Mardi 22 mars : (suite & fin)
A 14h30, nous partons plonger sur la pointe Carangue depuis le jardin de corail (paramètres : 29 m / 58 min). Nous nous sommes mis d’accord pour traverser au plus vite la langue de sable au pied de la statue du commandant Cousteau, mais Anne-Marie continue d’appuyer sur le champignon (officiellement pour aller voir la langouste au bout de la pointe Carangue, la langouste de 2008, c’est certain, elle lui a envoyé un mail pour prendre rendez-vous) tout en descendant rapidement (elle tentera de contredire ces faits, mais son ordinateur de plongée enregistre tout). Heureusement qu’elle aperçoit un mètre devant elle, une tortue qui stoppe sa descente (si, si, sur la courbe de l’ordinateur, on voit clairement la descente s’infléchir un peu). Mais, elle est déjà par presque 29 mètres de profondeur, ce qui est loin d’être raisonnable après une plongée (carrée) à 23 mètres le matin !
Moins de 5 minutes en dessous de 20 mètres...
Nous remontons ensuite rapidement au dessus de 20 mètres de profondeur et nous ferons un long palier au dessus de 5 mètres avant de remonter sur le bateau. Nous savons très bien que nous avons commis une erreur, nous le faisons même remarquer avant d’annoncer les paramètres à Sarah, mais elle nous en remet une couche (ce n’était vraiment pas la peine d’en rajouter en insistant que nous avions fait un profil inversé, on le savait déjà ; puis ce n’est pas comme si nous étions resté 20 minutes à 29 mètres).
Cela dit, après la tortue, nous avons croisé un thazard et nous sommes tombés sur une grosse langouste (pas celle de 2008), en pleine eau, qui a d’abord essayé de rentrer en marche arrière dans un trou trop petit pour elle, avant de faire face à Christophe pour rejoindre un trou plus en adéquation avec sa taille. Au palier à 5 mètres, nous avons observé ce que nous avons cru être un syngnathe, mais qui n’était en fait un poisson trompette juvénile, qui essayait de se fondre dans les épines d’un oursin.
Après la plongée, nous passons à la "nouvelle poissonnerie" qui s’est ouverte (depuis 2008) devant le stand des vendeuses de sorbet coco. En fait, nous nous attendions à trouver du poisson frais mais il n’y a que du poisson fumé, sous vide. Nous prenons quand-même du marlin fumé et nous passons acheter deux pamplemousses et un melon (5,50 euros, prix raisonnable par rapport à celui du marché de Basse-Terre). La vendeuse n’a pas d’avocat car ce n’est pas la saison (est-ce la réponse type dès qu’il manque un produit ? Et ceux de Basse-Terre, d’où venaient-ils ? Pas de trop loin car le transport les aurait abimés...). Après ces courses, nous passons voir nos hôtes de 2008, Jacky et Marie, histoire de planifier notre prochain séjour .
Météo de la journée :
Bonne malgré la présence plus nombreuse de nuages et une bonne de houle de sud-ouest
Mercredi 23 mars : Paradis nocturne !
Pas de plongée ce matin, nous partons revoir les chutes du Carbet, les plus belles chutes de Guadeloupe. Sauf que, dès que nous dépassons Trois-Rivières, le sommet des montagnes est déjà largement sous les nuages. Nous montons quand-même jusqu’au parking. Depuis mars 2000, celui-ci a bien été aménagé. Il y a même une bâtisse pour l’accueil dans le parc naturel de Guadeloupe. Il faut maintenant débourser 1,20 euros (somme heureusement modique) pour accéder aux chutes. Malheureusement, le point de vue le plus intéressant sur les chutes est à seulement 100 mètres de l’accueil : on y voit deux magnifiques chutes dans leur écrin de verdure (la première, tout en haut, et la seconde ; mais de là, on ne peut pas voir la troisième).
Par la suite, il y a un sentier de promenade, tout bétonné et parfaitement aménagé de passerelles de bois et d’escaliers, qui mène, en 20 minutes de marche, à un cul de sac d’où l’on aperçoit à peine la seconde chute. Avant, il y avait un pont suspendu qui permettait de traverser la rivière et donc de parfaitement voir la chute. Sauf que depuis le tremblement de terre de 2004 et les pluies torrentielles qui ont suivi, on ne peut pas aller plus loin. L’ONF devrait au moins aménager une passerelle pour admirer la chute dans de meilleures conditions (enfin, ils ont bien aménagé le sentier avant, il reste juste un tout dernier effort pour mieux voir la chute).