Dimanche 21 août : (suite & fin)
Un peu après 17 heures, nous revenons à l'appartement pour déposer l'appareil photo et prendre les maillots de bain : la plage est censée être toute proche, de l'autre côté de la presqu'île de Čiovo. En fait de plage, il s'agit d'un gros morceau de béton équipé d'échelles. La proximité du chantier de construction naval avait fait peur à Christophe, mais l'eau est d'une limpidité incroyable. On voit bien les oursins sous nos pieds . Nous restons un bon moment dans l'eau avant de rentrer à l'appartement avec les maillots de bain mouillé. Le mat du gros voilier au mouillage près de la plage dépasse le haut de l'île (du moins, le point le plus haut entre la plage et l'appartement), il y a des fortunes qui flottent sur l'eau dans les parages.
Sur les conseils du propriétaire de l'appartement (pour être exact, il nous avait dit que la majorité de ses clients avait été satisfait), nous choisissons de manger le soir au "Don Dino", un restaurant près de la porte nord de la ville. Nous avons hésité très longtemps car ça ne nous convenait pas totalement, ce qui était aussi le cas d'un grand nombre de restaurants de Trogir. Anne-Marie se décide au dernier moment pour des langoustines à la bouzzara (140 kunas le plat) et Christophe hésite. Le serveur, très guindé, lui conseille des petits poissons : 1 kg pour 250 kunas. En y réfléchissant à postériori, c'était peut-être le poids au kilo, mais pourtant Christophe a bien fait remarqué qu'un kilo, c'était trop pour lui seul. Il se décide finalement pour une salade de poulpe à 80 kunas (car généralement, pour une centaine de kunas, nous avons eu des plats assez copieux).
En attendant les plats, nous commandons deux panachés : ce sont des bouteilles de 33 cl, vite avalées, horreur, malheur
! Nous commandons alors une bouteille de vin blanc. Nous choisissons (un peu au hasard) du "Pinot Sivi" du vignoble Kutjevo. Il n'est pas mauvais, bien meilleur que le Graševina. Le serveur amène ensuite le bavoir d'Anne-Marie et les plats arrivent : 6 grosses langoustines en sauce pour Anne-Marie et quelques morceaux de poulpe sur de la salade verte pour Christophe qui aura presque fini son assiette quand Anne-Marie attaquera seulement sa seconde langoustine (qui sont très bonnes).
Pour une fois, nous prenons un dessert car Christophe est encore affamé. Il pense se faire une bonne glace aux fruits rouges et la déception est de taille : deux boules de glace à la "vanille" avec 8 myrtilles perdues dans la coupe . Il y a des jours comme ça... Anne-Marie a commandé deux boules de glace vanille, c'est à dire le même dessert que Christophe, à 8 myrtilles près.
Après le repas, nous faisons une séance photos de nuit dans la ville qui n'est pas très éclairée. La cathédrale et la forteresse sont les seuls bâtiments vraiment illuminés de la ville. Si on recherche de la lumière, c'est auprès des gros yachts au mouillage sur les quais de la ville qu'il faut aller. La mode bling-bling du moment semble être d'éclairer (en bleu) les fonds subaquatiques par des spots sous le yacht . Le coffre à jouet du plus gros yacht est entrouvert pour faire saliver le passant en montrant les jet-skis entreposés dans les cales. Donc, non seulement fiers de jouer aux matuvus, ces olibrius s'amusent aussi à effrayer la faune sous-marine avec leurs engins pétaradants, ça ne nous plait pas du tout ! Au fait, pourquoi ces terroristes de Wall Street ne vont-ils pas mouiller sur les côtes grecques ? Bin oui, pourquoi ?
Météo de la journée :
Grand bleu (trois nuages à midi). A midi, il fait 36 °C à l'ombre sur le thermomètre du sac d'Anne-Marie. Il y a un peu de vent vers 17 - 18 heures, plus rien après.
Les quais de Trogir