Jeudi 9 juin : (suite & fin)
Pris dans les bouchons, une drôle de voiture nous dépasse : elle est bardé de caméras, devant, derrière, sur les ailes. Le logo des parcmètres est dessiné sur les voitures, voilà pourquoi il n'y a pas besoin de mettre un ticket derrière le pare-brise, tout ça fonctionne avec reconnaissance automatique de la plaque d'immatriculation. Tout stationnement illicite doit donc rapidement être repéré !
Sous un pont, la file de droite où nous sommes, avance. Christophe surveille bien le mur sur la droite mais le rétroviseur gauche touche quelque chose et se rabat. Pas de casse de notre côté, pas de coup de klaxon, donc pas de casse de l'autre. Plus loin, le GPS nous fait passer sur un étroit pont limité à 4 tonnes. Nous ne savons même pas le poids du camping-car. A la fin du pont, un gros pick-up n'attend pas que nous soyons sorti et toc : encore le rétroviseur, galère ! Heureusement, toujours pas de casse. Nous arrivons enfin à l’un des parkings du zoo, le parking ouest, mais nous ne pouvons pas nous garer là. Il faut aller au parking nord (celui proche de la station de train). En s'avançant devant la barrière du parking nord, elle se soulève mais aucun ticket ne sort pas de la machine. Christophe demande à l'employé : "les RV et les bus ne payent pas, il faudra prendre la voie n° 5" !
Nous garons le camping-car et nous rejoignons la station de train située au dessus des guichets du zoo. Il y a une machine pour faire de la monnaie avec laquelle nous changeons 5 $ canadiens. Mais les tickets de train sont déjà à 5,50 $. Nous faisons l'aller-retour au plus vite, car le zoo ferme à 17 heures et nous n'avons peut-être pas intérêt de ressortir trop tard du parking. En plus, pour le retour, nous n'avons plus assez de monnaie pour reprendre le train. Anne-Marie achète une petite bouteille d'eau pour faire de la monnaie mais nous n'avons pas la monnaie exacte et le distributeur automatique de ticket sur le quai ne la rend pas, vraiment pas terrible ! Heureusement, la vendeuse du magasin d'article de cow-boy s'était trompée sur le prix de la jupe et Anne-Marie, qui avait signalé l'erreur, a gagné 5 $.
"Banff Upper Hot Springs"
En reprenant le camping-car à 17h30, nous nous demandons si nous n'allons pas être coincés dans le parking ? Et non, nous ressortons bien sans payer. C'était finalement un bon plan de se garer au zoo. La circulation pour revenir à l'ouest de Calgary est bien chargée et nous stressons un peu car un panneau de signalisation nous promet une hauteur limitée à 2,70 m ! Heureusement, les ponts sont tous à plus de 4 mètres. Nous rentrons exténués au camping. En plus, il a tous les sacs à refaire, en respectant la limite de 23 kg par sac, un vrai casse-tête !
Météo de la journée :
Soleil, grand bleu, un peu brumeux sur Banff, très chaud sur Calgary.
Vendredi 10 juin : Walking in the sky !
Derniers moments de stress au volant du camping-car : il n’y a plus qu’une quinzaine de kilomètres à faire dans Calgary. Les feux tricolores sont un véritable problème : si on roule à la limitation de vitesse, on ne peut freiner au feu orange sans propulser la vaisselle hors de son placard ou ne s’arrêter qu’au milieu du carrefour. Du coup, avant chaque feu, et ils sont nombreux, nous ralentissons à 40 km/h si le feu piéton de la voie transversale est déjà en train de clignoter (il se met à clignoter bien avant le feu orange). Comme la veille nous avons consommé dans les bouchons en faisant le tour de la ville, nous remettons 10 $ canadiens d’essence en même temps que le plein du réservoir de propane. Nous en avons seulement pour 5,75 $ de propane. Et dire que nous avons fait la vaisselle à l’eau froide, quitte à se geler parfois les mains. Nous aurions su, nous aurions utilisé le chauffe-eau et le chauffage plus souvent.
De retour chez le loueur, nous avons le même Mr "Mou" qu’à l’aller. En plus, il ne retrouve plus le constat fait à la livraison. Et comme il ne nous a pas donné de copie, nous ne l’avons pas non plus. Le seul souci, que nous avons vu la veille, c’est que sur le contrat, il est indiqué qu’il y avait le plein en essence. Sauf que nous n’avions qu’un quart d’essence, comme précisé sur internet. Ca ne nous avait donc pas choqué mais Anne-Marie avait quand-même pris les devants en recherchant le ticket de carte bancaire du premier jour, avec le nombre de litres que nous avions mis, la date et l’heure. Heureusement, Mr "Mou" accepte ce justificatif et nous rend les 500 $ canadiens de caution.