Lundi 6 mars : Tour de Grande Terre
Nous passons le matin à Pointe à Pitre, pour les différents marchés : aux fleurs, aux épices et fruits et légumes. Bien sûr, au marché aux épices, les "Doudoues" nous font mettre la main au porte-monnaie pour acheter des épices (il se trouve que l'on cuisine assez souvent du colombo, une chance pour elles). En repartant de Pointe à Pitre, nous passons compléter nos courses au grand supermarché à Gosier : nous y repérons une bouteille de Bologne, cuvée an 2000...
Nous passons ensuite par St Anne pour faire découvrir la plage à nos amis : c'est toujours aussi touristique (sens péjoratif du terme). Bien évidemment, la balade continue jusqu'à la Pointe des Châteaux, où nous montons jusqu'à la croix d'où l'on a une vue superbe sur les îles des alentours. Après un sandwich, nous passons acheter des sorbets artisanaux à la petite dame qui avait essayé de nous mettre le grappin dessus à notre arrivée. On a eu raison de se laisser convaincre, car les sorbets coco et goyave sont drôlement bons.
Ensuite, passage obligé par la porte d'Enfer et la pointe de la Grande Vigie. Nous rentrons par Anse Bertrand (où nous essayons de faire un peu de PMT, pas terrible et c'est quoi ce gros os que l'on a trouvé dans l'eau ?) et nous faisons une petite halte à Morne à l'Eau pour faire la photo du cimetière.
Ce soir, pas de restaurant, mais nous mangeons au gîte un poulet boucané avec des chips (certains commencent en avoir marre du riz ?)
Mardi 7 mars : Mardi gras à Basse Terre
Ce matin, c'est grasse matinée, jusqu'à 8 heures du matin, chouette ! Nous nous rendons jusqu'à la plage de Grande Anse à Trois Rivières, pour y accrocher les hamacs aux cocotiers et faire une "sieste" avant midi. Nous passons ensuite au port de Trois Rivières pour vérifier l'heure des navettes pour les Saintes et manger au restaurant qui avait été notre cantine en 1995. Le restaurant a été repris par la fille du cuistot de l'époque (qui est toujours aux fourneaux), ce n'est plus le même esprit qu'avant (le menu langouste est passé à 240 francs), mais nous y avons quand même bien mangé (poisson grillé).
L'après-midi, nous avons prévu d'aller voir le défilé du mardi gras à Basse Terre. Mais la route est déjà complètement bouchée, nous abandonnons la Clio sur l'herbe d'un échangeur de la 2x2 voies à l'entrée de Basse Terre. Nous sommes un peu déçus, nous avons déjà vu la majorité des groupes à Pointe à Pitre. Il y en a bien quelques nouveaux, mais beaucoup de ces groupes ont la sono sur un camion, cela a beaucoup moins de charme que des percutions "live".
Pour repartir, nous sommes coincés : pour revenir sur Bouillante, il nous faut repartir vers Trois Rivières, remonter toute la côte est de l'île et traverser le col des Mamelles. Ce soir, nous finissons au gîte le poulet boucané avec des pâtes.
Mercredi 8 mars : Chutes des 3 Carbets
Après un réveil matinal, nous nous rendons au pied des chutes du Carbet, afin de faire la randonnée jusqu'à la troisième chute (30 minutes pour monter à la deuxième et 1 heures 30 pour arriver à la troisième, la pente est assez forte). Le temps est magnifique, c'est la première fois que nous voyons les chutes sans nuage. A la descente, la pluie nous accompagne malheureusement, transformant le sentier en bourbier. Nous apercevons même une tong engluée dans la boue (et abandonnée par son propriétaire). Nous croisons alors un groupe de touristes qui nous demandent comment c'est en haut. Anne-Marie leur fait remarquer qu'en tongs, ils vont rencontrer quelques difficultés, mais leur réponse est assez explicite : nous sommes des empêcheurs de tourner en rond ! Après tout, ils font ce qu'ils veulent, mais ils risquent de redescendre en brancard, car ça glisse beaucoup sur la boue (même avec des chaussures de randonnées).
Après la randonnée, nous passons faire quelques photos à l'allée Dumanoir. Nous y croisons quelques CRS qui se rendent à St Claude pour la visite de Chichi (si, Chichi a fait des bonnes choses : il a supprimé le service nationale et il a dissolu l'assemblée nationale ! Sans Chichi, il n'y aurait pas eu les 35 heures qui devraient nous permettre de partir plus longtemps en vacances, car 10 jours en Guadeloupe, ça fait un peu juste quand même ). Au fait, le matin à l'aller, nous sommes passés au marché de Basse Terre, pour acheter le nécessaire de survie pour le retour en métropole : punch coco, shrubb...