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YUCATAN du 24 janvier au 10 février 2010
Voyage du 24 janvier au 10 février 2010
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 4 février : "Chicanna, Becan y Xpujil !"

Nous quittons Palanque de bonne heure, nous avons plus de 470 kilomètres à faire en voiture, la plus longue étape de notre circuit. Heureusement, la force est avec nous, euh, non, la météo est avec nous. Nous refaisons le plein d'essence juste avant Escarcega et nous en profitons pour manger un morceau dans le snack qui est juste en face de la station essence (36 pesos pour deux empanadas au poulet et deux Coca-Colas). Au début, nous avons fait attention avec la nourriture achetée dans ces snacks, mais comme nous n'avons pas été malade avec les empanadas d'"Agua Azul" (ni même avec les tacos de Mérida, et portant), nous osons enfin.

Nous arrivons vers 13h30 à Chicanna. L'écovillage est juste en face du site archéologique (une chance que c'est bien indiqué sur la route, car le plan de hotels.com est aussi peu fiable que les coordonnées GPS de booking.com). L'hôtel n'a vraiment pas l'air d'être à son taux de remplissage maximum, la région semble être boudée des touristes.

Des nuages sont présents mais ils sont bien épars. Comme les prévisions météo indiquent des "orages isolés" pour le lendemain et que nous sommes qu'en tout début d'après-midi, nous entamons alors la visite du site archéologique de Chicanna. Ca sera déjà ça de fait.

Premier bâtiment : un tas de pierres autour de deux portes bien décorées. Joli mais nous commençons surement à être blasés après Uxmal et Palenque. Second tas de pierres un peu plus loin : oui, bof... (vraiment bof). Troisième tas de pierres : un peu plus haut que les précédents, un peu mieux. Nous contournons le bâtiment et là, nous découvrons la structure II, un petit édifice mais en très bon état de conservation. Christophe est bouche bée : la porte d'entrée principale représente la gueule béante d'un monstre. C'est époustouflant, il y a même les dents du bas sur le seuil de la porte ! On s'était demandé si la visite du site en tout début d'après-midi était opportune pour les photos et la réponse est assurément : oui ! Dans la matinée, la porte n'aurait pas été éclairée, et plus tard, la porte aurait alors été dans l'ombre des arbres.

Après la visite de Chicanna, nous avons encore le temps pour enchaîner sur la visite de Becan, situé entre Chicanna et Xpujil. Après avoir traversé le grand fossé qui ceinture la cité maya, nous arrivons devant un premier tas de pierres, très haut, mais complètement à contre-jour. Nous empruntons alors un long tunnel (à peine une vingtaine de mètres de long ; le rédacteur du Routard devait être marseillais, il a un peu exagéré les dimensions du site) pour rejoindre un autre groupe de bâtiments (nous y allons un peu au hasard, ça manque d'indications sur ce site). Nous arrivons alors devant la structure IX, une pyramide de 42 mètres de haut (approximativement car la hauteur diffère selon la source d'information et nous confirmons que le rédacteur du Routard doit bien être marseillais). Sur la gauche, se dresse la structure VIII, une autre pyramide avec des colonnes à son sommet. C'est pratique tous ces numéros, mais ça manque de poésie : "temple des sacrifices", même si nous ne savons pas quelle était l'utilité de cet édifice, ça aurait fait plus poétique, non ? Des cordes permettent de monter au sommet de ces pyramides mais un panneau indique aussi que pour la préservation des bâtiments et pour la sécurité, il est préférable de ne pas entreprendre leur ascension.

Nous continuons donc vers la structure X : un grand palais, assez austère, avec un jeu de balle sur le côté. En fait, nous comprenons rapidement ce manque de décoration car nous passons devant une vitre protégeant un magnifique et impressionnant masque en stuc, grand modèle, encore tout recouvert de peinture. Dommage, la vitre est en plexiglas tout rayé, ce qui gâche un peu la splendeur du masque. A l'époque, le palais devait donc être recouvert de ces décorations en stuc qui n'ont pas résisté à l'usure du temps. En revenant vers l'entrée du site, Christophe ne peut pas résister : il grimpe au sommet de la grande pyramide, la structure IX, pour avoir une belle vue sur la structure VIII... Mais si ! C'est la grande pyramide sur laquelle il est déconseillé d'y monter, alors qu'une corde a été installée pour faciliter son ascension. Seul ombre au tableau, les nuages ont alors décidé d'être moins épars. Il n'y a plus qu'à attendre que les bâtiments ressortent de l'ombre des nuages. Avant de quitter le site, nous retournons vers le groupe que nous avions délaissé au début de la visite : intéressant comme les chambres avec une banquette en pierre (il fallait aimer la literie un peu dure), ce que nous n'avons pas vu ailleurs.

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"Campeche et Chiapas (7 / 8)"
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