Lundi 25 janvier : (suite & fin)
En nous dirigeant vers la sortie (sud), nous passons à côté du cénote aux eaux toutes vertes.
Le soir, nous repartons à 18h30 pour le "son et lumières" de 19 heures. Nous louons des récepteurs au guichet d'entrée pour avoir la traduction en français. Ensuite, il n'y a plus d'à suivre les ampoules qui nous mènent aux sièges disposés près du jeu de balle et orientés vers la grande pyramide. Nous sommes dans les premiers, nous choisissons donc des sièges au premier rang. Et à 19 heures précises, le "spectacle" commence. La traduction n'est pas vraiment en français, mais la langue de nos cousins du Québec est quand-même compréhensible . Le spectacle est un peu longuet (40 minutes), le texte est un peu "cul-cul la praline" ainsi que certains éclairages (pas d'intérêt spécial à éclairer les bâtiments de couleurs changeantes), sans compter que parfois l'éclairage est réalisé sur le jeu de balle derrière nous, ce qui nous oblige à nous tortiller sur la chaise, coupant au passage la réception infrarouge pour la traduction. A la rigueur, le soleil qui monte le long des escaliers de la grande pyramide fait son petit effet, mais aussitôt que la dernière phrase du spectacle est prononcée, le site est replongé dans le noir. Ils auraient pu au moins laisser la pyramide éclairée ? Ah oui, sans pied photo, zut alors !
Le seul bâtiment éclairé du site est le caracol, et encore c'est par l'un des hôtels qui a positionné un projecteur sur son toit (et ô rage, ô désespoir, ils ont aussi rasé la forêt entre l'hôtel et le caracol, ça se voit très bien sur les photos satellite de "Google Map"). Mais après cette journée très longue, Christophe n'a même plus la force de revenir avec le pied photo pour faire des photos de nuit (le bâtiment n'est quand-même pas tout près de notre hôtel), même après de très bons tacos aux crevettes (repas pris sans ingestion de margarita ou quelconque bière ; avec le poulet-riz-carotte d'Anne-Marie, nous en avons pour 95 pesos, soit un peu plus de 4 euros pour un repas pris au restaurant de l'hôtel).
Météo de la journée :
Soleil voilé sur Cancun le matin, et tempête de ciel bleu l'après-midi.
Mardi 26 janvier : Eaux cristallines !
Après un solide petit déjeuner américain (jus de fuit frais et fruits frais avec une omelette pour Anne-Marie et des œufs brouillés à la mexicaine pour Christophe - attention aux morceaux de piment), nous partons pour Mérida, rejoindre l'hôtel qui est bien indiqué sur la carte GPS. Cet engin nous fait faire le tour complet de la ville (12 km de détour), passant par des avenues périphériques où nous croisons un cirque. En tendant la main par la portière, Anne-Marie aurait presque pu caresser les lions qu'on promène dans la ville.
Après l'éternel problème avec la carte bancaire qui refuse de fonctionner correctement avec la puce, nous récupérons notre chambre à l'hôtel "La Columnas", au bout de la "calle 59", la rue principale qui traverse Mérida de part en part. Pour éviter d'avoir à refaire un tour de la ville, Christophe a reprogrammé le GPS pour emprunter l'itinéraire le plus court pour rejoindre Dzibilchaltun. Mais, encore une fois, cette engin décide que le voyage manque de piment et nous demande d'emprunter systématiquement les rues à contre sens (Mérida possède un plan en damier, toutes ses rues sont à sens unique, une rue dans un sens et la suivante dans le sens contraire). Nous arrivons à éviter les premiers pièges mais Christophe se fait avoir en se préparant à tourner dans une rue à contre-sens. Il met le clignotant pour tourner à gauche et c'est à ce moment que la voiture qui nous suit, décide de nous dépasser par la gauche ! Christophe freine brutalement quand il s'aperçoit du danger, les carrosseries n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. Heureusement, pas de bobo, même pas de tôle froissée et comme il s'agit d'un Mexicain et non d'un Italien, le conducteur qui nous a dépassé continue sa route comme si rien ne s'était passé (alors qu'un Italien aurait alors raconté sa vie par klaxon interposé).
Nous essayons de continuer tant bien que mal notre route, mais à chaque croisement, c'est stressant d'entendre notre GPS nous inciter à remonter la rue à contre-sens. Nous le reprogrammons sur le critère "itinéraire le plus rapide". Il nous ferra peut-être faire le tour de la ville, mais au moins, sans passer par les sens interdits.