Jeudi 9 mars : Plongées
A 10 heures 30, seconde plongée du séjour : l'aquarium (30 m / 33 min). Avec un moniteur, nous descendons jusqu'à 30 mètres après avoir vu les sources d'eaux chaudes à 23 mètres.
L'après-midi est consacré aux valises qu'il nous faut refaire pour nous rendre aux Saintes, mais aussi à une plongée de nuit à 18 heures 30 sur le jardin de corail (14 m / 34 min). La première partie de la plongée a été très galère car un très fort courant nous vient dans le pif, le tuyau du détendeur vibre sous la puissance du courant. Anne-Marie s'essouffle et le moniteur fait marche arrière (il s'est juste arrêté de palmer et le courant nous a rapidement ramené sous le bateau). Cela dit, c'était intéressant : Anne-Marie a vue une langouste en pleine eau et une sous un rocher. Les oursins semblaient migrer en file indienne.
Après la plongée, nous passons réserver les plats aux Manguiers, avant d'aller prendre la douche et de revenir y manger un poulet coco.
Vendredi 10 mars : Les Saintes
Après un lever très matinal pour rejoindre Trois Rivières, nous sommes largement à l'heure pour le ferry. En l'attendant, Christophe discute avec le cuistot de "notre" restaurant de Trois Rivières. En arrivant aux Saintes, c'est un peu l'horreur : des HLM flottants envahissent la baie. Si, ce sont bien des HLM, car ce sont des petits appartements les uns sur les autres et sur plusieurs niveaux ! Ah non ? Ce sont des bateaux de croisière et les gens paient cher pour y séjourner, drôle d'idée !
A midi, nous mangeons un sandwich au poisson avec de la sauce chien, avant de nous rendre à la Dive Bouteille pour une plongée en autonome (au fait, le miroir pour se refaire le brushing après la plongée est-il vraiment nécessaire ?) sur le site de la Vierge (15 m / 41 min). Le site est connu pour les tortues qui le fréquentent, mais nous n'en avons pas vues : nous nous sommes perdus ! Bah, nous avons quand même vu une murène, des poissons coffres et des chevaliers ponctués !
Après la plongée, nous allons chercher du réconfort dans un milkshake chez Cécile : là aussi, c'était mieux avant ! Il faut dire que le bar est envahi par les célibataires de l'UCPA . Le soir, nous allons manger à la Douceur des Iles. Ils ont déménagé sur la route de la plage de Pompierre, mais la cuisine est toujours aussi bonne d'avant, ça nous rassure. Avant de repartir, la patronne nous montre les chambres qu'ils louent à l'étage au dessus du restaurant : un peu spartiate, mais à quelques centaines de mètres seulement de la plage de Pompierre.
Avant d'aller nous coucher (nous dormons sur un clic-clac au rez-de-chaussée du studio alors que Stéphane et sa femme ont pris la chambre en mezzanine), nous mettons le matelas par terre : il faut dire que les ressorts du clic-clac sont assez bruyants et que c'est le moyen que nous avons trouvé pour arriver à nous endormir.
Samedi 11 mars : Scooter
Non ! Ce n'est pas bien, il ne faut pas louer de scooter ! C'est pourtant ce que nous faisons et nous en prenons même des 100 centimètres cubes pour avoir un peu plus de puissance lors de la montée au Chameau. Les débuts sont mouvementés pour Stéphane qui fait plusieurs fois gravier, à droite, puis à gauche... Nous passons tout de suite au Fort Napoléon pour la visite, puis nous repartons de l'autre côté de l'île : l'anse Crawen (nous n'y restons pas, il y avait pleins de gens tout nus : alors, Stéphane, on s'est dégonflé ?), l'anse du figuier, Grande Anse... Nous n'avons pas pu monter au Chameau : la route est de plus en plus pourrie.
Nous tronquons ensuite les appareils photos par les palmes pour l'après-midi. A la rôtisserie, il n'y a déjà plus de sandwich amélioré à midi moins le quart. Certes, elle a été reprise par un Saintois, mais celui-ci ne sait pas gérer son stock. Nous prenons donc un bête sandwich jambon gruyère que nous allons manger sur la plage du pain de sucre. Nous passons deux heures dans l'eau à traquer les poissons en PMT, avant de quitter la plage. Il faut dire qu'un gros catamaran, plein de "club médeux" est arrivé et ses occupants sont assez énervants. D'après eux, "il y a plein de bancs de méduses" (nous n'avons rien vu en deux heures) et "les fond sont tout brulés" (il y a eu un incendie au fond de l'eau ?). L'un de ses matuvus va à l'eau avec sa banane (les blacks ne sont que des voleurs, c'est bien ça le fond de sa pensée ?)