Mardi 27 mars : (suite & fin)
Après être remonté dans le zodiac, nous observons une chasse à quelques dizaines de mètres de nous : les bonites sautent hors de l'eau et les frégates plongent au même endroit. Le spectacle est fascinant. David rejoint ensuite un site de plongée moins profond pour sa plongée avec un débutant. Nous les attendons 45 minutes en les suivant aux bulles.
Au retour vers le Bourg des Anses d'Arlet, David aperçoit au loin le souffle de baleines. Il met le cap vers elles. Alors que n'en sommes plus qu'à une centaine de mètres, les baleines à bosses sondent devant nous en soulevant majestueusement hors de l'eau leurs caudales. Magnifique ! David attend qu'elles ressortent mais elles tardent à remonter... David pensait qu'elles resteraient environ 5 minutes au fond mais après plus de 10 minutes, nous revoyons enfin leurs souffles, 300 mètres derrière nous, au nord de la Grande Anse. Elles sont passées sous le zodiac ou presque. Tant pis, mais c'était déjà bien.
Anne-Marie voulait manger aux snacks sur la plage mais Christophe pense que nous ferions mieux de manger nos pâtes / saucisses à l'appartement car il est déjà plus de 13 heures et à 14 heures, il faut être de retour au club. Nous laissons la voiture et l'appareil photo au club et nous rentrons à l'appartement à pied (10 minutes suffisent).
Pour la plongée de l'après-midi, David rejoint finalement le site de la pointe Lézarde (23 m / 50 min), c'est à dire la bouée à 20 mètres de celle de la Grotte aux Couleurs. Donc, grosso modo, nous refaisons la même plongée que dimanche après-midi, en rentrant un peu plus à l'intérieur de la Grande Anse après la pointe. Nous retrouvons le ptérois de dimanche mais nous trouvons aussi 4 grosses langoustes, des poissons trompettes, des carangues, des gros pagres, des crabes flèches et des crevettes nettoyeuses... Nous n'avons pas vu de raie sur le sable au fond, ni de tortue, mais la plongée s'est faite avec le chant des baleines, faible mais audible surtout en début de plongée. N'oublions pas la thermocline à 14 mètres : une trentaine de degrés bien chauds au dessus, mais seulement 27 °C en dessous, ce qui donnait l'impression de se geler, c'était désagréable !
Le soir, nous nous décidons finalement de manger à la pizzeria des Anses d'Arlet, située devant le petit marché des pêcheurs. Ca ne fait pas très cuisine locale mais cette pizzeria est un des seuls restaurants / bars ouverts le soir au Bourg (les vieux du village viennent y parler foot et souvenirs de pêche autour d'une bière) et les pizzas sont bien bonnes, très bien garnies et très copieuses (nous sommes repartis avec le doggy bag, il y en avait trop). 32,50 euros le repas avec une bouteille de Didier, c'est raisonnable (et nous avons donc déjà une partie du repas de demain soir).
Avec notre carton à pizza sous le bras, nous nous promenons jusqu'à l'église qui est éclairée, ça le ferait bien de venir faire une petite photo de nuit par ici (dommage, nous avons oublié de revenir avec l'appareil photo).
Météo de la journée :
Chaud et brumeux !
Poisson ange Français
Mercredi 28 mars : Et de 400 !
Depuis que nous sommes arrivés aux Anses d'Arlet, Anne-Marie a pris l'habitude, au petit-déjeuner, de déposer des miettes de biscotte au coin de la table pour les oiseaux (sinon, ils venaient piquer les nôtres). Et ce matin, un de ces petits oiseaux arrive avec une fleur de bougainvillier dans le bec, fleur qu'il dépose pour Anne-Marie sur la rambarde de la terrasse. Véridique ! D'accord, l'oiseau avait dû juger qu'un morceau de biscotte était certainement meilleur qu'une fleur mais cette version de l'anecdote est moins poétique !