Lundi 6 juin : Minnewanka lakeshore !

A 7 heures 30 du matin, il fait tout gris. Nous prenons notre temps pour le petit-déjeuner. Nous passons au centre d'information du centre-ville pour récupérer les cartes et des conseils pour randonner. En ressortant, une trouée de bleu perce entre les nuages. Nous partons alors vers le lac Minnewanka, histoire de faire la "petite" randonnée sur sa rive après le canyon Stewart. Nous avons hésité pour savoir si nous partions en basket et heureusement, nous mettons les grosses chaussures de randonnée et nous prenons nos bâtons de marche. A 11 heures du matin, nous démarrons la randonnée.

Après avoir passé le pont au dessus du canyon Stewart, nous nous demandons pourquoi des gens devant nous prennent des photos : il y a là, deux cerfs qui broutent paisiblement. Nous faisons de même pendant quelques dizaines de minutes avant de continuer l'ascension. Le sentier grimpe doucement, mais sûrement, à flanc de montagne. Après quelques passages très boueux, nous arrivons sur un pierrier, à la pente près prononcée. Anne-Marie se demande pourquoi Christophe n'a pas le vertige à cet endroit. Ce passage dans le pierrier offre un grand avantage : une vue dégagée sur le lac et le mont Inglismaldie. C'est tout simplement époustouflant ! Nous croisons alors un employé du parc national qui nous indique que la pluie va arriver vers 16 heures. Nous le rassurons en lui indiquant que nous serons déjà de retour à cette heure, mais que pour le moment, nous profitons du soleil. Une cinquantaine de mètres plus loin, nous faisons une rencontre inattendue : un petit serpent tout fin, une couleuvre de l'ouest. Nous ne nous attendions pas du tout à croiser un serpent sous ses latitudes (et altitudes) recouvertes de neige une grande partie de l'année.

Le sentier redescend ensuite vers les rives du lac. Nous décidons de ne pas aller plus loin pour être de retour au camping-car avant 16 heures. Christophe continue un peu sur les rives du lac, histoire de faire quelques photos. En revenant près du canyon Stewart, nous croisons à nouveau des cerfs, une famille de quatre individus qui restent proche du sentier alors même que des randonneurs passent à côté.

Près du parking, un snack est ouvert. Anne-Marie espère y boire un "hot chocolate" mais la vendeuse lui sert une crème glacée à la vanille. Christophe aimerait bien faire une photo panoramique de là où nous avons randonné. Nous reprenons le camping-car pour traverser le barrage. Sur le flanc du barrage, il y a des mouflons d'Amérique avec individus aux cornes impressionnantes. Christophe ne veut pas s'arrêter sur la route, il gare donc le camping-car sur le parking juste après le barrage et nous commençons à revenir à pied (avec le téléobjectif). Cette précaution n'est malheureusement pas partagée par tout le monde, un malotru pousse même le troupeau devant sa voiture . Nous reprenons donc le camping-car pour retraverser le barrage et faire comme tout le monde : abandonner en vrac au bord de la route notre engin volumineux ! Le troupeau fait même demi-tour et revient vers nous. Nous sommes donc à moins de cinq mètres des mouflons aux cornes vraiment "big horn", et bien évidemment, à pied en dehors du camping-car, en espérant que personne énerve les mouflons. Il y a même des olibrius à moins d'un mètre des animaux sauvages. Pourtant ces placides herbivores pourraient faire très mal. Quant à la photo panoramique, c'est trop tard, les nuages recouvrent déjà les sommets.

De retour à Banff, des wapitis broutent le long de la route près du camping. Nous nous arrêtons pour faire quelques photos. Christophe ne s'aperçoit pas qu'il y a un wapiti couché sous un arbre proche de lui. Un accident pourrait vite arrive. Heureusement, le mammifère se lève paisiblement et va rejoindre ses congénères. Plus loin, un coyote traverse la route et quelques secondes plus tard, il la retraverse dans l'autre sens, plus rapidement, coursé par un cerf (ce n'est pas censé être l'inverse ?).

Météo de la journée :
Journée annoncée à 16 °C max et il a fait bien plus de 25 °C en début d'après-midi. Gris au réveil. A 10 heures, une trouée de bleu se distingue entre les nuages, puis l'éclaircie devient de plus en plus grande, jusqu'à obtenir du grand ciel bleu vers 14 heures. Les nuages sont revenus ensuite, c'est même devenu tout noir avec du vent vers 18 heures, avant le retour du soleil en soirée.