Dimanche 20 mars : Deux tortues, deux !
Quand nous arrivons au club à 10 heures du matin, il y a beaucoup de monde (c’est mieux en novembre) si bien qu’ils ont préparé un semi-rigide pour les plongeurs expérimentés dont nous faisons partis. Nono nous amène au jardin japonais (paramètres : 14 m / 64 min). Il vérifie le courant à la première bouée (celle qui est avant le jardin japonais) avant de continuer vers la bouée du jardin japonais. Ca sera une plongée en dérivante. Pour retrouver le bateau, il suffit de se caller par 10 mètres de fond et on est censé tomber sur une grosse patate de corail remontant sur trois mètres et coiffée d’une grosse éponge vase. D’après Nono, c’est impossible à manquer, mais il vérifie quand-même que l’on ait un parachute de palier pour venir nous récupérer au cas où.
Après la mise à l’eau, Anne-Marie se glisse dans une petite grotte située sous le mouillage même. Puis, nous descendons un peu en prenant la direction du sud-ouest. Nous croisons au tout début de la plongée, une sole carrelet, un peu craintive. Nous remontons ensuite vers 10 mètres de fond, pour être sûr de retrouver le bateau, plein sud. Le clou de la plongée est évidemment une tortue, croisée par 10 mètres de fond. C’est une tortue imbriquée. Elle racle un rocher avec son bec, pour manger des morceaux d’éponge (un vrai carnage, elle en laisse la moitié à côté). Elle ne s’occupe absolument pas de nous, elle est entièrement occupée par son repas, si bien que nous restons plusieurs minutes à quelques dizaines de centimètres d’elle. La seule chose qui stoppe, pendant quelques secondes, son repas, c’est le son de scooters des mers passant heureusement loin.
Nous arrivons alors en vue du rocher à l’éponge vase. Comme il reste encore de l’air à Christophe, Anne-Marie en profite pour tester son nouvel octopus. Ce qui nous permet de rester quelques minutes de plus pour observer un poisson ange français (jaune et noir, "private joke" ) et un chevalier ponctué. Quand Anne-Marie reprend son détendeur, nous mettons le cap vers le mouillage et une seconde tortue passe alors devant nous. Elle tourne autour d’Anne-Marie et passe de manière nonchalante entre nous deux !
A 14 heures, nous remettons ça ! Cette fois le zodiac met le cap sur la bouée anticyclonique, près des sources d’eau chaude (paramètres : 20 m / 55 min). Cela nous pose un problème métaphysique, car nous n’avons pas dépassé 15 mètres de profondeur, ce matin et il y a déjà 10 mètres au mouillage. C’est impossible de ne pas dépasser la profondeur du matin. Nous ne descendrons pas à la source à 40 mètres de fond, mais nous prévoyons quand-même d’aller voir celle par 23 mètres de fond. En début de plongée, nous observons pendant un long moment, l’hippocampe qui a élu résidence sur le bloc de béton du mouillage, un bel hippocampe de couleur orange et de belle taille (et qui a énervé Anne-Marie car sa tête est toujours restée recroquevillée, dans l’ombre de son corps). Nous faisons une grand partie de la plongée sur l’arête entre la bande de sable et le début du tombant entre 15 et 20 mètres de profondeur. Nous croisons un couple de poissons anges français et un peu plus loin, deux diodons (ou poisson porc-épic) très épris l’un de l’autre. Une tortue passe ensuite à 20 cm du masque de Christophe qui ne l'avait pas vue au début. Et n’oublions pas la langouste et bien-sûr, de nouveau, l’hippocampe en fin de plongée.
A 17 heures, nous sommes de retour au gîte, en ayant au préalable fait un petit stop au stand des deux dames qui vendent du sorbet coco (au niveau du stade, devant la poissonnerie, entre les deux gros virages à 90°). 2 euros le grand verre de sorbet coco excellent !
Pour le repas du soir, nous retournons chez Dada à 19 heures : fricassée de chatrou pour Christophe et fricassée de calamar pour Anne-Marie et bananes flambées au dessert. C’est toujours aussi bon !
Météo de la journée :
Grand soleil (surtout sur le pif qui en a pris un mauvais coup à 14 heures sur le zodiac)