Dimanche 1er février : (suite & fin)

Nous descendons ensuite au bourg pour acheter de quoi préparer les derniers petits-déjeuners et surtout une bouteille de jus d'ananas : le punch coco que nous avons racheté est beaucoup plus raide que que le premier (si vite disparu) et un peu de jus d'ananas permettra de l'accommoder en piña colada.

Nous passons au restaurant derrière le club de plongée pour manger les langoustes commandées la veille : il y en a bien une de 500 gr par personne, servie avec du riz et de la salade. Elles ne sont pas aussi grosses que celles que nous avions mangées à Trois-Rivières deux ans auparavant (et bien plus cher), il y a encore de la place pour le dessert.

Après la sieste, nous finissons la journée à l'anse Crawen où nous attendons que tout le monde reparte pour "profiter" de la plage" (on ne pouvait pas avant ).

Lundi 2 février : La vraie langouste !

Le matin, nous faisons notre dernière séance de PMT du séjour, afin de pouvoir rincer le matériel (nous avons des chaussons en néoprène pour nos palmes) et le laisser sécher. C'est trop triste  ! Nous descendons ensuite au bourg pour midi et nous croisons la patronne de la "Douceur des Îles" qui nous dit que les "carottes sont cuites !" Ca perturbe un peu notre programme. Nous nous étions résignés et nous avions prévu une salade de riz avec du thon en boite pour le soir. Thon en boite contre langouste fraiche et grillée : dur de résister ! La bestiole est énorme et elle se débat encore. Ses antennes font plus de 50 cm de long. Au diable l'avarice ! Pour midi, nous mangeons quand même comme prévu à la "Douceur des Îles" : colombo de cabri (le dernier avant le retour en métropole) pour Christophe, pâté de poisson pour Anne-Marie, du gratin de christophines pour tous les deux, ainsi que des flans coco en dessert.

Pour rentrer au gîte, nous avions prévu de prendre un traversier qui arrive à l'hôtel près d' l'anse Crawen, mais nous arrivons trop tard et le suivant est à plus de 17h30. Nous comptions prendre ce même traversier pour ramener nos valises au bourg le lendemain, mais celui-ci a des problèmes, il faudra que nous nous coltinions tous le matos de plongée sur le dos et à pied.

Après une magnifique journée, nous retournons au bourg en fin de journée pour tenter quelques photos du coucher de soleil (mais il n'y a pas que la cellule en rade, l'entrainement de la pellicule est aussi défectueux, ça a fait une drôle de photo) et surtout pour manger cette énorme langouste, délicieuse ! C'est notre dernier repas à la "Douceur des Îles", nous discutons longtemps avec les restaurateurs. La patronne nous montre un énorme tas de chèques impayés (trois bons centimètres de chèques bien serrés par des élastiques) : les métros passent des vacances au soleil, paient en chèques et de retour de vacances, ils font opposition aux chèques qu'ils ont fait pendant leurs vacances (vu qu'il faut du temps avant que ceux-ci "reviennent" de Guadeloupe). Et difficile d'obtenir un recours contre ces métros sans scrupule !

Mardi 3 février : Retour à Pointe-à-Pitre

Lever 7 heures : nettoyage du studio, dernier plouf à la plage du pain de sucre, puis nous passons rendre les clefs à Madame Maisonneuve. Nous discutons une bonne heure (entre autre de cuisine créole et du fait qu'Anne-Marie est aussi bronzée qu'une Saintoise) avant de la quitter.

Pour midi, nous mangeons notre salade de riz - thon en boite que nous agrémentons quand même d'un milkshake à la banane (Cécile n'avait plus de noix de coco). Et c'est ensuite le trajet retour pour Pointe-à-Pitre. En arrivant sur le port, le capitaine annonce deux arrêts : le premier, sur un quai avant le port pour déposer un groupe Fram. Nous n'appartenons pas à ce groupe, mais le quai en question est juste à 50 m de notre hôtel, nous en profitons pour éviter des efforts inutiles.

Après avoir déposé nos valises à l'hôtel, nous faisons une petite balade dans Pointe-à-Pitre (pour acheter une livre sur les poisons des Antilles) mais aussi du rhum, du Bologne, dans un supermarché. Le soir, le restaurant où nous avions mangé à l'aller ne propose pas un menu exceptionnel : des côtes de porc, on pourra s'en faire à la maison. Nous nous décidons donc pour le "Normandie" : vivaneau grillé sauce chien avec un flan coco en dessert (un peu cher).