Dimanche 31 janvier : Dans la chambre à Campeche...
Il a plu pratiquement toute la nuit, la piscine de l'hôtel d'Uxmal a même pris une couleur verte. Nous rejoignons Campeche par une route différente de la veille. Même s'il ne pleut pas, le temps est tout gris. La mer que nous voyons pour la première fois depuis notre arrivée au Mexique, est toute grise, les plages semblent vaseuses. C'est sûr, nous ne profiterons pas de la plage aujourd'hui.
Arrivé à l'hôtel "America Centro" (où nous avons failli une nouvelle fois nous faire enquiller par la gauche, alors que Christophe avait mis le clignotant à gauche pour prendre un stationnement sur la gauche, dans une rue à sens unique), la gérante est bien au courant des problèmes rencontrés avec les cartes bancaires européennes. Elle a d'ailleurs un terminal bancaire différent pour les faire fonctionner. L'hôtel est juste à deux blocs du centre ville, au plein cœur du quartier historique. Nous pouvons tout faire à pied à partir de l'hôtel.
Nous nous efforçons, par deux fois, de visiter la ville malgré un crachin digne de la Bretagne. Pourtant, avec un rayon de soleil en plus, les couleurs pastelles des vielles maisons coloniales doivent resplendir. Campeche est une très jolie ville, bien plus attrayante que Mérida. Mais voilà, il pleut, il fait presque froid, nous passons presque tout l'après-midi dans la chambre d'hôtel, sombre (au moins, nous améliorons notre espagnol en regardant la télé).
Pour le diner, Anne-Marie est inquiète car, l'après-midi, elle n'avait pas vu beaucoup de restaurants. Et pourtant, il y en a bien, même un près de la porte de la mer, le "Marganzo", spécialisé dans les fruits de mer. Nous commandons une "parillada de mariscos". Nous nous attendions à ce qu'on nous amène un petit brasero comme en Amérique du Sud, mais ce sont les assiettes garnies qui arrivent : gambas, crevettes, poulpe, calamar et poisson. C'est vraiment délicieux. Nous prenons du vin blanc au verre pour accompagner ce plat : pas mauvais non plus. Au moins, ce repas nous a remis un peu de baume au cœur, surtout après la mini-"tequila sunrise" qu'on nous offre en digestif.
Après le repas, nous en profitons pour sortir le pied photo pour quelques photos de nuit. Au moins, on n'y verra pas les nuages . La pluie a cessé, les Mexicains sont de sortie sur la place et ils y jouent au loto, l'ambiance est plutôt sympathique.
Météo de la journée :
Bretonne ! Franchement, du crachin comme ça, ça n'existe qu'en Bretagne...
Lundi 1er février : Pluie & bruit !
Il pleut, il pleut bergère... La pluie ne nous a pas quittés de toute la route. Et en plus, ce ne sont plus des petites gouttes. Le moral est en baisse car les cascades d'"Agua Azul" que nous avons prévu de visiter le lendemain ou surlendemain ne seront peut-être pas "azul", mais certainement café !
Sur la route, rien à signaler à part un contrôle de police à la sortie de Campeche (la ville) et un contrôle de la part de l'armée à la sortie de l'état. C'est à se demander si c'est la présence de policiers ou militaires armés jusqu'aux dents qui crée le sentiment d'insécurité ou l'insécurité qui oblige le gouverneur de l'état du Campeche à déployer ses troupes sur les routes ? Parce que franchement, dans l'état du Yucatan, il n'y a pas tous ces contrôles et on se sentait autant en sécurité !
Arrivé à Palenque, un peu fatigué par la route (Anne-Marie s'est payée les 200 km les plus mauvais, avec des travaux, puis après la bifurcation pour Palenque, de la route en mauvais état), nous passons repérer la route qui mène au site archéologique qui est à dix kilomètres du centre-ville, avant de revenir à l'hôtel pour parfaire notre espagnol devant la télé.
Un groupe d'étudiants mexicains a investi l'hôtel : heureusement qu'ils n'ont pas fait la fête toute la nuit car le simple de fait de parler un peu fort, et fort tard dans la nuit, dans les chambres mitoyennes nous empêche de dormir le temps qu'ils s'endorment eux aussi.
Météo de la journée :
De pluie à brèves éclaircies, vraiment très courtes.