Air Calédonie :

Ne pas confondre avec Air Calin ! Pour les vols intérieurs, Air Calédonie a une flotte d'ATR opérée depuis l'aéroport de Magenta au nord-est de Nouméa (proche du centre-ville ; faire attention au long week-end, car le "petit" parking de l'aéroport est surchargé). Les vols durent une demi-heure pour Ouvéa ou Lifou et une vingtaine de minutes pour l'île des Pins. Il faut se présenter à l'enregistrement une heure avant le départ. Nous avons fait 6 vols avec eux, aucun retard à déplorer.

Nous avions décidé de prendre notre propre matériel de plongée (palmes, masque mais aussi combinaison 7 mm, gilet stabilisateur et détendeur ; ainsi que l'appareil photo, un compact numérique avec un caisson étanche et un flash externe, le tout transporté dans une valise en résine très résistante mais qui a le gros défaut d'afficher quelques kilogrammes à vide). Avec un billet international, nous avions droit à 20 kg de franchise bagage (par personne) sur Air Calédonie mais on dépassait largement cette franchise (car en plus, en cabine, on n'a le droit qu'à 3 kg de bagage).

Le challenge consistait à ne pas payer plus de surcharge bagage que de supplément de prix pour un plongeur non équipé (c'est-à-dire sans son matériel). Il fallait donc que le prix de la surcharge bagage ne dépasse pas 2 x 2.000 francs CFP (la sortie plongée est en moyenne à 10.000 francs CFP pour une plongeur équipé, mais à 12.000 francs CFP pour un plongeur non équipé). D'après les infos trouvées sur le site internet d'Air Calédonie, il semblait que cela devait être possible.

Sauf qu'en pratique, le prix du kilo supplémentaire était à géométrie variable (pour le même kilo). Une fois, nous avons payé plus de 5.000 francs CFP, et une autre fois, nous n'avons payé que 2.000 francs CFP. En moyenne, nous avons, quand-même, réussi notre challenge, plus au moins, mais surtout nous n'avons pas eu froid en plongée (tandis qu'avec une 5 mm mal ajustée dans une eau à 24 °C, ça aurait pu être limite), nous avons eu des détendeurs souples avec lesquels nous n'avons pas trop consommé et fait plus de 60 minutes par plongée !

Plongée :

Eau à 24 °C au sud (Nouméa, île des Pins), 26 °C au nord (Hienghène, Ouvéa, Lifou). Belle visibilité en moyenne (plus de 40 mètres à Lifou, mais seulement 15 mètres à Ouvéa). Nous n'avons pas eu trop à souffrir du courant : la plupart des clubs connaissent bien leurs sites, nous n'avons pas eu à nager à contre-courant. Quand nous avons plongé dans des passes, on se laissait porter par le courant qui n'était jamais trop violent. Les conditions de mer étaient bonnes, parfois un peu de houle levée par le vent, mais rien de trop méchant.

La plupart des clubs ont des blocs 12 litres courts acier (chacun disent qu'ils ont des blocs vraiment très lourds, mais ce sont les mêmes blocs que dans les autres clubs). Certains ont des 10 litres gonflés à 300 bars (équivalent d'un 15 litres ; par contre, seulement en DIN). Il n'y a que le club de l'île des Pins qui se distingue avec des 12 litres aluminium (heureusement, il y a du plomb à bord pour compenser la flottabilité du bloc, il faut juste penser à mettre les plombs supplémentaires près du bloc et non pas à la ceinture).

Hienghène : "Babou Plongée". Bateau très confortable (échelle perroquet pas très pratique quand-même). Caroline et Emilie ont été nos dévouées "monitrices" pour ces plongées. Les sites de plongée sont très éloignés de la côte (presque une heure de bateau pour se rendre au site le plus éloigné). Ce sont des sites où le récif permet de finir le palier en regardant les poissons sur le platier (70 min de plongée est tout à fait possible). Nous avons pu croiser une multitude d'espèces différentes, incluant du gros (requin gris, pointe blanche, thazard, napoléon, perroquet à bosse, carangue lune, loche, mérou....).