Mardi 2 février : (suite & fin)

D'ailleurs, Anne-Marie qui lorgne sur les habits depuis le début, convainc Christophe de s'acheter une chemise, discrètement brodée. 120 pesos (sans négocier le prix), c'est très raisonnable (6 euros). Même si elle n'avait rien vue pour elle, Anne-Marie s'achète aussi un petit haut.

En revenant vers la voiture, Christophe est surtout alléché par les empanadas : 10 pesos les 5, farcies de viande, poulet (qui n'est pas de la viande ?), pomme de terre ou fromage. Nous commandons un assortiment (chacun) avec un Coca-Cola. Bien que le "queso" soit souvent sans saveur de ce côté de l'Atlantique, le fromage de chèvre utilisé pour ces empanadas est vraiment très savoureux. En plus, nous en avons deux au fromage ! Anne-Marie demande aux dames qui les préparent si elle peut les filmer pendant qu'elles utilisent une presse pour former la pâte à empanada. Pour info, plus près du parking, les empanadas sont plus chers : seulement 4 pour 10 pesos.

Sur la route du retour, Anne-Marie en profite pour filmer les villages que nous traversons : les vendeurs exposent des habits le long de la route, ce qui met pas mal de couleurs, comme ce jaune que semble apprécier les Indiens.

Avant de revenir sur Palenque, nous faisons un petit détour pour aller voir la chute d'eau de "Misol Ha". Au croisement, il y a les "Mad Max" ! Ce n'est pas que nous les croyons cinglés, mais c'est surtout que les voitures des policiers fédéraux font penser à celle de "Mad Max", avec leur forme allongée et le pare-buffle sur le devant.

Au bas de la route, petit guichet : l'homme se contente de nous donner un coupon où il a inscrit : "2" (pour deux personnes). Et 10 mètres après, autre guichet : ils récupèrent le coupon où est inscrit "2" et nous demandent l'argent ! Difficile de nous retenir pour ne pas pouffer de rire. Bah, on va dire que c'est pour les bus : comme ça, le premier gardien peut compter le nombre de voyageurs du bus... Mais, ça nous fait quand-même bien rire.

La chute d'eau est 100 mètres après le parking, d'une trentaine de mètres de hauteur. Nous restons un temps au pied de la chute, attendant que les nuages s'écartent un peu (c'est possible, avant d'arriver, nous avions une belle éclaircie). Comme elle ne vient pas, nous décidons d'aller voir ce qu'il y a derrière la chute. En effet, un sentier passe derrière la chute, sous l'aplomb que fait la falaise à cet endroit. Ca en brasse de l'eau et le passage derrière la chute est quand-même très humide. Après cette presque douche, nous revenons devant la cascade et l'éclaircie, tant attendue, arrive enfin. Malheureusement, en même temps qu'en bus de touristes (certainement Russes) qui se baignent tous dans le bassin formé devant la cascade. Heureusement, ce n'est pas trop gênant pour les photos.

Vers 14 heures, quand nous revenons sur Palenque, le soleil est aussi de retour. Enfin, il y a encore pas mal de nuages, mais l'éclaircie est assez grande pour nous tenter d'aller faire une première visite du site archéologique, histoire d'assurer quelques photos si la météo du lendemain est mauvaise. Par contre, du côté des montagnes, grosso modo là où sont situées les ruines, les nuages sont bien bloqués. Nous préférons donc ne pas tenter le diable et rentrer à l'hôtel pour profiter de la piscine. Dans un sens, nous avons bien fait, car une heure après, les nuages se resserrent à nouveau, plus de soleil. Cependant, il fait encore suffisamment chaud pour le bain qui est bien agréable car il n'y a presque personne autour de la piscine.

Pour le repas du soir, nous prenons la "Parillada Misón" composée de poulet, porc, bœuf et surtout de cactus grillé et ce bon fromage de chèvre de la région.

Météo de la journée :
Belles éclaircies malgré la pluie, le matin, sur Palenque.