Jeudi 31 mars : (suite & fin)
En passant au Marigot, nous constatons que le restaurant la Grillade est fermé (tant pis pour les punchs) et nous nous rabattons, par défaut, sur le Ranch à Pigeon-Bouillante. Christophe met en boîte la serveuse, car il y a un menu Marie-Galantais sans bébélé, le plat national de Marie-Galante. Ca ne fait pas très authentique tout ça ! Après un daïquiri (qui n'aura pas l'effet escompté), Anne-Marie prend du poisson à la tahitienne en entrée et Christophe des accras, un peu farineux (pas mauvais mais pas à la hauteur de ceux de chez Dada, mais c'est normal, on ne peut pas trouver meilleurs accras que ceux de Dada). En plat, nous prenons du poisson à la coco (daurade coryphène), servi avec une purée de patates douces et du giraumon (une sorte de courge cultivée aux Antilles). Il n'y a rien à redire, c'est très bon et au moins cuisiné avec des produits locaux, à défaut d'être authentique. Le cadre est très sympa, la serveuse aussi, ce n'est pas une si mauvaise adresse, il y bien pire sur Pigeon-Bouillante.
Météo de la journée :
Plutôt bonne et ensoleillée mais il y a quelques passages nuageux au dessus de Basse-Terre, avec une mini-averse et son arc-en-ciel.
Défilé de la mi-carême
Vendredi 1er avril : Sans poisson !
Tôt, nous partons à Basse-Terre acheter une bouteille de punch coco pour un ami qui nous a fait office de taxi pour l'aéroport. Nous en profitons pour passer la voiture aux rouleaux à côté de la distillerie Bologne (nous ne savons pas si nous devons la rendre propre à l'extérieur, mais nous investissons 5 euros pour éviter d'en payer 75).
De retour sur Pigeon-Bouillante, nous retrouvons les "T&T" au club de plongée pour récupérer les clefs. Nous remontons au gîte faire nos valises. Heureusement, le matériel de plongée a bien séché (c'était limite la dernière plongée la veille du départ). Après les valises et un dernier coup d'aspirateur dans la voiture et l'appartement, nous partons prendre un dernier bain à la piscine que nous n'aurons pas trop utilisée. Il faut dire que ça manque de poissons. En parlant de poisson, c'est peut-être le 1er avril, mais nous n'avons pas le cœur à rire, la Guadeloupe nous manque déjà.
Pour nous remonter le moral, nous mangeons à midi chez Dada : dernier ti'punch (pas avant longtemps, nous ramenons du combustible ), derniers accras, dernière fricassée de calamar, dernière banane flambée. Pendant le repas, la serveuse nous dit que le chauffeur de bus garé devant le restaurant a ressenti un tremblement de terre. Etrange, nous n'avons rien senti (ni elle).
Le temps de charger la voiture avec les bagages et de laisser sous le barbecue les clefs aux "T&T" partis visiter le nord de l'île, nous reprenons la route de la traversée, direction l'aéroport. Pour ne pas être ennuyé avec les bagages à transporter dans la navette du loueur, nous nous garons sur le parking de l'aéroport (deux euros) et nous nous enregistrons au plus vite. Il faut dire qu'il n'y a pas vraiment de dépose minute devant l'aéroport, même si cela se pratique sous les panneaux d'arrêt interdit. Nous retournons ensuite rendre la voiture. Nous avons à peine le temps de faire un rapide tour des boutiques de l'aérogare, que nous passons déjà, sans encombre, le contrôle de sécurité, et que 20 minutes après, nous embarquons dans l'avion. Toute cette journée s'est passée sans attente, contrairement à nos habitudes.
Météo de la journée :
Petites averses sur Pigeon-Bouillante, plus grosses sur Grande-Terre