Samedi 21 mai : (suite)
Nous prenons quelques autres gadgets et nous passons à la caisse : il faut être membre de la coopérative pour pouvoir acheter ! Heureusement, l’adhésion ne coûte que 5 $ canadiens, nous voilà donc membres de MEC !
A 3 blocs du magasin MEC, nous avons aussi repéré un magasin photo. Notre sac photo a quelques années de bons et loyaux services et le plastique commence à partir en tout petits lambeaux susceptibles de venir se coller au capteur de l’APN lors de changement d’objectif. Dans ce magasin, on pourra voir le sac, alors qu’on ne le trouve que sur internet en France, et l’acheter pour moins cher qu’un nettoyage de capteur. Le sac nous convient bien et nous trouvons aussi une batterie de remplacement pour le caméscope d’Anne-Marie qui n’était pas disponible en France : notre banquier va vraiment apprécier cette journée...
En revenant vers le centre ville qui commence à se peupler, nous passons dans quelques magasins de souvenirs : ouf, le banquier n’a rien à craindre, c’est vraiment assez kitch ! Nous passons aussi dans un magasin d’articles de cow-boy : heureusement, Anne-Marie n’a pas craquée pour une jupe en jean mais il s’en est fallu de peu !
A midi moins de quart, nous pensons qu’il serait bien de manger au plus vite, car nous devons aller récupérer le camping-car à 13 heures. Nous nous laissons tenter par une brasserie irlandaise sur la rue piétonne de Calgary et nous nous installons en terrasse, il fait super beau. Nous commandons deux Coca-Colas qui sont servis dans des verres à Guinness (la couleur de la Guinness mais pas le goût, ni l’alcool) et deux hamburgers : "oignons et bacon" pour Anne-Marie "agneau, pistache et sauce bleue" pour Christophe. Nous attendons ensuite presque une heure pour passer commande du dessert, deux parts de "cheese cake", et nous attendons encore longtemps avant que la serveuse nous les ramène. Si bien que nous donnons le minimum syndical pour le pourboire (58 $ canadiens en tout avec 7,05 $ de pourboire, soit un tout petit peu moins que les 15 % requis).
Comme si nous n’étions pas assez retard, le train que nous comptions prendre pour rejoindre les bureaux du loueur de camping-car est en panne. Ils profitent du long week-end pour faire des travaux sur la ligne. Il faut prendre un bus pour aller chercher une autre station de train. Trop compliqué, ça va nous prendre trop de temps !
Nous trouvons alors un taxi, nous pensons que nous en aurons pour une fortune... Et en fait, même pas 20 $ canadiens. En plus, le taxi nous dépose tout juste devant les bureaux du loueur à 14 heures, nous rattrapons un peu notre retard.
A 15 heures, nous repartons au volant de notre "19 pieds" après avoir versé 1.800 $ canadiens (dont 500 $ de caution qui devrait nous être rendue) et fait le tour du camping-car avec un agent assez peu motivé. Nous avons insisté pour avoir la lampe de poche, prévue dans l’équipement du camping-car, qu’il est allé chercher avec une nonchalance assez extraordinaire, mais nous avons oublié prendre les oreillers (plus quelques autres points beaucoup plus gênants comme le fait d’être parti sans le constat de livraison, mais il faut avouer que le stress de conduire cet engin de plus de 2 mètres de large, a largement pris le dessus lors de la livraison du camping-car).
Nous mettons alors le cap vers la pompe à essence car nous n’avons qu’un quart du réservoir. Euh, quelle qualité d’essence sans plomb faut-il ? Le moteur digère-t-il les 10 % d’éthanol ? De toute façon, c’est la station service indiquée par le loueur, ça doit aller ! Puis, les chiffres de la pompe défilent, et ça continue, encore et encore, c’est que le début, d’accord, d’accord... Après quelques minutes, la pompe s’arrête enfin : 71,15 litres à 1,27 $ canadiens le litre, soit 90,29 $ ! Nous espérons bien en avoir pour un bon moment avec toute cette quantité d’essence.
Après, nous passons par le supermarché : 217 $ canadiens pour du sel, du poivre, du liquide vaisselle, un stock de nouilles chinoises "Mr Noodle" (nous nous apprêtons à subir le grand froid), des gruaux et des "corn flakes" pour le petit-déjeuner, du lait, un bidon de 10 litres d’eau de source, des pâtes, de la purée déshydratée (grosse erreur, elle était infâme), de la sauce tomate, un peu de viande, etc... De quoi tenir pendant quelques jours.