Lundi 8 février : (suite & fin)
Malheureusement, il n'y a pas que les touristes qui nous ont rejoint : les nuages aussi et c'est totalement de notre faute ! Alors que depuis la visite d'Uxmal, nous faisions très attention à ne jamais nommer Cha'ac, de peur qu'un nouvel orage s'abatte sur nous avec de la pluie pendant trois jours, ce matin, nous n'avons pas hésité à le nommer à haute voix, presque à l'invoquer. Et alors : les nuages sont arrivés, damned !
Après la descente de la pyramide (qui a suivi l'ascension ), nous nous dirigeons vers celle dont on ne voyait que le sommet sortir des arbres. Intéressante, mais elle est bordée par la forêt. Impossible de prendre une photo, il n'y a pas assez de recul. Quand nous revenons au croisement, nous nous apercevons que le temple des peintures est juste derrière, derrière tous ces vélos stationnés.
Nous rejoignons alors le groupe Macanxoc : pas d'édifice important, seulement quelques stèles gravées de glyphes, dont celle qui annonce la fin d'un cycle maya en 2012. Les inscriptions sur les stèles sont bien effacées : alors pour dire que 2012 est la fin du monde, c'est certainement une erreur d'interprétation.
Quand nous quittons le groupe Macanxoc, un convoi de Suédois en tricycles nous double. Ca aurait pu faire une photo insolite mais l'appareil n'était pas sorti. Mais tout est prêt quand nous croisons un autre convoi, guide en tête. Malheureusement, il n'y a que trois tricycles, le convoi est moins impressionnant.
En revenant de Coba, Anne-Marie repère devant une des stations Pemex à l'entrée de Tulum, un magasin de "vins et liqueurs" où nous trouvons une bouteille de tequila à ramener. Il semble que ce soit un peu comme au Québec, l'alcool n'est vendu que par des certains magasins où les bouteilles ne sont pas en libre service.
Ca y est ! Nous sommes enfin en vacances : plus de tas de pierres au programme ! Nous pouvons profiter de la plage : enfin, presque, car le vent d'ouest souffle fort et les vagues rendent difficile la baignade. Les "kite surfeurs" s'en donnent à cœur-joie.
Le soir, nous avons décidé de finir le séjour de manière gastronomique avec le menu du chef du restaurant de l'hôtel (250 pesos). Entrée : morceaux de queue de langouste, sauce aux cèpes (un délice). En plat : gros poisson cuit dans une feuille de bananier (nous ne nous souvenons plus du nom en espagnol, mais quand on nous a dit où se trouve ce poisson, c'est bien sous la dénomination de "poisson soldat" que les plongeurs le connaissent). Et en dessert, Anne-Marie choisit le blanc-manger amande et poire et Christophe un granité "piña colada". Tout ça, arrosé de trois margaritas et d'un verre de vin blanc (à deux, pas chacun ).
Météo de la journée :
Nuages de moins à très épars. Vent d'ouest qui rafraichit bien l'atmosphère, mais qui chasse les nuages en bord de mer (et forme les vagues).
Mardi 9 février : "Playa y playa !"
Le matin, nous retournons à la plage. Le vent est moins fort, et les vagues de la veille ont chassé les algues. C'est notre dernier bain en mer avant plusieurs mois, nous en profitons pleinement.
Le midi, comme nous ne savons pas quand et quoi nous allons manger le soir dans l'avion, nous retournons au petit snack de l'avant-veille, pour manger nos derniers enchiladas (rojo, cette fois) et quesallidas (encore aux champignons). Anne-Marie s'offre même un glace à la cacahouète en dessert.
Nous attendons encore un peu à l'hôtel avant de prendre la route pour Cancun : le long de toute la route, c'est l'horreur des hôtels façon "Las Vegas", avec un malus supplémentaire pour "Playa del Carmen" : les malls ! La route fait le tour de "Playa del Carmen" par un boulevard trop large car 4 ou 5 taxis peuvent passer de front. Déjà que c'est laid mais en plus, ça devient dangereux avec ces Speedy Gonzales au volant de leurs taxis.
Après presque deux heures de route, quant nous arrivons à l'aéroport (sans encombre, puisque nous avions mémorisé le point GPS), nous ne trouvons pas de station essence dans les environs. Il nous faut refaire marche arrière, 10 km pour revenir à la station essence la plus proche (d'après le GPS).