Vendredi 25 mars : (suite & fin)
Plus loin, les flamants roses (en provenance du Chili) n’ont pas droit à leur distributeur de nourriture, mais c’est le cas des aras et des cabris à la sortie. Les gens sont en extase devant ce qui aurait été la maison de Coluche, mais il faut quand-même dire qu’entre-temps, un cyclone a refait la décoration du jardin. Le parc n’est pas trop mal, mais les troupeaux de touristes en bus, c’est quand-même un peu ennuyeux. Nous avons quand-même mis deux heures pour le visiter.
Après la visite du jardin, nous passons revoir la plage de Deshaies. Le chemin d’accès est toujours aussi pourri, mais la plage est grande, sans trop de monde. Nous avons oublié de prendre nos maillots de bain, la baignade ici, ça sera pour un autre voyage (en novembre, quand on aura la plage que pour nous deux). Nous retournons au gîte pour les chercher, mais il est déjà 17h30 quand nous arrivons et nous nous contentons d’aller faire un plouf à la piscine.
Météo de la journée :
Beau, un tout, tout petit peu de nuages, dire presque rien !
Yèk !
Samedi 26 mars : Cap au 180 !
Pas de plongée ce matin, nous avons fait 10 plongées en moins d’une semaine, il faut un peu éliminer l’azote. Nous avons donc prévu de nous rendre au marché de Pointe-à-Pitre. Dès que nous estimons être assez proches du centre ville, nous nous garons. Un peu de marche à pied, ça fait du bien. Nous savons que nous nous rapprochons du marché aux épices, bien que nous ne le voyions pas encore, car nous le sentons déjà. Nous nous sommes fixés un objectif : n’acheter que ce que nous avons besoin (et donc, que nous utiliserons), c’est à dire de la poudre de colombo. Dès que nous entrons sur le marché, nous n’y coupons pas, la première vendeuse de l’allée, Marie-Chantal, nous met le grappin dessus. Nous prenons deux "doses" de poudre de colombo (la "dose" est à 10 euros), elle nous a rajoute une gratuitement, puis elle essaie de nous vendre d’autres épices. Nous nous laissons malheureusement faire, pour du poivre aux 5 baies (ça sert toujours). Pour une "dose" achetée, nous avons la seconde gratuite.
Malheureusement, nous continuons à parcourir les allées du marché et un autre vendeur nous attrape au collier. Il nous fait gouter ses punchs, c’est vrai que son schrubb est particulièrement bon. Christophe craque. Comment allons-nous ramener tout ce rhum, mystère ? Après l’achat de cette bouteille, nous quittons au plus vite le marché, ça vaut mieux pour le porte-monnaie et la franchise bagage.
Nous partons ensuite vers le marché aux légumes. Nous achetons des avocats (c’est la saison des avocats de ce côté-ci de l’île ?) et des christophines, légumes que n’achètent généralement pas les touristes, la vendeuse ne tente donc pas de nous vendre autre chose et le prix est raisonnable, bien loin des 18 euros du marché de Basse-Terre. Auprès d'une autre vendeuse, "déguisée pour les touristes", nous achetons des ti’bananes et un petit corossol. Anne-Marie n’aime pas ce fruit mais ce n’est pas le cas de Christophe. Comme le fruit est petit, il pense pouvoir le manger seul (malheureusement, il n’était pas assez mur et il faut savoir qu’une fois ouvert, la pulpe blanche du fruit noircit très vite). La vendeuse nous donne en plus deux petites mangues bien (trop) mûres. Nous passons ensuite devant le marché aux poissons, avec les langoustes (la tentation est grande d’en prendre une pour la faire au barbecue, mais la crainte de la rater est plus forte) et les (poissons) perroquets sur les étals ou encore les vendeurs ambulants de crabes ficelés les uns aux autres.