Samedi 26 mars : (suite & fin)
Quand une petite éclaircie le permet, nous refaisons un tour "photographique" des marchés. Anne-Marie a enfoui son caméscope tout au fond du sac à dos, si bien qu’elle ne le récupère qu’après la séance photo. Nous refaisons donc un nouveau tour du marché pour qu’elle puisse filmer les étals, mais elle se fait rouspéter par un pêcheur qui lui reproche de ne pas avoir demandé l’autorisation. Ils sont un peu susceptibles de ce côté de l’île. Devant le marché aux épices, Christophe abandonne Anne-Marie qui entre dans les allées pour filmer les étals. Bien-sûr, ça ne loupe pas, elle se fait vendre du mélange d’épices pour sauce chien (un peu pimenté le mélange, alors que la sauce chien n’est généralement pas très forte).
Sur le route de retour, nous profitons d’une belle éclaircie pour faire quelques photos à la cascade aux écrevisses. Une chance au début, il n’y avait personne dans l’eau (mais ça n’a pas duré).
A 18 heures, nous rejoignons le club pour la plongée de nuit. Malheureusement, des incultes ont demandé à plonger sur les îlets. Ca ne nous dérange pas trop, car nous avons déjà pu refaire la plongée sur la caye. Nous partons donc au jardin de corail (paramètres : 15 m / 52 min). Pendant le briefing, Jeremy rappelle que les poissons n’ont pas de paupière et qu’il faut donc éviter de les éclairer avec le centre du faisceau de la lampe. Au début, nous comptions suivre la palanquée de Jérémy, composée de débutants en plongée de nuit. Anne-Marie réalise alors qu’elle ne pourra peut-être pas plonger pendant une heure et comme nous connaissons bien le site (de jour), nous nous mettons à l’eau avant Jérémy. A la mise à l’eau, Christophe est rapidement entouré de plancton composé de petites crevettes, il fait alors plusieurs tours sur lui-même avant de suivre Anne-Marie qui semble savoir où elle va, entre deux photos. Sauf qu’au bout de 10 minutes, quelque chose chagrine Christophe. Nous devrions avoir croisé la statue du commandant Cousteau depuis longtemps, mais le banc de sable que nous suivons, commence même à remonter sur 7 mètres de profondeur. En plus, juste devant nous, il y a un gros tronc de bois que nous n’avons jamais vu. Christophe sort sa boussole : nous allons plein nord, vers le mouillage anticyclonique, alors que nous devrions aller vers la pointe Carangue, vers le sud. Il montre la boussole à Anne-Marie, elle se contente de répondre par un signe OK et se met à palmer... Gros grognement dans le détendeur, Christophe fait signe de remonter.
Même à la surface, Anne-Marie était persuadée qu’elle allait dans le bon sens, même si elle aussi avait bien conscience de ne pas reconnaitre le site. Non, le tremblement de terre du Japon, n’a pas déplacé la Guadeloupe ! Il faut repartir dans l’autre sens. Calé sur 10 mètres de profondeur (la profondeur de la statue du commandant Cousteau), nous mettons cap au sud, Christophe a l’ œil rivé sur sa boussole (c’est bien la première fois qu’elle sert à quelque chose). Nous croisons une petite seiche et quelques minutes plus tard, sur la droite, la statue tant attendue de Cousteau. Nous sommes revenus sur le bon chemin. Nous observons alors des crabes décorateurs, tout minuscules au bout d’éponges, des crabes beaucoup plus gros, que nous ne voyons jamais en journée, des araignées de mer, des langoustes, des perroquets endormis mais pas de tortue (alors que Jeremy a vu une tortue avec sa palanquée).
Météo de la journée :
Beau sur Pigeon-Bouillante, grosses pluies sur Pointe-à-Pitre.
Crabe de corail et poisson perroquet dans son nid