Lundi 21 mars : Nord et sud !

Ce matin, il y a trop de houle, la plongée prévue sur le jardin japonais ne se fera pas (avec le sable soulevée par la houle, ça risque de ne pas être une belle plongée). Comme nous ne sommes que 4 plongeurs (un des gros avantages de la plongée de 8 heures du matin), Jérémy nous demande où nous voulons aller plonger. Ne sachant pas où est l’épave de l’"Augustin Fresnel", Christophe demande, mais elle est trop éloignée pour y aller avec le chalutier en bois (c’est pour ça qu’ils ont maintenant un semi-rigide). Jérémy propose la pointe Barracuda, par la face nord (paramètres : 27 m / 47 min), c’est à dire du côté de l’aquarium. Nous ne l’avons jamais faite par ce côté, cela nous va très bien ! Le bateau est un peu secoué au mouillage, mais on ne ressent plus rien sous l’eau. Nous ne voyons pas grand chose (d’extraordinaire) à l’aller, mais dès que nous faisons demi-tour à mi-bouteille, nous tombons sur une énorme langouste en pleine eau, qui bât des antennes devant elle pour nous éloigner. Anne-Marie est certaine que c’est un mâle draguant une femelle, car au fond du trou où s’est réfugiée cette première langouste, il y en a une seconde, plus petite (et aussi une petite crevette nettoyeuse). Pour le retour au bateau, nous avons un peu de courant dans le nez, mais rien de grave.

Après la plongée, nous passons au supermarché pour voir ce qu’ils ont comme glace : heureusement, il y a toujours de cette excellente glace "Paradis", produite localement, coco, goyave, maracudja, vanille... Nous avons ensuite largement le temps de nous détendre, de manger tranquillement et de faire la sieste avant la plongée de 14h30.

Pour la plongée de l’après-midi, le bateau met le cap sur la piscine. Nous décidons de partir en direction de la pointe Barracuda, à nouveau, et donc cette fois par la face sud (paramètres : 24 m / 65 min). Nous avons plus de chance, car nous croisons en milieu de plongée une tortue imbriquée peu farouche, qui va en direction du bateau. Elle se laisse suivre tranquillement, goûtant ça et là quelques éponges. Revenu sous le bateau, nous finissons de vider les blocs en cherchant des petits animaux comme des petits bernards l'hermites.

Nous faisons le protocole post-immersion au gîte (avec les glaces achetées le matin) et pour le repas du soir, nous allons acheter une grande pizza à emporter au Ranch (13,50 euros, l’orientale). En attendant la pizza, nous prenons un ti’punch au bar du Ranch, que nous complétons par un léger planteur au jus de goyave de retour au gîte et quelques gouttes de rhum se perdent dans la glace au dessert. Nous avons fait des excès (modérés, quand-même) ce soir, qui s’entendent bien lorsque nous enregistrons nos notes de la journée au dictaphone, après le repas.

Météo de la journée :
Magnifique soleil, un peu de vent et de houle, mais rien de grave.

Mardi 22 mars : Profil inversé !

La plongée à 8 heures se fait sur l’épave du Franjack (paramètres : 23 m / 47 min). C’est par une visibilité un peu moyenne que nous redécouvrons l’épave, avec son hélice, son moteur, son chiotte, ses éponges, ses poissons, son gros diodon et son gros barracuda (certainement un mâle solitaire). Nous avons même le temps d’en faire deux fois le tour, car la profondeur de l’épave permet de rester facilement 35 minutes au fond.

A 11h30, Christophe allume le barbecue pour faire cuire les côtes de, roulement de tambour, bœuf ! Du bœuf pays, une espèce proche du zébu, ce qui explique pourquoi ces côtes n’étaient pas plus grosses que celles d’un porc.