Vendredi 10 juin : (suite & fin)
Un taxi nous ramène à l’aéroport en faisant un grand tour, autour de l’aéroport. Il faut dire qu’une des routes d’accès pour l’aéroport est fermée. Nous essayons ensuite de sortir nos cartes d’embarquement à une borne automatique d’Air Canada. Nous sommes une nouvelle fois séparés et il n’y a presque plus de places libres. Nous arrivons juste à trouver des places sur deux rangées consécutives pour ne pas être trop éloigné l’un de l’autre. Sur la borne automatique, nous sélectionnons aussi le supplément pour un troisième sac en soute, notre ancien sac photo. Sauf qu’au moment de payer, la borne automatique refuse la carte bancaire. Nous demandons à une hôtesse d’accueil d’Air Canada mais elle obtient le même résultat : appelez la personne au sol, c’est à dire elle ! Pour notre troisième sac, elle a une solution toute simple : nous n’avons qu’à le prendre avec nous en cabine (ça nous fait donc trois petits sacs à dos). Comme ce sont de petits sacs, il n’y aura pas de problème et nous économiserons de l’argent. Par contre, nous ne pouvons pas encore enregistrer nos bagages en soute, il faut donc les laisser aux consignes. Elle passe ensuite à un guichet pour essayer de changer nos places mais elle ne peut rien faire de plus que ce que nous avons fait.
Pour 13 $ canadiens, nous laissons donc nos bagages à la consigne sur un chariot avec nos vestes pas dessus. Puis, nous prenons le bus n° 100 qui nous amène au terminal de la ligne de train. C’est donc bien moins stressé que la veille que nous arrivons au centre de Calgary après une heure de transport. Nous avons un peu plus le temps pour flâner. En trois semaines, des feuilles sont apparues sur les arbres, il n’y avait que des bourgeons à peine éclos le premier jour. Nous mangeons dans un fast food, histoire de ne pas attendre une heure et demi. Anne-Marie passe dans un autre magasin de cow-boy et craque pour un chemisier.
Nous montons ensuite au sommet de la "Calgary tower". Le guichetier nous propose de tamponner nos mains si nous voulons revenir. Malheureusement, ce soir, nous serons dans l’avion mais le système est intéressant pour revenir à plusieurs heures de la journée, lorsque le soleil a tournée. La vue en haut de la tour est vraiment exceptionnelle, même si la tour construite dans les années 60 est maintenant dépassée par d’autres buildings. On peut marcher sur une partie vitrée, au dessus du vide, et cela n’est pas évident : il faut vraiment brusquer son instinct de préservation !
Voilà, il n’y a plus qu’à reprendre le train et nous arrivons pilepoil à temps à l’aéroport pour enregistrer nos bagages. Ceux-ci sont bien enregistrés jusqu’à Toulouse, mais l’employée d’Air Canada ne peut pas imprimer notre carte d’embarquement pour le vol Londres - Toulouse. C’est bien la première fois que cela nous arrive. Au contrôle de sécurité, Christophe oublie sa ceinture avec une boucle en acier. Il bippe donc au portique de sécurité. Un agent vérifie avec un détecteur de métal portable mais au lieu de simplement lui demander de retirer sa ceinture et de repasser à travers le portique, il demande à Christophe de passer au scanner corporel. Et zut ! On demande à Christophe de tout enlever des poches mais il oublie un paquet de mouchoirs en papier dans sa poche arrière. Le scanner détecte donc un problème pour trois mouchoirs en papier ! Christophe sort le paquet et le montre à l’agent qui le laisse finalement passer. Pas terrible ses engins, voir inutile ! Heureusement, pendant ce temps, Anne-Marie a pu récupérer tous nos sacs sans problème !
Anne-Marie essaie de dépenser notre dernier billet de 20 $ canadiens, mais sans succès, les souvenirs sont vraiment trop kitchs. L’embarquement se fait dans le bordel le plus absolu, aussi bien avant la porte d’embarquement que dans l’avion. Nous sommes plusieurs couples ou familles séparées dans l’avion ! Il faudrait vraiment qu’Air Canada revoit son logiciel d’attribution des places. Cette fois, nous sommes dans un A-340 équipé du même système multimédia que le B-777, mais nous essayons de ne pas regarder trop de films et de dormir un peu.
Météo de la journée :
Grand ciel bleu ! Nous n'aurions pas pu avoir ce temps alors que nous étions encore à Banff ? Non mais alors, encore la faute à Nicolas H. et son dérèglement climatique !
Le centre de Calgary