Mardi 26 janvier : (suite)
A Dzibilchaltun (où les sacs et pied photo sont interdits sur le site ; heureusement, il y a une consigne), nous découvrons d'abord le sacbé qui trace une ligne toute droite au milieu de la forêt, entre un temple et une pyramide, toute aplatie, trop large pour une hauteur trop petite (bonsoir ! Oui, j'avais promis d'arrêter
). En face de cette pyramide, un escalier tout en longueur laisse penser à des tribunes d'un stade grec (antique). Une chapelle, pour une fois une véritable chapelle de l'époque hispanique, ouverte, complète cette place. Un peu plus loin, se trouve le joyau du site, un très beau cénote aux eaux cristallines. Avec un autre temple qui la borde, le cadre est reposant, ça donne envie d'aller se baigner, c'est d'ailleurs ce que font certains visiteurs. Anne-Marie, pas spécialement fan de tas de cailloux, voit en ce cénote un programme différent de celui de Christophe, il s'agit de baignade. Mais, les serviettes (nous avions prévu) sont restées dans le coffre de la voiture, il faut ressortir du site et re-rentrer (le Guide Bleu laisse supposer que le cénote n'est pas dans le site archéologique même) et nous n'en sommes qu'au début de la visite.
Anne-Marie supporte alors la remontée du tout le sacbé, jusqu'au temple précédé par un menhir de style maya (pourtant d'après Goscinny, c'est bien plus au nord du continent que les Bretons ont débarqués) et la visite des petits groupes perdus dans la jungle dangereuse (en fait, quelques fondations sans intérêt majeur). La visite du musée est assez intéressante, bien que rapide. Nous retournons au guichet d'entrée pour demander si nous pouvons ressortir pour aller chercher nos serviettes et revenir nager dans le cénote : c'est oui ! Baignade délicieuse, malgré les petits poissons qui viennent nous goûter.
De retour à Mérida vers 15 heures, nous laissons la voiture à l'hôtel et nous partons à pied pour le centre ville en suivant la "calle 59". Nous nous arrêtons sur la première place venue (niveau de la rue n° 74), bordée par une église, pour boire un Coca-Cola mais nous commandons aussi deux tacos. La boutique est assez crade, qu'est-ce qu'il nous a pris ? En plus, il y a plein de salade, lavée avec quelle eau ? Ils ne sont pas mauvais au goût (pas trop épicé), pas chers (26 pesos pour 2 tacos et 2 Coca-Colas) mais cette histoire pourrait bien se finir sur la lunette des toilettes.
En continuant vers le centre ville, nous arrivons devant une autre église (niveau de la rue n° 60). Nous en faisons le tour par la gauche, passant devant un bar plutôt touristique, mais possédant une grande terrasse en extérieur. Après avoir acheté une pellicule photo (24 pesos la Kodak "professionnel" ; de toute façon, c'est moins pire que de rester sans pellicule et promener le boiter argentique pour rien à travers le pays), nous continuons de suivre la "calle 59" mais nous quittons déjà le centre historique. Nous bifurquons deux fois sur la droite et nous arrivons le long de la grande cathédrale à côté de la grande place de Mérida. Là, des rabatteurs sont à l'œuvre, principalement pour des magasins d'artisanat. Leur argument est identique : il ne faut pas aller dans les autres magasins, car se sont des articles fabriqués en Chine, tandis que celui que je vous indique, c'est de l'artisanat local produit par les Indiens. C'est aussi ce que nous dit le rabatteur d'un restaurant qui nous conseille d'aller au magasin "Mundo Maya".
Nous, nous aurions juste voulu nous asseoir tranquillement sur un banc de la place, pour profiter de la Wifi gratuite (tous les étudiants sont là avec un PC portable) et ainsi vérifier la météo avec notre petit PDA. Ce n'est pas bien grave et ces rabatteurs ne sont pas trop insistants, mais du coup, nous décidons de retourner à l'hôtel pour souffler un peu et laisser du temps à Christophe de programmer le GPS pour le lendemain.
Le soir, nous retournons près du centre historique pour chercher un restaurant à touristes (mais au moins, nous ne nous poserons pas trop de questions quant à la qualité de l'eau qui a servi à laver la salade). Nous nous dirigeons vers le café-restaurant que nous avions vu dans l'après-midi près de l'église, mais nous tombons d'abord sur celui de notre rabatteur de fin d'après-midi. Les plats sont dans les 100 pesos et puis, nous avons aussi le droit à une margarita gratuite, alors, pourquoi pas ?