Chutes de la Madeleine

Vendredi 29 octobre : A la recherche de sangle de palme !

Comme prévu, nous nous levons aux aurores. A 8 heures moins le quart, nous quittons le club de plongée après avoir récupéré notre équipement. Pour rejoindre Nouméa, nous avons décidé de passer par Poindimié, Houaïlou, le col des Roussettes et Bourail, histoire de prendre une route différente qu'à l'aller, même si, à cause de la météo, l'intérêt est minime. Quand nous avons préparé le voyage, nous avions hésité entre Hienghène et Poindimié, deux villes du nord où il y a un club de plongée. En passant par Poindimié, nous nous rendons compte que nous avons fait le bon choix, Poindimié n'a pas le charme de Hienghène, pas de montagne, pas de "Poule Couveuse". Poindimié est une ville trop grande : il y a deux stations essence en centre-ville et de nombreux snacks. Avec tout ça, nous n'aurions pas pu déguster nos boîtes de pâté .

En arrivant près de Nouméa, nous voilà devant un grand dilemme : faut-il prendre l’autoroute à péage ou pas ? Christophe demande à Anne-Marie de ne pas la prendre mais dès le premier croisement, nous réalisons rapidement que ce choix va poser problème (problème usuel de Nouvelle-Calédonie) : il n'y a strictement aucun panneau de signalisation. Nous prenons à droite, au hasard, mais la route devient rapidement très mauvaise. C'est clair : nous n'avons pas pris la bonne direction. Nous risquons de perdre du temps inutilement alors que nous nous sommes levés de bonne heure. Nous décidons de faire demi-tour pour emprunter l’autoroute à péage.

A l'entrée de Nouméa, nous tombons dans un grand bouchon au niveau de la vallée du Tir (ce qui nous permet de repérer la STIM). Ca nous laisse du temps pour nous localiser sur la carte car les quelques panneaux qui décorent les carrefours ou ronds-points ne sont pas d'une grand utilité (c'est par où le centre-ville ? Tiens justement, au centre-ville, il y quelques panneaux de signalisation au look début du XXème siècle, mais d'aucune utilité réelle). Heureusement, Nouméa n'est pas une grande ville et rapidement nous comprenons la règle simple pour circuler dans Nouméa sans avoir la carte sous les yeux : il suffit de suivre le bord de mer, tôt ou tard, on finit par arriver là où l'on veut aller, surtout si on cherche à rejoindre l'anse Vata.

A l'hôtel, c'est un peu surprenant : la réceptionniste ne semble pas savoir grand chose. Elle nous dit d'abord que la chambre ne sera prête qu'à 15 heures, puis nous dit qu'elle est déjà prête. Nous demandons des renseignements pour la wifi (payante) mais la réceptionniste ne sait pas comment cela se facture, nous laissons tomber. Seule bonne nouvelle, comme en cette veille de week-end du 1er novembre, marquant la fin des vacances scolaires en Nouvelle-Calédonie, il y a beaucoup de monde, nous avons été surclassés. Nous prenons donc l'ascenseur pour rejoindre le 13ème étage d'où nous jouissons d'une vue fabuleuse sur l'anse Vata et l'île aux canards au large.

Mais pour le moment, nous n'avons pas le temps à perdre. Après un repas au Quick à côté de l'aquarium (deux menus "long bacon" à 2.400 francs CFP, soit une vingtaine d'euros, ce qui doit presque être presque le double qu'en métropole), nous rejoignons le centre-ville pour récupérer nos billets d'avion à l'agence "Caledonia Spirit". On nous y remet deux beaux sacs (de course, en plastique) à l'effigie des îles Loyauté. Avec ça, nous allons crâner au retour en allant faire les courses chez le poissonnier. Nous demandons aussi si nous devrons faire la coutume à Ouvéa et à Lifou ? Mr Chung est assez surpris, dans la mesure où nous payons l'hébergement, nous n'aurons pas besoin de faire la coutume. Un peu dommage dans un sens, de ne pas respecter la tradition kanak, mais cela nous arrange un peu : une chose de moins à chercher (mauvaise excuse car il y a des magasins de tissu partout en ville) et à transporter dans les bagages lors des vols intérieurs (bonne excuse).