Lac Patricia près de Jasper
Vendredi 20 mai : Frankfurter !
Le taxi nous dépose à l’aéroport de Toulouse, deux heures avant le vol. Il y a plein de monde et les bornes automatiques ont un fonctionnement aléatoire (pour être gentil). Anne-Marie arrive à leur faire cracher les cartes d’embarquement mais pour le vol Francfort - Calgary, nous serons séparés : rangées 19 et 48 (et nous ne serons pas les seuls couples séparés) ! A la dépose bagage, l’agent arrive à nous changer les places mais nous serons coincés au milieu d’autres passagers dans le B-777 d’Air Canada. Pour une fois, nous arrivons à passer les contrôles de sécurité sans avoir à déballer tout le contenu des sacs, ils s’améliorent à Toulouse.
A Francfort, la porte pour notre destination finale n’est pas encore affichée. Nous trouvons quelques sièges dans une zone d’attente mais la climatisation est trop forte, nous avons même presque froid. L’aéroport de Francfort est finalement plutôt petit, sans grand intérêt et surtout, sans restaurant économique de qualité : 11 euros le menu composé d’une assiette avec "2 Frankfurters mit (une toute petite part de) Kartoffelsalat" et d’un Coca-Cola de 50 cl ! A peine de quoi rassasier nos estomacs. Pour ce prix là, à l’aéroport d’Amsterdam ou de Séoul, on a bien plus copieux et de meilleure qualité ! Deutsche Qualität ? Ca ne semble pas être le cas dans l’assiette !
Quand la porte d’embarquement est enfin annoncée, nous rejoignons le hall de départ et quelques minutes après, un message "passport scan" est diffusé par haut-parleurs dans le hall. Nous n’avons pas tout compris mais une longue file d’attente se forme devant un guichet. Respectant le théorème du mouton, nous nous mettons dans la file. Un agent de la compagnie scanne les passeports avec un PC et un lecteur optique, note le pays d’origine du voyageur sur une feuille de papier et tamponne les cartes d’embarquement. Après ce scan, nous retournons nous asseoir au même endroit dans le hall.
Quelques dizaines de minutes après, l’embarquement commence dans le désordre le plus total : il n’y a que la file d’attente pour le scan des passeports. Nous la reprenons, sans savoir où aller ailleurs. Devant nous, deux jeunes quittent la file d’attente et la contournent pour passer directement au guichet d’embarquement, nous les suivons et ça passe ! Ca semble logique, mais c’était loin d’être clair. C’est la première fois que nous rencontrons ce mode opératoire alors que nous voyageons régulièrement (et même en 2005, quand nous sommes passés par Francfort pour rejoindre Edmonton au Canada, ça ne s’était pas passé comme ça).
Dans le B-777 d’Air Canada, les sièges sont confortables, il y a de la place pour les genoux, un écran 16/9ième avec une prise USB pour chaque siège (et prise 110 Volts, un siège sur deux). On avait peur de n’avoir les films qu’en anglais ou en allemand mais le programme de divertissement est aussi en français qui est une des langues officielles du Canada (même si nous nous rendons dans la partie anglophone du pays). Cela a permis de faire passer rapidement le temps du vol : film, poulet, film, film, encas, film, atterrissage !