Dimanche 25 mars : (suite & fin)
Après s'être préparé, nous embarquons sur la plage du Bourg, à 50 mètres du club, à bord d'un zodiac rouge et blanc. Ce n'est pas un semi-rigide, les blocs sont déposés un peu en vrac au fond du pneumatique. Nous partons alors en direction du sud, vers la Grande Anse. David s'amarre au mouillage en face d'une grotte (disons plutôt une grosse anfractuosité dans la falaise) entre la pointe Lézarde qui borde la Grande Anse au nord, et la pointe Burgos qui borde l'anse du Bourg au sud. C'est la Grotte aux Couleurs (22 m / 55 min). Le but de la plongée est de partir vers la pointe Lézarde et de revenir, en cherchant les antennaires dans 5 mètres d'eau, contre la paroi de la falaise. Et c'est donc parti : crabes flèches, crevettes nettoyeuses, crabe flèche, crevette nettoyeuse, crabe flèche... Allez, nous voyons quand-même (et surtout) deux grosses langoustes, un poisson coffre, un gros diodon, et tout un tas de petites murènes, pratiquement en pleine eau. Même si Anne-Marie le snobe et ne lui tire pas le portrait avec attention, une autre palanquée nous a fait signe pour nous montrer un ptérois. Par contre, pas d'antennaire en fin de plongée et pourtant, nous avons cherché.
De retour au club, nous discutons un long moment avec les autres plongeurs autour d'un verre de planteur. L'ambiance est plutôt sympa. Le local du club est grand (équipé d'une douche et de toilettes) avec une grande terrasse, ça aide aussi à créer une bonne ambiance.
Météo de la journée :
Assez ensoleillé le matin (assez pour prendre un coup de soleil sur la plage). Les nuages sont arrivés en nombre dans l'après-midi et il tombe une bonne averse juste après le coucher du soleil (la seule de tout le séjour et après le coucher du soleil, ça ne compte pas). L'averse a signé la fin des festivités au village (nous n'avons plus entendu de chants après).
Lundi 26 mars : C'est pétrifiant !
A 9 heures alors que nous allions partir, des réparateurs s'occupent de la baie vitrée de l'appartement attenant au nôtre. Comme la nôtre ne ferme pas à clef (mais on pouvait fermer le volet métallique, ça ne posait pas de problème), ils en profitent pour venir régler le loquet pour corriger le problème. Nous en profitons pour leur demander où trouver de l'essence : ils nous disent que la station de Ste Luce est ouverte.
Quand nous arrivons à l'entrée de Ste Luce, en effet la station est approvisionnée et deux pompes sont en service pour la distribution. Il faut juste faire un peu la queue, une demi-heure. Nous n'en étions qu'à la moitié du plein mais ça valait le coup de le refaire pour pouvoir bouger jeudi et vendredi matin avant de retourner à l'aéroport.
A 11 heures du matin, nous garons la voiture à la pointe des Salines, au départ du sentier de la Trace des Caps. C'est donc parti pour traverser la Savane des Pétrifications. Quand nous traversons un sous-bois, ça grouille de partout ! Ce sont des petits crabes rouges et noirs (des crabes touloulous) qui s'enfuient à notre passage pour se réfugier sous les feuilles mortes. En arrivant à l'anse Trabaud, nous repérons aussi des bernards l'hermite terrestres qui se réfugient sous un tronc. En 2006, nous avions déjà fait cette randonnée et nous nous étions baignés sur cette plage déserte. Sauf qu'aujourd'hui, il y a de grosses vagues (la plage est un peu orientée vers l'Atlantique) et il y a surtout beaucoup d'algues brunes et piquantes (la partie sud de la plage est complètement recouverte de ces algues mortes). Ca ne donne pas envie d'aller se baigner (nous n'aimons pas trop quand quelque chose nous touche sous l'eau, surtout si on ne voit pas ce que c'est). Nous continuons jusqu'au nord de la plage, il y a moins d'algues mais les vagues semblent un peu plus fortes. Et il y a aussi du monde : pas beaucoup mais beaucoup trop par rapport au mois de novembre en 2006
. Il faudrait aller se baigner à tour de rôle pour surveiller le sac photo, etc, etc... Nous décidons que nous nous baignerons de retour à la voiture, ça sera plus simple.