L'église Saint Marc au cœur de la ville haute

Samedi 13 août : Zagreb de bas en haut !

A 4 heures et demie du matin, Christophe oublie de désactiver l'alarme de la maison avant d'ouvrir la porte. Résultat, le Saint-Bernard du voisin, suivi de son maitre, sortent dans leur jardin pour voir ce qu'il se passe. Au moins, on est certain que la maison est sous surveillance pendant notre absence. Le taxi arrive à l'heure et nous dépose ensuite à l'aéroport. Les guichets de la Lufthansa ne sont pas encore ouverts pour l'embarquement mais deux files d'attente se sont déjà formées. Quand le guichet ouvre, nous sommes dans la file de la classe affaire. Nous n'allons quand-même pas devoir nous retaper toute la file d'attente qui est maintenant longue ? En plus, nous n'avons qu'à déposer les bagages car Anne-Marie avait imprimé les cartes d'embarquement la veille. Nous restons donc dans la file et l'agent de la compagnie ne dit rien. Nous passons ensuite sans problème le contrôle de sécurité, ils s'améliorent à Toulouse.

A Munich, comme nous n'avons que peu de temps, nous nous dépêchons de rejoindre au plus vite la porte d'embarquement du vol pour Zagreb. Quand nous arrivons devant le panneau d'affichage de la porte, nous apprenons que le vol a 55 minutes de retard en raison de l'arrivée tardive de l'appareil. Du coup, Anne-Marie en profite pour faire un tour des boutiques, passant même devant la vitrine d'un sex-shop (même situé dans un aéroport, il faut appeler un chat, un chat).

Dix minutes avant le début de l'embarquement, les Allemands sont déjà tous au garde à vous devant la porte. Pourtant, il faut passer par un bus avant d'embarquer dans l'avion. Ils seront peut-être les premiers dans le bus, mais une fois au fond du bus, les derniers à monter dans l'avion. C'est certainement pour rester plus longtemps dans le bus de construction allemande, ils sont tellement fiers de leur industrie automobile. Peut-être sont-ils moins pressés de monter à bord du Dash 8 construit par le groupe canadien Bombardier qui n'est donc pas "Deutsche Qualität" ?

La première partie du vol s'effectue juste au dessus des nuages. Ce n'est qu'en arrivant à proximité de Zagreb que les nuages s'éparpillent. Le pilote fait un virage serré juste avant le toucher des roues, c'est bizarre comme atterrissage. Nous sommes dans le seul avion sur le tarmac. Le pilote se stationne à une cinquantaine de mètres de la porte de l'aérogare (relativement petit) mais un bus vient quand-même nous chercher pour faire le tour du tarmac. A l'immigration, chouette, nous avons un tampon en plus sur le passeport. En attendant nos bagages, nous retirons 2.000 kunas au distributeur automatique situé à proximité des tapis, ça sera déjà ça de fait.

Nous passons ensuite la douane sans problème, avant de trouver les bureaux du loueur de voiture. En nous remettant les papiers, l'employé nous dit qu'il faut payer le parking : nous sommes surpris de devoir payer le parking de l'aéroport ? Mais il ne s'agit pas de celui-ci mais des parkings de manière générale. A l'extérieur de l'aérogare, il faut marcher un peu avant de trouver la voiture où un autre employé remplit le constat de livraison d'une Škoda Fabia quasiment neuve. L'employé note une toute petite rayure à l'arrière que l'on n'aperçoit presque pas. Nous espérons qu'ils ne seront pas aussi méticuleux au retour, si jamais on s'est pris un coup de portière dans un parking. Par contre, au volant de la Škoda, c'est assez déconcertant : par conception (allemande, Škoda est dans le groupe Volkswagen), le pédalier est décentré vers la droite, la pédale d'embrayage se situe dans l'axe du volant, là où devrait être la pédale de frein. Par contre, le coffre est suffisamment grand pour y ranger nos deux sacs sans qu'on voit rien de l'extérieur, c'est le plus important. La semaine dernière, nous avons enregistré la localisation de nos hébergements sur notre GPS, en points d'intérêt, pour éviter de se perdre dans la nature comme nous l'avions fait au Mexique. Il n'y a plus qu'à se rendre au premier point d'intérêt.