laver leurs pick-up (déjà propres). Ils ont sorti le flacon de shampoing et le gant de lavage (en microfibres) pour voiture, ils sont aux petits soins pour leur voiture. Nous passons ensuite un rapide coup de jet sur la carrosserie et sur les tapis de sol : voilà, ça sera suffisamment propre (et c'est passé les doigts dans le nez, heureusement, car nous n'allions tout de même pas acheter un gant de lavage pour voiture ).
De retour dans l'aérogare, une longue file s'est formée devant les comptoirs d'enregistrement d'Air France. Nous avons bien fait d'investir 2 euros ! Au passage, Anne-Marie fait vérifier le ticket de loto : elle a gagné 4,50 euros, juste un peu plus que le prix de la glace qu'elle vient de s'acheter. Il ne reste donc plus qu'à attendre l'embarquement à 21h30 (les gens sont toujours aussi peu disciplinés).
Météo de la journée :
La plus belle journée du séjour, avec un magnifique coucher de soleil, vu derrière les vitres de la salle d'embarquement .