Baie de Hienghène
Dimanche 24 octobre : Il pleut, il pleut bergère...
A partir de 4 heures du matin, la pluie se met à tomber très fortement. Quand nous nous levons à 7 heures du matin, il pleut encore. Christophe est un peu barbouillé suite à une digestion difficile (pas à cause de l'aigreur de la choucroute, ce n'était pas du tout le cas, mais à cause de la quantité ingérée). Le petit-déjeuner l'aide à remettre son estomac dans le bon ordre. Anne-Marie préfère pourtant prendre le volant pour quitter Bourail mais elle le redonne à Christophe dès les premiers virages dans la montagne. Nous passons par Koné pour prendre la route de la traversée jusqu'à Touho et remonter ensuite jusqu'à Hienghène. Nous passons à côté de magnifiques paysages, s'il n'y avait pas tant de nuages, nous aurions pu les voir .
Quand nous entrons dans le pays kanak, les gens nous font des petits signes du bout des doigts : font-ils du stop ? Nous découvrons plus tard qu'ils nous saluent, tout simplement. Nous découvrons aussi des petites cahutes au bord de la route avec quelques fruits ou légumes sur un étal. En lisant le guide, nous apprendrons qu'il s'agit du moyen qu'utilisent les Mélanésiens pour vendre leurs légumes : c'est totalement en libre-service, le prix des légumes est indiqué sur une feuille et on met l'argent qu'il faut dans une boîte présente sur le petit étalage. D'ailleurs, nous aurions dû lire le guide avant, ça nous aurait évité d'arriver à Hienghène sans rien avoir à manger. A midi et demi, le seul supermarché (et encore, pas si "super" que ça) est déjà fermé depuis une demi-heure et il n'y a strictement rien d'ouvert en ville.
Au gîte, nous avons encore la chance de tomber sur une employée qui nous remet les clefs du bungalow mais le restaurant est fermé. L'employée nous dit que la gérante doit revenir vers 4 heures de l'après-midi (mais nous ne verrons jamais la gérante du séjour). Du coup, nous partons voir le club de plongée, logé au pied des roches de Lindéralique. Normalement, ils doivent revenir de plongée à 13 heures, mais le club est déjà fermé.
Nous passons au Koulnoué, l'ex-"club med", pour voir si nous pouvons y manger. Ils ont une formule snack le midi. C'est donc parti pour deux cheeseburgers avec des frites et deux Coca-Colas. C'est quand-même un peu dommage car c'est bien la première fois que nous mangeons un cheeseburger en voyage. Seul réconfort, on capte la wifi gratuite depuis la terrasse de l'hôtel, maigre réconfort car les prévisions météo que nous consultons sur internet, ne le sont guère.
Le programme d'activité de la journée est simple : dodo ou lecture ! De toute façon, il n'y a rien d'autre à faire vue la quantité d'eau qui tombe (la veille, une vigilance orange avait été levée par Météo France).
Le soir, nous retournons manger au Koulnoué car c'est la seule possibilité que nous avons. Pour remonter le moral, nous prenons un daïquiri et un planteur amélioré au bar (1.150 francs CFP, le cocktail) avant de manger au buffet de l'hôtel : 3.750 francs CFP par personne (31 euros ) pour un menu digne de celui d'un "flunch" (merguez, côte d'agneau, moules frites... il y a quand-même du thazard fumé en entrée, du bougna, sans la viande, et du maï-maï grillé en plat principal, mais ce n'est pas vraiment bon).
Météo de la journée :
On a bien dû avoir 3 minutes sans recevoir de gouttes d'eau dans la journée, désespérant !