Dimanche 27 mars : (suite & fin)
A 15 heures 30, un gros nuage passe dans le ciel, ça se rafraichit un peu l'atmosphère. Pour nous réchauffer, nous reprenons les VTT pour rejoindre l’anse Mire. Après une séance photo avec les saintoises (les barques, pas les femmes originaires de l’île ), nous retournons rendre les vélos : il n’y a qu’à les accrocher devant la boutique et glisser la clef de l’antivol dans la boîte aux lettres. Anne-Marie se prend une glace et fait les boutiques pendant que Christophe fait des photos à partir du ponton, histoire de compléter la collection de photos de la maison du médecin.
A 17 heures, un monde fou se presse sur le ponton pour embarquer sur la dernière navette rejoignant Trois-Rivières. L’Antoinette n’a que 200 places et il semble y avoir bien plus de monde sur ponton. Un deuxième navire est appelé à la rescousse, et repart même avant l’Antoinette qui attend que Miss Guadeloupe ramène des passagers de Terre-de-Bas. L’Antoinette ne largue donc les amarres qu’à 17h30. Nous faisons le voyage retour tout en haut du navire, sur le sun deck.
Nous n’arrivons vers Bouillante qu’à 19 heures. C'est même déjà presque trop tard car le restaurant de Dada est déjà presque complet, presque car la serveuse s'est doutée que l’on viendrait et nous a gardé une place, pour déguster un colombo de cabri.
Météo de la journée :
Quelques averses en arrivant à Trois-Rivière, le matin. Très beau soleil sur les Saintes (un nuage et trois gouttes de pluie) et deux grosses averses très localisées (au dessus de chez Dada) le soir.
Lundi 28 mars : Miam !
Il faut savoir que nous avions initialement prévu de randonner jusqu'au sommet de la Soufrière, samedi dernier, le matin de la plongée de nuit. Mais vu que les prévisions météo étaient meilleures pour aujourd'hui (Météo France annonçait un magnifique soleil sur la Soufrière), nous avions décidé de la reporter à aujourd'hui, pour profiter du beau temps et éviter d'avoir des courbatures pour la plongée de nuit. Même s'il fait beau sur Pigeon-Bouillante, plus nous nous rapprochons de St Claude, plus nous doutons sur le fait de pouvoir réaliser cette randonnée dans de bonnes conditions.
Et ça ne loupe pas, entre St Claude et la Maison du Volcan, la route est dans les nuages. Le parking à la Maison du Volcan est ridiculement petit. De plus, les bas-côtés sont impraticables : il faut descendre une marche de quelques dizaines de centimètres pour s'y garer. Christophe revient donc en arrière pour trouver un emplacement sûr pour la 107. Pendant que nous mettons nos chaussures de marche, il se met à pleuvoir, il fait même froid, c'est à dire une température au moins inférieure à 15 °C (non mesurée malgré un petit thermomètre attaché au sac photo). En tous cas, nos capes de pluie suffisent à peine (nous avons oublié de prendre des polaires) mais ce n'est pas grave, on se réchauffera en marchant.
Pendant que nous nous équipons, des gens peu scrupuleux avec leur gros monospace de location, ont essayé de descendre dans le bas-côté pour se garer. Le bas de caisse a alors heurté violemment le bitume dans un gros crac, sans que cela ne tracasse le moins du monde les occupants du monospace. La conductrice a même accéléré en faisant patiner les roues avant pour continuer à s'enfoncer dans le bas-côté. C'est pratiquement certain qu'ils ne ressortiront pas de là sans aide extérieure.
Après la Maison du Volcan, nous commençons notre ascension vers le sommet de la Guadeloupe. Nous passons devant les Bains Jaunes, bassins d'eau chaude (nous aurions aussi pu prendre nos maillots de bain) et nous continuons la randonnée sur un sentier empierré. Il pleut un peu, mais ça ne nous dérange pas trop. 20 minutes après, nous débouchons sur l'ancien parking près de la Savane aux Mulets. Le sentier est inondé sous quelques centimètres d'eau, le vent est fort, il fait froid, nous sommes dans les nuages et nous ne voyons pas à plus de 5 mètres devant nous.