Mercredi 23 mars : (suite & fin)

Pour la plongée de nuit, heureusement pour nous, il y a eu des désistements et la plongée s’effectuera sur la caye (paramètres : 12,5 m / 54 min) : bingo ! C’est quand-même la plus belle plongée du monde (ou presque, disons, la troisième plus belle plongée du monde). On commence par la langouste n° 1, puis la langouste n° 2, la langouste n° 3, la murène n° 1, la tortue n° 1 qui remonte à la surface et dont nous ne voyons que le ventre, la grosse masse dans l’obscurité : c’est une énorme raie pastenague, nous n’en n’avons jamais vu d’aussi grosse. Dans la journée, il y a eu une pêche au gros et les pêcheurs ont vidé les poissons sur le site, les pastenagues sont venues chercher les restes ! Puis, nous reprenons le cours normal de la plongée avec la langouste n° 4, la langouste n° 5, la murène n° 2, la tortue n° 2, la tortue n° 3, la tortue n° 4... Pleins de tortues vertes, et une tortue imbriquée, qui passent à 10 cm des masques. Il y en a partout ! Il y a un peu de houle et elles sont un peu perturbées. Elles ne savent plus par où passer et nous aussi. Nous apercevons rapidement un tarpon, un gros poisson gris, mais c’est déjà la fin de la plongée, c’est vraiment une superbe plongée, une des plus belles plongées que nous n’ayons jamais faites.

Pour finir la journée par une note aussi excellente, et pour comparer la brochette de ouassous avec la fricassée de ouassous (les deux préparations sont très bonnes), nous allons manger chez Dada. Nous commandons au passage une langouste pour lundi prochain (Dada ne peut pas nous la refuser, nous lui avons même ramené la photo faite en 2008 avec elle et la langouste qu’elle nous avait cuisinée).

Météo de la journée :
Pigeon-Bouillante & Basse-Terre : beau avec un tout, tout, petit peu de pluie (trois gouttes à 18 heures). Chutes du Carbet : sous les nuages dès 9h30 du matin !

Jeudi 24 mars : Pas de tortue !

Après le petit-déjeuner, nous mettons le cap sur Bouillante, pour passer chez le boucher qui n’est ouvert qu’en fin de semaine. D’après sa pancarte, il devrait être ouvert depuis 8h15, mais à 8h30, la boutique n’est toujours pas ouverte. Nous revenons donc au gîte pour dégeler des boudins de poisson et faire cuire du riz pour midi.

La sortie de 8 heures du matin (sur l’"Augustin Fresnel") était déjà pleine lorsque nous nous sommes inscrits. Du coup, nous nous sommes inscrits pour celle de 10 heures. Le bateau, met le cap vers la piscine. Comme nous avons déjà fait la pointe Barracuda, nous partons vers la pointe Carangue (paramètres : 25 m / 52 min). Presque au bout de la pointe, un attroupement de plongeurs s’est regroupé autour d’un barracuda, solitaire, qui ne bouge pas d’un poil malgré les plongeurs tout proche qui tentent de lui donner à manger du pain (comportement complètement idiot, peut-être que le barracuda aurait préféré une paire de doigts ?). En remontant sur le bateau, nous apprenons que les tortues étaient vers la pointe Barracuda, tant pis !

Pour la plongée de l’après-midi, nous mettons cette fois le cap sur le jardin japonais. On nous propose de refaire la dérivante (mais dans l’autre sens) comme la première fois, mais nous préférons rester sur le jardin japonais (paramètres : 15,5 m / 61 min). Le bateau mouille sur la bouée de l’anse à Négresse, et nous partons vers le jardin japonais. Nous réalisons que les fonds de ce côté de Malendure sont très différents de ceux des îlets. Sur les îlets, c’est plutôt de la roche noire, volcanique, surmontée d’éponges, alors que sur le jardin japonais, ce sont des patates de corail, plutôt blanches, avec beaucoup gorgones. Nous croisons bien une sole (carrelet tropical), des crevettes nettoyeuses en plein travail sur un mérou, des diodons, un poisson "24 heures" (ou poisson scorpion ou poisson pierre), mais pas grand chose d’autre. Elles sont où les tortues ? Est-ce que nous avons déjà épuisé notre quota de tortue ?