Lundi 28 mars : (suite & fin)

D'un côté, Christophe a très envie de monter, mais de l'autre, nous avons encore une petite semaine de vacances, donc de plongées. Ce n'est pas le moment d'attraper une quelconque crève qui nous empêcherait de plonger. En plus, il est inutile d'espérer une quelconque trouée dans les nuages, il sera impossible de faire des photos. Nous rebroussons chemin.

Quand nous revenons sur Pigeon-Bouillante, nous ramenons avec nous les nuages de la Soufrière et la pluie (heureusement, quelques courtes averses, entrecoupées de quelques courtes éclaircies, mais c'était la pire météo du séjour). Nous avions prévu d'aller faire un tour à saut Acomat, mais comme il fait gris, le hamac est une bien meilleure option pour le programme de l'après-midi.

Du coup, à 19 heures pile, nous sommes les premiers chez Dada. C'est que nous avons commandé la langouste et qu'elle est excellente (une par personne), la meilleure langouste que nous avons mangée depuis 3 ans (c'est à dire depuis la dernière que nous avons mangé chez Dada). Grillée, avec un sauce "escargot" par dessus, un vrai délice, meilleure que celle de la veille (qui devait être congelée, alors que celle de Dada est fraîche). La pauvre Dada qui finit son service à 16 heures, a dû s'y remettre à 17 heures pour cuisiner nos langoustes, elle n'a pas eu le temps de manger. C'est pour ça qu'elle n'aime pas les préparer et qu'elle ne le fait que pour les habitués (elle nous demande la prochaine fois de la commander quand il y aura moins de monde, nous avons fait des envieux dans le restaurant qui ne pourront pas en manger). 35 euros le menu langouste, c'est aussi très raisonnable (avec l'entrée salade - accras et bananes flambées en dessert).

Pour ceux qui ne passent pas régulièrement chez Dada, nous pensons qu'ils peuvent aller manger une langouste à la Grillade à Marigot, un peu au sud de Bouillante. C'était notre plan B si Dada ne pouvait pas nous la cuisiner. La langouste est au menu du restaurant et comme il n'a pas beaucoup de plats sur sa carte, il doit la préparer avec soin, comme tout autre restaurant du côté Basse-Terre de l'île, qui propose un nombre (très) limité de plats à son menu. Des amis plongeurs qui nous ont rejoint en fin de semaine, en ont mangé une très bonne dans un petit restaurant de Trois-Rivières, mais ils en ont aussi mangé une vers St François, vraiment pas très bonne et très chère (il ne faut pas aller de ce côté de l'île, le verre de punch coco double en prix, comme le reste, pour une qualité médiocre).

Météo de la journée :
Pluie et vent sur la Soufrière, quelques averses en matinée sur Pigeon-Bouillante, mais ça reste gris toute la journée.

Mardi 29 mars : Enfin une tortue !

Et c'est reparti pour une nouvelle (petite) semaine de plongée, avec la plongée sur le Franjack (paramètres : 23 m / 49 min) à 8 heures du matin. Nous nous disions que nous n'allions pas voir de tortue sur l’épave, et pourtant, sur l'arrière, une tortue imbriquée est en train de se délecter d'une éponge qui a poussé sur les superstructures. Elle n'est pas vraiment gênée par les plongeurs qui se sont regroupés autour d'elle. Elle remonte à la surface pour respirer et elle redescend pour continuer son repas. Nous cherchons ensuite la murène verte dans tous les trous et tuyaux du pont de l'épave, mais en vain, cette murène doit être un mythe. Pourtant Jérémy certifie l'avoir croisée, en tête-à-tête rapproché, dans les toilettes du navire, alors qu'il s'était assis sur le chiotte. Cela dit, il reste encore tant d'endroits sur l'épave, les calles, les recoins du moteur, elle a largement d'espace pour se cacher. Avant de remonter, nous faisons un petit coucou au diodon près du mat.

A midi, nous grillons au barbecue, les deux dernières darnes de daurade coryphène. Anne-Marie a préparé de la sauce chien avec les épices achetées à Pointe-à-Pitre. Elles sont excellentes ! La première fois, cuisinées de nuit au barbecue, les darnes avaient été un peu trop cuites. Là, ça manquait un peu de cuisson, une petite finition au micro-onde a été nécessaire mais c'était mieux comme ça.

A 14h30 (passées), nous partons plonger en direction du jardin de corail. Nous partons vers la pointe Carangue (paramètres : 22 m / 61 min). Cette fois nous faisons bien attention à ne pas finir à 27 mètres (Sarah est sur le bateau, toujours aussi sèche dans ses remarques). Nous ne croisons pas de tortue mais quelques platax qui ne se laissent pas trop approcher (ils font un demi-cercle autour de nous, mais en tenant leur distance). La première langouste que nous voyons, n'est qu'une mue, mais par la suite, nous en voyons plein d'autres et un diodon. C'était une plongée sympa.